L'Elite en fusion

 

Article du Progrès de Lyon (16 mai 2002).

A quelques jours de l'AG de la fédération les 25 et 26 mai, le hockey national planche sur une refonte des championnats et notamment sur une fusion des équipes Elite avec celles de N1.

"Nous constatons que la configuration d'une élite à sept clubs n'est pas viable et essayons de créer les conditions pour provoquer son élargissement" dixit Luc Tardif, coordinateur du hockey à la FFSG. "Les budgets, le calendrier et le problème des matchs en semaine sont les différences entre ces divisions qui freinent cette démarche mais nous tentons de trouver des compromis", explique-t-il.

Les initiateurs du projet ont d'abord opté pour un "top12" sachant que des équipes comme Villard, Dijon ou Besançon sont sérieusement candidates et que d'autres comme Mt Blanc, Clermont, Epinal, Tours ou Brest ont été sollicitées. Hormis ces trois premières, les autres affichent leur retenue pour des raisons budgétaires ou même de patinoire. "L'organisation d'un championnat à dix clubs paraissait donc logique mais elle engendre d'autres problèmes et les candidats sérieux et motivés au départ ont alors été plus réservés sur leur engagement, de peur de ne pas être à la hauteur, estimant qu'avec moins de concurrents, le niveau sportif serait plus élevé", rapporte M. Tardif.

En revanche, une formule regroupant seize clubs, divisés en deux groupes géographiques semble susciter un très large consensus auprès des clubs de N1 qui affichaient plutôt jusqu'à présent un phénomène de rejet vis-à-vis de l'élite en raison des dérives budgétaires de bon nombre de ces participants constatées depuis trop longtemps et de la disparition de plusieurs d'entre eux. La fourchettes des budgets se situerait entre 1,22 millions d'€ (8MF) et 300 000 € (2MF).

Dans ce contexte de réaménagement des championnats, le Lyon Hockey Club, actuellement en N2, pourrait logiquement se retrouver dans la division juste inférieure à la nouvelle élite. Le LHC a été sollicité mais les dirigeants attendent d'en savoir plus.

"Ceci est du ressort de la commission nationale et il est un peu tôt pour se prononcer sur une possible accession et notamment sur une montée sur dossier" rappelle Luc Tardif. Il est vrai que pour des raisons électoralistes, Jean-Louis Million, président du CNHGM, défend même un élargissement à 20 clubs. L'AG de la FFSG est élective.

Car si les "Lions" n'ont pas brillé sportivement en ne terminant qu'avant-derniers de leur groupe de N2, ce qui peut s'avérer un sérieux handicap, les structures commerciales et promotionnelles du clubs ont bien évolué et ceci plaide en revanche pour une "promotion".

Les partenaires apportent un soutien croissant aux hockeyeurs lyonnais qui évoluent devant un public de plus en plus important, des arguments non négligeables pour défendre un dossier, celui du club d'une grande ville que la FFSG cherche toujours à séduire. Affaire à suivre.

François Tixier

 

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