Le casse-tête continue
Article de L'Alsace (23 mars 2002).
Mulhouse reçoit Grenoble aujourd'hui (17 h 40) avec, encore et toujours, un effectif amoindri. Le bricolage continue avec des défenseurs en attaque.
Avec Olivier Coqueux (tendinite au genou) et Juraj Faith, victime d'un point de contracture à la cuisse gauche, qui déclarent forfait pour la rencontre face à Grenoble aujourd'hui à partir de 17h40, le HCM poursuit son chemin de croix en élite. Ces deux pièces maîtresses de l'attaque des Scorpions en moins, les défenseurs se trouvent propulsés en attaque. Si Nicolas Carry est coutumier de ces allers et retours entre la défense et l'attaque, quand il n'assure pas les entraînements comme ce fut le cas lors de la trêve olympique, Ari Lehmusvuori effectuera quant à lui son baptême du feu aux avant-postes. Allié également à Johan Boman, le Finlandais pourra peser par ses frappes lourdes, tout autant que son physique, sur la défense grenobloise. Mais l'ancien Caennais devrait avant tout renforcer le repli défensif. Les paires Dimet-Ruokonen et Prunet-Carlsson, ainsi que l'électron libre Lageard, auront besoin du moindre coup de main de leurs coéquipiers pour ne pas sombrer physiquement face aux Brûleurs de Loups. Tout au long de la saison, les rencontres entre les formations haut-rhinoise et iséroises ont en effet été engagées. "C'est vrai que les matches sont toujours à la limite, mais on fera avec, philosophe l'entraîneur Christer Eriksson. Heureusement, nous avons de bons gars, ils ont une attitude professionnelle". Malgré ce professionnalisme qui côtoie l'altruisme, une certaine hâte à achever cette saison de transition pour le Hockey club de Mulhouse est palpable chez les joueurs. Sans enjeu, ni play-offs. Il reste que les Scorpions auront à cœur de bien se comporter face à leur public comme ils l'ont fait face à Rouen il y a une dizaine de jours (1-2). Histoire de préparer les supporteurs alsaciens à connaître de meilleurs jours la saison prochaine. Les tractations s'activent en coulisse et Christer Eriksson s'applique non seulement à conserver un gros noyau des joueurs de la saison, mais en plus à le renforcer à coups de hockeyeurs français. "Je serais surpris si l'on n'avait pas une très bonne équipe l'an prochain", prédit Christer Eriksson. Un effet d'annonce qui ne peut rester sans suite.