Les Ducs font de la résistance

 

Article de Ouest France (25 mars 2002).

Les Ducs d'Angers ont créé quelque peu la surprise dans la patinoire d'une équipe rouennaise, amoindrie certes, mais qui demeurait toujours en course pour le titre. Demeurait, car le match nul de samedi soir a sans nul doute sonné le lugubre glas de leurs espérances.

Le trio Doucet, Lacroix, Vogin entrait en action dès la 1re minute de jeu mais le gardien angevin Burnet n'a pas oublié son passage l'an dernier à Rouen. "Titeuf" alignait réflexe après réflexe, coupant court aux opportunités normandes. Des opportunités qui ne manquaient pas puisque les Dragons bénéficiaient de quatre supériorités numériques en ce premier tiers. C'est sur l'une d'elles qu'ils ouvraient le score par un slap toujours très puissant de Riihijärvi (12'47). Un électrochoc qui allait réveiller les Ducs d'Angers.

Une première période physique

Profitant à leur tour d'une faute de Besse, Tuominen, Jokinen et Pourtanel s'en donnaient à cœur joie et bombardaient Groenveld. Au point même d'avoir cru marquer un but mais non inscrit, selon l'arbitre. La première période se révélait très physique et assez hachée. Seize minutes de pénalités en vingt minutes de match, cela se passe de discours...

Entre Rouen et Angers, c'est avant tout une question de partage. Si les Angevins se sont montrés très efficaces dans les dix premières minutes de cette deuxième période en inscrivant d'emblée trois buts, les Dragons ont, quant à eux, fermé le bal. Impitoyables avec leur ancien collègue dans les filets, les hommes de Guy Fournier infligeaient, en deuxième partie, une énorme pression sur les Ducs d'Anjou.

Après le but inscrit en infériorité par Guillaume Besse et à force de resserrer l'étau, les Normands faisaient craquer la défense angevine grâce à une reprise de dos de Kevorkian, surprenant totalement le portier adverse.

Complètement inespéré, ce but permettait aux Rouennais de revenir dans le match. Une course qui, au vu de la tournure des événements, promettait d'être de longue haleine pour les Dragons... Une course qui leur coûtait aussi cher puisque, blessé au visage par Larroque en fin de deuxième période, Riihijarvi finissait sa soirée à l'hôpital. Privée de deux de ses piliers, la défense normande, aidée par un Phil...de fer bien trempé, résistait vigoureusement aux derniers assauts angevins. Ce qui menait tout droit les deux équipes aux prolongations. En ne glanant qu'un point face à Angers, Rouen laissait s'échapper un peu plus la Coupe Magnus vers Reims. Les Angevins ont parfaitement et sportivement joué leur rôle d'arbitre.

 

Rouen - Angers 3-3 (1-0, 2-3, 0-0) a.p.
Arbitre : M.Benoit.
Spectateurs : 3 000
Buts pour Rouen : 12'47 Riihijärvi (ass.Vogin), 22'40 Besse, 35'23 Kevorkian (ass. Besse)
Buts pour Angers : 24'47 Veret (ass. Peter), 25'53 Jokinen (ass. Ferrari), 31'26 Peter (ass. Boccard, Pourtanel)
Pénalités pour Rouen : 10 minutes
Pénalités pour Angers : 16 minutes

 

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