Au moins deux buts d'écart

 

Article de La Nouvelle République (13 avril 2002).

Les Tourangeaux doivent impérativement marquer deux buts de plus que leur adversaire, ce soir, s'ils veulent se qualifier pour les demi-finales.

Tours et Strasbourg se sont déjà rencontrés à trois reprises cette saison. Bilan des courses ? Un match nul en Touraine (5-5), à une journée de la fin de la phase aller, et une victoire de chaque côté à la patinoire du Wacken : 5-3 pour l'ASGTours à la 25e journée du championnat régulier ; 3-2 pour Strasbourg la semaine dernière en quarts de finale des play-offs aller. Autant dire match nul, zéro partout. Palet au centre.

Leur quatrième face-à-face, rue de l'Elysée, ce soir, s'annonce donc palpitant puisque le vainqueur se verra non seulement proclamé victorieux de cette série mais aussi (et surtout) qualifié pour le tour suivant contre le vainqueur du match Villard-de-Lans - Clermont-Ferrand (2-2 à l'aller).

C'est un enjeu terrible car ces deux formations qui participent à leur premier play-off depuis longtemps - deux ans pour Strasbourg, trois ans pour Tours - rêvent désormais de finir sur la plus haute marche du podium. Histoire de relâcher la pression, les hommes de Bob Millette ont fait l'impasse sur l'entraînement vendredi pour faire, à la place, une grande séance de relaxation, massage, détente, avant de manger au restaurant tous ensemble.

"Plus ça approche, plus on se détend" explique François Gleize, le très philosophe capitaine des Diables Noirs. "Autant j'ai eu du mal à dormir après la défaite de samedi soir tellement j'avais hâte de remettre le couvert, autant je ne m'affole pas pour samedi soir. On a bien bossé toute la semaine. Toutes les armes sont de notre côté. Il n'y a plus qu'à laisser le destin décider".

"On a beaucoup parlé de ce qui s'est passé au match aller" explique Bob Millette, l'entraîneur tourangeau. "Chaque gars connaît son boulot. Tout le monde a envie de prolonger l'aventure. Il nous reste trois périodes à gagner pour être en demi-finale".

Et battre, à la régulière, un adversaire qui "cherche souvent à influencer les arbitres pour disposer de son attaque à cinq, l'une des meilleures de la ligue au demeurant" conclut Millette en rappelant que les Strasbourgeois avaient souvent plongé devant les cages de Hiadlovsky. "Neuf fois sur dix, c'était du cinéma".

Petit détail qui a son importance : en cas d'égalité de points et de goal-average direct à l'issue de cette rencontre, il sera procédé à une prolongation de 10 minutes avec arrêt au premier but marqué (mort subite). Et, si l'égalité subsiste, les deux équipes seront alors départagées par une séance de tirs aux buts.

Cela veut concrètement dire que l'ASGT devra l'emporter par deux buts d'écart afin d'éviter de donner trop de sueurs froides à ses supporters.

 

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