Brest vers le Super 16

 

Article du Télégramme de Brest (25 juin 2002).

C'est bien connu, le malheur des uns... Ce dicton est on ne peut plus vrai en ce qui concerne le hockey. Ainsi, au moment où les Flammes Bleues (Reims) s'éteignent, ce sont les Albatros qui reprennent leur envol et retrouvent leur lustre d'antan. Le club du président Bounoure devrait, à moins d'une volte face de dernière minute des instances fédérales, à nouveau tutoyer les étoiles en septembre, au détriment du club rémois, pourtant champion de France Elite, relégué en Nationale 3 pour raisons financières.

Brest saura définitivement, lors d'une réunion prévue jeudi prochain dans les salons feutrés de la FFSG, si son équipe est admise au sein du Super 16, en remplacement du club champenois. Cette opportunité, si elle se confirme, réjouira non seulement les supporters locaux, mais aussi les responsables de la patinoire, qui rouvrira justement ses portes à la rentrée. Ce coup de pouce marketing dopera très certainement l'attrait pour l'équipement.

Comme le précise l'intitulé de la nouvelle formule du championnat, 16 clubs seront aux prises pour décrocher le titre 2002-2003, qui se déclinera dans sa première partie en deux poules. Les Albatros intégreront la poule Nord. Ils seront opposés à trois ex-sociétaires de l'Elite, Rouen, Amiens et Angers, et quatre clubs de Nationale 1, Dunkerque, Besançon, Dijon, et Tours. Dans la poule Sud, Grenoble, Anglet et Mulhouse seraient, quant à eux, opposés à Villard-de-Lans, Clermont-Ferrand, Briançon, Gap et le Mont-Blanc.

En postulant cinq saisons après l'avoir quitté une nouvelle fois pour le haut niveau, le président brestois ne renonce pas à ses principes qui sont de proposer un emploi ou une formation aux nouvelles recrues. "Il est bien certain également que nous ne nous plierons pas à la proposition de restriction du nombre d'étrangers" annonce Annick Bounoure.

Renforts

Sur ce point, on peut d'ailleurs constater que, comme à l'accoutumée, le club brestois n'a pas traîné : Oprandi, Plumejeau (un gardien), Giet seront les nouveaux petits Français de l'effectif, qui sera complété par une légion étrangère surtout constituée de joueurs de l'Est. Ils sont proposés par Sergueï Toukmatchev. Ils auront pour noms : Toustsik, Charyton (Biélorussie). Le retour de Kysela, accompagné d'un compatriote tchèque, Barica, est également à l'ordre du jour, tout comme l'arrivée de Pulawski, un Polonais recommandé par Niedziolka. En revanche, le contingent de Finlandais sera singulièrement réduit. Seul Timo Kulonen, qui fait désormais partie des meubles, sera fidèle au rendez-vous.

R.P.

 

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