L'agrément se fait toujours attendre

 

Article de Ouest France (23 août 2002).

Il faudra attendre le 29 août pour connaître le sort réservé au Nantes AHG. En effet, une nouvelle fois le Directoire national du hockey sur glace a repoussé, hier soir, sa décision dans l'attente des garanties chiffrées des collectivités. C'est la dernière chance offerte au NAHG de rester au sein de l'élite.

C'est le feuilleton de l'été, mais en revanche il n'est pas du tout certain que l'histoire se termine bien. D'autant qu'il y a d'un côté, le Directoire du hockey national fort de sa proposition claire, nette : il reste une place en Division 2 et elle est pour le Nantes AHG si le club transmet les garanties chiffrées des collectivités. Pour preuve de ses bonnes intentions, le Directoire a même repoussé du 22 au 29 août sa décision. De l'autre, il y a les dirigeants du NAHG qui s'accroche à la Division 1 et ne veulent pas en démordre.

C'est le dialogue de sourds, la partie de bras de fer. Pourtant si l'on en croit Bernard Bourandy, le président de la Commission Nationale d'Aide et de Contrôle de Gestion, les Corsaires n'ont pas le choix : "La CNACG ne changera pas d'avis, c'est la D2. Une solution qui permet au club de repartir dans un championnat de bon niveau, avec un recrutement sobre. Il ne faut pas oublier les problèmes financiers"

Dire que les dirigeants nantais ont tiré un trait pudique sur les finances serait trahir la vérité : "Au contraire c'est justement parce que nous y pensons que nous maintenons notre position", précise Jean-Pierre Dionnet, le secrétaire du Nantes AHG avant d'ajouter : "les engagements financiers pris par les collectivités ne sont plus du même niveau si le club est rétrogradé en D2. Cela remet en cause le plan de redressement que nous avons préparé, en accord avec l'administrateur judiciaire".

Des arguments qui se tiennent tout autant que ceux de la Fédération, sauf que cette dernière n'a pas du tout envie de revenir sur la composition des deux poules (de huit clubs) de la Division 1 entérinée le 9 août. On la comprend...

 

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