Vainqueur à Saint-Gervais : le CPHD a de la ressource

 

Article du Bien Public de Dijon (19 mars 2002).

Les hockeyeurs dijonnais sont revenus de leur périple alpin avec les deux points de la victoire en poche, si bien qu'ils demeurent idéalement placés en cette fin de saison.

Malgré un contexte assez belliqueux, et un opposant très en verve, les hommes de Daniel Maric ont signé leur quatrième succès d'affilée dans ce championnat de division 1.

Une série qui tombe à pic puisque, sauf incroyable concours de circonstances, celle-ci leur permet quasiment d'assurer une place parmi le quarté de tête.
Si les Ducs ne perdent pas samedi prochain à domicile contre la lanterne rouge, Cergy, ils termineront au pire quatrièmes à l'issue de la phase régulière.
Les Bourguignons peuvent même espérer conserver leur seconde place actuelle car leur principal rival, Tours, auteur d'une superbe performance à Besançon (victoire 4-1) est à deux longueurs alors qu'il ne reste que deux matches à disputer avant d'attaquer les play off. De quoi ne pas bouder son plaisir côté dijonnais.

Daniel Maric : "L'ambiance m'a ramené vingt ans en arrière quand je jouais. Tout compte fait, je pense que le fait d'évoluer sur des terres hostiles nous a été profitable. On est resté calme par rapport aux supporters et on a su faire le match qu'il fallait. L'équipe adverse n'a pas donné de mauvais coups, au contraire, elle a très bien joué et mérite mieux que sa 11e place."

Coup de pouce du destin

Malgré une remarquable solidité et solidarité défensives, les choses n'ont pas été simples pour les Bourguignons. A dix minutes de la sonnerie finale, les locaux menaient toujours la danse (2-1).

Nicolas Bergès : "Nos adversaires ont réussi un gros match, heureusement que Franta Neckar, a fait une super partie. C'est encore mieux qu'à Megève car là, on a été bousculé. On a su renverser la vapeur sans s'énerver, ni prendre de prisons, puis les dominer à notre tour sur la fin."

Le CPHD fut aidé en cela par une stupide erreur alpine. En effet, le goal, Drif s'est dirigé vers son banc pour changer sa crosse cassée, or, comme le prévoit le règlement, l'arbitre M.Catarino l'a immédiatement sanctionné de deux minutes. Sur la remise en jeu qui s'en suivit, l'inévitable Chesterikov égalisa. Minés moralement par ce coup du sort, les hommes de Patrick Alotto ont définitivement cédé sur un coup de patte de Jérôme Mô, pour le plus grand bonheur de son coach : "Cet incident de jeu est le tournant de la rencontre. Toutefois, on n'a rien lâché, ce qui prouve bien que quand on veut on peut. Les mecs se sont donnés à fond, ils se sont dit qu'il fallait gagner, ils l'ont fait, c'est une belle performance."

Jérôme Roblot

 

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