Le spectacle en plus

 

Article de L'Est Républicain (24 février 2002).

L'intérêt de la rencontre a résidé dans le nombre de buts que le BHC allait inscrire. Ça dépasse allègrement la douzaine !

Passée l'heure, passée la fête ? Ce n'est heureusement pas ce qu'il convient d'écrire à propos de l'équipe bisontine de hockey. Alain Pivron et ses joueurs n'ont pas, et c'est une bonne chance, attendu la coupe de France pour faire valoir des arguments, qui pour l'instant, leur attribuent le mérite de figurer en bon rang (le second) en championnat. C'est donc dans la réalité du quotidien que Jurzynek et consort devaient se replonger pour atteindre l'objectif fixé par l'encadrement du BHC en début de saison : les play-offs.

Avec Cergy, bon dernier du classement, c'était donc une tâche apparemment facile qui leur était dévolue puisque dans les semaines qui viennent de passer, le BHC en a maté de bien plus coriaces. On connaît le danger de ce genre de situation. Alain Pivron, le premier, s'était attaché toute la semaine à mettre ses hommes en garde à propos d'un phénomène tout à fait compréhensible de déconcentration. Message reçu cinq sur cinq par ses troupes puisqu'un tiers-temps suffisait à lever le doute sur les intentions bisontines. Le BHC était-il trop fort ou Cergy trop faible ? Toujours est-il qu'à l'issue des vingt premières minutes, la messe était déjà dite (5-1, 20e). Un peu plus de trois minutes avaient suffi à Kohvakka et Sinkkonen pour forcer la décision. Pohanka, Brinckö et Sibon leur emboîtant le pas, les actions de Cergy, malgré la réduction par Krisak, devaient être singulièrement revues à la baisse. Autant dire que l'intensité de la rencontre avait déjà baissé d'un ton. D'autant que même si les visiteurs faisaient peu de résistance à l'abord du deuxième tiers-temps, en profitant des infériorités numériques des Bisontins, ceux-ci appuyaient derechef sur l'accélérateur en fin de période pour prendre à nouveau leurs aises (9-4). Sans croire réellement à ses chances, Cergy avait au moins le mérite de ne pas faire que de la figuration. Inscrivant des buts, un peu plus qu'il n'est décent, à une défense bisontine, il est vrai, déchargée de toute vraie responsabilité par des lignes offensives qui s'en donnaient à cœur joie.

Bref, le BHC a fait oublier de la meilleures des manières la finale perdue de la Coupe de France.

Marc Angelini

 

Besançon - Cergy 15-7 (5-1, 4-3, 6-3)

BHC : Kohvakka 3'14 (ass. Mickelsson et Rautalin), 35'19 (ass. Rautalin), 56'23 ; Sinkkonen 3'29 ; Pohanka 7'28 (ass. Sinkkonen), 44'07 (ass. Moss), 58'25 (ass. Rautalin et Riekko) ; Brinckö 16'00 (ass. Kohvakka), 28'43 (ass. Pohanka et Riekko), 33'43 (ass. Pohanka et Riekko) ; Sibon 19'58 ; Moss 36'15 (ass. Pommier), 44'42 (ass. Frank) ; Frank 45'46 (ass. Pohanka et Riekko) ; Edinger 50'22 (ass. Rautalin).

Cergy : Krisak 12'12 (ass. Micuda), 55'33 (ass. Lahelma) ; Hostein 24'15, 27'29 (ass. Barin et Micuda) ; Martiny 39'47 (ass. Boulot) ; Ducam 43'37 (ass. Lahelma) ; Micuda 50'58 (ass. De Corte).

 

Retour aux articles de février 2002