L'ASG Tours enfin à domicile

 

Article de La Nouvelle République (30 mars 2002).

Ce soir, contre Briançon, les joueurs de l'ASGT fêtent leur retour dans leur patinoire après plus d'un mois et demi d'absence. Chaude ambiance en perspective.

"Pour nous l'important, c'est de ne pas se laisser déconcentrer par l'enthousiasme général". Dans la tête de Bob Millette, le retour des Diables Noirs dans leur patinoire, devant leur public, après plus d'un mois et demi d'absence ne doit pas faire oublier la réalité du championnat.

Aujourd'hui se dispute la dernière journée (26e) de la phase régulière et il reste deux points à prendre ce soir contre Briançon pour profiter des éventuelles défaites d'Epinal à Besançon et de Dijon à Clermont. L'heure est aux calculs. Chacun cherche à se positionner pour aborder les play-off dans les meilleures conditions.

"Je vais essayer d'avoir le résultat de Besançon juste avant de commencer notre match" explique Millette, en indiquant que la rencontre a lieu à 18 h. "Car, si Epinal perd, nous serons assurés d'être 3e et j'en profiterai peut-être pour faire quelques changements". On n'y est pas encore.

En attendant, l'entraîneur canadien préfère renouveler sa confiance aux lignes habituelles, en comptant sur Stastny, Lefrançois et Périnet, "qui pratiquent un bon hockey actuellement", pour pousser l'équipe à tirer dans le même sens.

"Il faut que l'on garde notre rythme" ajoute Millette. "Faire un match normal et respecter Briançon qui, ne l'oublions pas, vient de battre Besançon. Je sais bien que cela fait longtemps qu'on n'a pas joué ici et que tout le monde veut qu'il y ait du spectacle. mais cela ne veut pas dire faire n'importe quoi".

D'autant que se pose le problème de l'absence du défenseur Frantisek Pulscak, blessé la semaine dernière à Strasbourg, dont l'influence sur la glace n'est pas négligeable et qui, avec 14 assistances depuis le début du championnat, est tout simplement le meilleur passeur des Diables Noirs.

Il est clair, en tout cas, que les joueurs de Briançon, de leur côté, joueront le coup à fond. Les play-down pointent pour eux à l'horizon. Et ils se disent également que deux points sont toujours bons à prendre...

Julien Mallet

 

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