La colère tourangelle

 

Article du Bien Public de Dijon (14 octobre 2002).

Robert Millette, le coach tourangeau était fou de rage suite à la décision des arbitres de stopper la rencontre contre Dijon, samedi soir : "Les Dijonnais n'ont vraiment pas mis de la bonne volonté. Au contraire, Neckar a tout fait pour creuser des trous devant son but. Effectivement, la glace était un peu abîmée aux alentours des cages, cependant, ailleurs, elle était en excellent état. Sans la mauvaise attitude des Dijonnais, cela se serait bien passé. Je n'ai pas non plus aimé le comportement de Maric qui n'a cessé de 'pleurer'. On dominait sérieusement (8 lancers à 1), ils savaient que ce n'était qu'une question de temps. Eux, pensaient qu'ils avaient gagné la rencontre du fait de son arrêt, mais ils ne connaissent rien au règlement. Croyez-moi, ils vont revenir à Tours, et ils vont payer le prix !"

Quant au président dijonnais, Claude Brigand, il s'en réfère maintenant à la commission nationale sportive : "C'est elle qui dans un délai de 15 jours décidera si on doit retourner à Tours. Sincèrement, je ne l'espère pas. Une troisième solution est envisageable à savoir nous envoyer sur une patinoire de repli comme cela avait été le cas il y a trois saisons de cela où, au lieu d'aller à Amnéville, nous avions joué à Epinal. On nous accuse de tous les maux de la terre, je tiens à préciser les choses : tout d'abord ce ne sont pas les Dijonnais qui ont décidé d'arrêter la rencontre mais bien les arbitres. D'autre part, j'ai discuté juste avant le match avec mon homologue, M. Bonneau, et il était tout à fait conscient du problème. Il est ridicule de nous tenir responsables de cette péripétie qui n'a fait plaisir à personne."

 

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