Le BHC a payé cash

 

Article de L'Est Républicain (18 mars 2002).

La défaite des Séquanes face à Tours (1-4) est le fruit d'erreurs consécutives en défense. Des fautes qui les ont conduits tout droit à leur perte.

On avait assisté, de part et d'autre, à un bon début de match. Le jeu fluide, quoique relativement sans pitié, permettait aux deux équipes, solidement constituées, d'évoluer dans une ambiance à la fois sereine et sérieuse. Et c'est le but de Kohvakka (1-0 à la 2ème) qui a été le facteur déclencheur et paradoxalement le déclic de la perte progressive des Bisontins. "Ils ont cru à ce moment-là que tout était acquis", commente le coach, Alain Pivron. Avoir trop tôt penser que le gain de ce match allait de nouveau leur revenir, leur a été fatal et les a conduits dans un tourbillon sans issue. Pendant ce temps-là, et ce jusqu'au coup de sifflet final, les Tourangeaux ont mené la danse en déployant une agressivité sans pareille. Alain Pivron ajoutait d'ailleurs : "Nous étions à domicile. Et c'est eux qui avaient une conviction et une combativité exemplaires". Les rôles ont été inversés !

Une défense en lambeaux

Malgré la discipline instaurée chez les Séquanes pendant les premières minutes, le système défensif a failli sensiblement dès le deuxième tiers-temps. Stéphane Ménard, pourtant coutumier des matches difficiles, n'a pas pu pallier les erreurs de ses coéquipiers : "On devait développer une défense individuelle. Au lieu de cela, on s'est éparpillé". Trois erreurs grossières, dont une sur la pointe de la zone, qui se sont transformées en trois buts pour les visiteurs.

"Ils ont eu tout le temps pour tirer", précise Stéphane Ménard. C'est rageant, on en convient... "Dans ce cas, on a beau avoir un excellent gardien, il n'est pas évident pour lui de contrecarrer les actions adverses", conclut l'entraîneur.

La pression était donc à son maximum hier soir dans le camp franc-comtois. Une pression qu'il va falloir dégonfler pour préparer les deux derniers matches du championnat avant de débuter les play-off. "Cela devrait pouvoir se faire sans trop de problème. Le moral des troupes n'en subi que peu de dégâts" ajoute Alain Pivron.

Hélène Wokowski

 

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