Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (14 septembre 2002).

"On commence ! C'est bien. Cela fait plaisir." Christer Eriksson est heureux. Ce soir, les Scorpions démarrent leur championnat. Le second au plus haut niveau. Le rendez-vous a lieu à Briançon. "C'est une ville de hockey, rappelle-t-il. Avec une culture hockey. Il y aura donc du monde. Le groupe est peut-être moins homogène qu'à Dijon, mais je me méfie de trois ou quatre individualités."

Mercredi, les Mulhousiens ont terminé leur phase de préparation avec une victoire face à Dijon (3-0). Un match sérieux. Et encourageant. "L'équipe s'est montrée stable, estime l'entraîneur. Nous avons contrôlé, sans perdre la tête. On est resté concentré, sans commettre de grosse erreur. On ne s'est pas énervé sur le fait de ne pas marquer au début. J'attends la même chose à Briançon."

Cette dernière rencontre amicale a donné confiance au groupe. "Avant ce match à Briançon, tout va bien. Bon, maintenant, ce n'est jamais joué avant la fin. Mais, si on sait rester patient, avec un jeu collectif, on peut marquer quelques buts..." Pour une fois, les Scorpions abordent son championnat sans trop de soucis. Seul Ballet souffre d'une luxation à l'épaule. "Mais, si c'est nécessaire, il pourra jouer."

Eriksson peut compter sur une défense impressionnante - "Elle a beaucoup de qualités. Ce sont de grands gars, mais aussi de bons hockeyeurs, très techniques." - et des individualités qui s'imposent déjà : Lindgren possède "une énorme capacité de travail et ses deux buts (mercredi) lui ont donné confiance", Ablad est "un artiste, capable de varier des coups spectaculaires avec n'importe quoi !"

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