CPHD-Angers pour commencer

 

Article du Bien Public de Dijon (8 août 2002).

Le verdict est tombé (sous réserve d'acceptation de la participation de Besançon officialisée au plus tard le 15 août après validation des garanties demandées par la CNACG), le CPHD ouvrira le bal de la saison 2002-2003, le 14 septembre à domicile face à Angers, 5e du dernier championnat élite. D'un point de vue strictement sportif, les supporters dijonnais peuvent se réjouir par avance de ce menu royal qui leur est proposé, avec entre autre Amiens, Rouen, et Brest, tous anciens champions de France. Cependant, on peut émettre quelques doutes sur l'équité sportive de ces deux poules tant elles apparaissent déséquilibrées. En effet, sans parler des ténors que sont Rouen, Amiens, voire Brest, rencontrer Tours (3e de N1 l'an passé), Besançon (5e de N1), Dunkerque qui a effectué un gros recrutement, n'a rien à voir au fait d'être opposé à Clermont (8e de N1), Gap (qui a joué les barrages de relégation), et Briançon (9e de N1).

Par ailleurs, exception faite d'Anglet (qui est dans l'autre poule), aucun gros déplacement ne sera épargné aux Ducs, ce qui rend le président du CPHD hockey club quelque peu perplexe : "La Fédération nous a gâtés ! Ce sera du haut niveau, c'est certain, nous changeons de cour. Notre dilemme est de savoir si nous allons opter pour un jeu hyper défensif au détriment du spectacle, ou bien, si nous allons jouer le jeu sans arrière-pensées en sachant que nous risquons de prendre de sévères défaites. Si tel est le cas j'espère que le public comprendra et qu'il nous soutiendra toujours autant."

"La quatrième place pour objectif"

"Malgré la difficulté du challenge, on vise la quatrième place qualificative pour la coupe Magnus. Pour la motivation du groupe et compte tenu de nos excellents résultats depuis la venue de Daniel Maric, on se doit d'avoir cet objectif. Dans le cas contraire, on aimerait bien finir dans les premiers de Nationale. Il est vrai qu'on devient très exigeant, après la dernière saison notamment, qui s'est avérée sensationnelle. On va s'atteler à tout remettre à plat, se remesurer et gérer les inévitables défaites. J'ai confiance, le club l'avait très bien fait quand il a été champion de France de N2, il n'y a pas de raison qu'il ne le fasse pas aujourd'hui.

Sur le championnat proprement dit, on nous met la pression depuis juin afin d'apporter un dossier complet pour pouvoir s'aligner dans ce super 16, alors que d'un autre côté on repousse une décision administrative au 15 août, je trouve ça dommage. J'espère que Besançon partira avec nous, sinon nous ne serons que 14 équipes, ce qui provoquera encore de nombreuses critiques sur le hockey qui n'en a pas besoin.

A ce moment-là, est-ce que la Fédération fera de nouveau marche arrière pour constituer une poule unique à 14 clubs, je n'en sais rien mais personnellement, j'y serais favorable. Toutefois, je répète, je souhaite l'adhésion de Besançon au Super 16. Il est regrettable de ne pas compter 16 équipes au départ.

Enfin, je termine en remerciant la municipalité dijonnaise qui nous a offert un magnifique outil de travail en rénovant notre patinoire, pour nous le championnat à déjà commencé."

Jérôme Roblot

 

Retour aux articles d'août 2002