La punition est sévère

 

Article de L'Est Républicain (6 octobre 2002).

Malgré leur vaillance les Séquanes sont repartis avec le plein de buts. L'arbitrage "maison" de M. Bocquet ne leur a pas facilité la tâche.

ANGERS. ASG Angers bat Besançon 8-1

Dix-huit lancers à quatre : les statistiques sont sans équivoque et Angers domine le premier tiers-temps de la tête et des épaules. Oui mais voilà, dans les cages bisontines, il y a un Ménard des grands jours. Une réussite insolente lui permet de maintenir sa formation dans le match, même assailli de toutes parts. Et comme les Ducs cafouillent leur jeu de puissance, c'est l'impuissance. Le déblocage de la situation vient toutefois par l'intermédiaire du jeune Mocquard qui confirme ses récents progrès en allant seul crucifier le portier doubien (16e). Ce n'est qu'un moindre mal.

Mais la deuxième période va ruiner les efforts des Séquanes, tout se jouant à bien peu de choses : alors qu'Angers s'évertue pendant six minutes en supériorité, Dumenil a le palet de l'égalisation mais aussitôt après son échec, Ménard craque sous la pression et laisse passer un lancer de Pihant (36e).

Les sanctions pleuvent

La messe est dite et la troupe d'Alain Pivron accuse le coup d'autant que le défenseur Samuelsson écope d'une sévère pénalité de match. Elle tombe une nouvelle fois dans la foulée (3-0, 36e).

Au cours de l'ultime tiers-temps, M. Bocquet, l'arbitre central, se déchaîne et accumule les sanctions. Besançon n'y est plus et s'écroule littéralement avec cinq nouveaux buts locaux. "Ce soir on a joué contre Angers et contre le corps arbitral, tempêtait Alain Pivron. Mes joueurs ont la colère. Encore une fois les arbitres sont passés à côté d'un bon match. Avant on faisait encore partie des six équipes pouvant disputer la coupe Magnus, maintenant c'est presque fini pour nous." Cette gageur se fera en tous les cas sans Galati et Inkinen "coupés" pour insuffisance de résultats. Le Slovaque Tropalski et le Tchèque Kuubis arriveront en début de semaine pour les suppléer.

 

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