Le BHC se met en quatre

 

Article de l'Est Républicain (1er avril 2002).

En battant Epinal, le BHC s'est placé dans une situation intéressante avant les play-off. Vivement la suite !

Même pour un vingt-sixième et dernier match de phase régulière, le BHC n'a pas eu à aller chercher bien loin la source de sa motivation, hier soir, contre Epinal. Battre les Vosgiens, c'était du même coup souffler la quatrième place à l'adversaire du jour et gagner le droit de disputer le quart de finale retour des play-off à La Fayette dans quinze jours... contre ces mêmes Vosgiens ! Autant écrire que le premier des trois éléments du triptyque bisonto-spinalien, sans être décisif, n'était pas dénué d'importance. Au contraire.

Et comme dans le même laps de temps les hommes de Marciano s'étaient déplacés "pour conserver cette quatrième place et prendre un petit avantage psychologique avant les play-off", le début de rencontre ressemblait à s'y méprendre à une guerre des tranchées. Une opposition où chaque équipe campait sur ses positions, plus préoccupée à défendre l'accès de son but plutôt que d'alimenter la marque.

Dans ses buts, Stéphane Menard était une nouvelle fois mis à rude épreuve. Reste que le Québécois n'était nullement inquiété par les tentatives lorraines. Mieux, sa propension à faire vivre au maximum le palet lui permettait d'être à l'origine de l'ouverture du score, chose finalisée par Edinger après un relais de Riekko (10'41). Kohvakka, égal à lui-même, profitait d'un palet relâché par Labat pour faire le break (12'04)... de courte durée puisque David lui rendait la pareille quelques minutes plus tard (15'48).

Le coup de grâce

Le Finlandais justifiait durant le deuxième tiers son titre de meilleur marqueur bisontin en déjouant à nouveau la vigilance de Labat (29'34), lequel était du coup prié de laisser sa place à Bock. Si cela ne rassurait pas les Dauphins, ceux-ci arrêtaient temporairement de boire la tasse. Le problème, c'est que les coéquipiers de Trebaticky manquaient cruellement de réalisme face au but doubien alors que les occasions de réduire le score ne manquaient pas. Mais Chassard (21e, 22e et 37e) ou David (37e) ne voyaient pas leurs tentatives couronnées de réussite.

Et comme c'est souvent le cas dans ce genre de situation, les Séquanes ne laissaient pas passer l'occasion d'aggraver la marque grâce à Frank (4-1, 52'59). Ce dernier aurait même pu signer un doublé cinquante secondes plus tard si le corps arbitral n'avait refusé de valider le but... pour d'obscures raisons qui faisaient sortir Alain Pivron hors de ses gonds.

Mais qu'importe. Les Bisontins ont effectué l'essentiel hier soir : battre Epinal pour récupérer la quatrième place, synonyme de match retour des play-off dans quinze jours à La Fayette contre les Dauphins. La boucle est bouclée.

Bertrand Joliot

 

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