Deux Canadiens en renfort
Article de La Nouvelle République du Centre (26 juin 2002).
Grâce à ses connaissances outre-Atlantique, Bob Millette, l’entraîneur des Diables noirs, vient de faire appel à deux jeunes joueurs canadiens pour renforcer ses lignes.
En renouvelant leur confiance à Bob Millette, les dirigeants de l’ASG Tours s’attendaient à ce que l’entraîneur canadien fasse des miracles au niveau du recrutement, malgré une enveloppe réduite.
Après avoir prolongé les contrats de Gleize, Supuka, Pulscak et Vandecandelaere, ce dernier ne les aura pas fait patienter trop longtemps en sortant deux belles cartes de sa manche : les signatures de deux Canadiens, Jean-François Gamelin (22 ans, 1,79 m, 81 kg) et Dominique Perna (25 ans, 1,68 m, 77 kg).
Inconnus en Europe, ces deux-là devraient rapidement se faire un nom dans le Super 16 en France.
A commencer par Dominique Perna, dont le petit gabarit cache, apparemment, un immense talent. "C’est un garçon que j’ai repéré dans la ligue junior majeure du Québec", explique Millette qui y avait déjà déniché Gilbert Lefrançois, l’an dernier. "Il jouait à Laval, en banlieue de Montréal. C’est une vraie fusée. Très bon de la ligne rouge au filet, c’est surtout un vrai buteur." Pur ailier droit, ses statistiques laissent rêveurs, en tout cas : 42 buts et 49 assistances (91 points) lors de la saison 1996-1997 (70 matchs) ; 51 buts et 70 assistances (121 points) l’année suivante (77 matchs) ; et 35 buts, 45 assistances (80 points), l’an dernier (5e au classement des meilleurs compteurs de son championnat), toujours sous les couleurs de Laval, mais dans la ligue semi-professionnelle du Québec, cette fois, où il évolue depuis trois ans.
"Avec un distributeur comme Gamelan (Université de Vermont, Etats-Unis), un centre capable de faire des passes sur un pas, et sur les grandes glaces qu’on trouve ici, en France, il devrait être très à l’aise", conclut Millette, tout en précisant que ces deux hommes, qui ont pour habitude de pousser le palet ensemble, durant l’été, dans la ligue "Jene-Cloutier", ont l’avantage de déjà bien se connaître.
Julien Mallet