Amnéville hors sujet

 

Article du Républicain Lorrain (22 septembre 2002).

Épinal - Amnéville: 6-1 (3-0, 2-1, 1-0). Patinoire d'Epinal. 800 spectateurs. Arbitre M. Suray assisté de MM. Lagnier et Lobry. 12' (4+2+6) de prison contre Epinal. 24' (14+2+2) contre Amnéville. Pénalité de match à Karpov (16', 30'). 36 tirs (16+11+9) pour Epinal. 13 tirs (6+3+4) pour Amnéville. Les buts : Epinal : Dehaëne (13'34" (ass. Maurice), 13'59", Lukes 14'46" (ass. Mysicka). Ribanelli 24'50" (ass. Vlcek), 31'33" (ass. Regenda), Trebaticky, 38'26". Amnéville : Hamri (31'50").

L'entrée en matière des joueurs de Raphaël Marciano avait de quoi surprendre puisqu'ils restaient véritablement scotchés sur la glace, laissant les Mosellans œuvrer à leur guise en allumant trois banderilles sur Caillou en moins de deux minutes. Papelier ouvrait enfin les hostilités côté spinalien (2'20"), imité peu après par Maurice (4'09"). Amnéville devait alors se contenter de quelques contre-attaques, s'employant surtout à contenir les assauts vosgiens de plus en plus pressants. Lukes pensait avoir trouvé la faille (entre les jambes de Bock, 10'40"), mais c'est finalement Dehaëne qui ouvrait le score à la dernière seconde d'une supériorité numérique (1-0, 13'34").

Une ouverture qui avait le don de libérer les Vosgiens, lesquels ajoutaient dans la foulée une seconde unité par Ibl (2-0, 13'59") puis une troisième par Lukes, le phénoménal Tchèque (3-0, 14'46"). Les joueurs de Kouznetsov affichaient alors leurs limites et s'empêtraient comme en attestaient ces quelques secondes en surnombre sur la glace ou encore cette pénalité de match dont écopait Karpov.

Déjà privés d'Essipov, les Amnévillois soutenaient d'autant plus difficilement la comparaison que Ribanelli corsait l'addition au bénéfice de deux nouveaux palets relâchés par Yvan Bock: tout d'abord suite à un tir de Vlcek (4-0, 24'50") puis un slap de Regenda (5-0, 31'33"). Profitant d'un relâchement de la défense spinalienne, Hami surprenait Caillou (5-1, 31'50").

Le dernier tiers ne changeait évidemment plus rien aux données, si ce n'est que Trebaticky s'offrait, de la ligne bleue, un tir aussi spontanément que tendu qui transperçait la muraille adverse (6-1, 38'26"). Pour le reste, les pénalités s'enchaînaient de part et d'autre, mais aucune des deux formations ne mettaient à profit ses simples, voire doubles supériorités numériques, pour affoler les compteurs, et ce malgré une belle tentative de Budadghian, qui obligeait Caillou à détourner sur le poteau.

 

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