Pas de miracle au Rïnkla Stadium
Article du Télégramme de Brest (15 septembre 2002).
Pour leur première rencontre au Rïnkla Stadium, les Albatros, privés de leur gardien titulaire, se sont inclinés sans démériter. Le score, 3-6, ne reflète que partiellement la réalité.
Allez les Bleus ! Les Albatros, mis au pied du mur après avoir encaissé d'entrée de jeu (0'36) un but rouennais inscrit par Doucet, ne s'en laisse pas conter. Et là, les occasions qui leur sont données d'égaliser, à cinq contre trois, restent lettre morte. A la surprise générale, Brest fait plus que jeu égal avec les Dragons, donnés superfavoris du championnat. Raymond n'est pas à la fête sur des frappes de Oprandi et Tikhonov. Ce dernier égalise superbement à la 12è minute. Le public exulte. L'ambiance n'a rien à voir avec le match de gala du week-end dernier contre la Biélorussie. Le constat, à la fin de la première période, est éloquent. Il plaide largement en faveur des Brestois, auteurs de 17 tirs contre 11 à leurs adversaires.
Brest revient
Le début de second tiers est tout aussi équilibré, même s'il tourne à l'avantage des Normands qui reprennent l'avantage sur un rebond (Provencher, 28è). Ces derniers font, il est vrai, preuve d'une grande maîtrise collective qui se traduit par un 3è but inscrit à nouveau par Doucet (38è). Le sort de la rencontre parait alors définitivement scellé en faveur des Dragons. La surprise sera donc totale lorsque Brest, contre toute attente, reviendra à égalité en l'espace de 15 secondes, sur des lancers de Wikström et Y. Sadoun. Bien joué ! Le rêve d'une première victoire au RÏnkla Stadium s'estompe quand Bourdeau, sur un lancer de la ligne Bleue, redonne l'avantage à ses couleurs (3-4, 44è). Ruoen affiche définitivement sa supériorité en fin de partie, à nouveau par l'intermédiaire de Doucet (51è) et Provencher (58è). C'était prévu.