L'heure du départ ?

 

Article de L'Est Républicain (16 octobre 2002).

Après le mieux ressenti devant Rouen, le BHC devra cette fois confirmer en ramenant deux points du déplacement à Dijon. La relance est à ce prix.

BESANÇON. Gagner enfin. En deux mots seulement, la mission proposée ce soir au BHC pour son déplacement à Dijon est fixée. Car tout autre résultat condamnerait finalement les Séquanes à attendre la deuxième phase du championnat pour se refaire une santé.

Mais pour l'heure, Alain Pivron n'a pas abdiqué, malgré les vents contraires, toute ambition. Si le challenge proposé à sa formation s'est encore compliqué avec une cinquième défaite concédée samedi face à Rouen, la bonne résistance de son équipe l'a quelque peu rasséréné. Apparemment, l'ambiance plus favorable qui s'est rétablie avec le départ de plusieurs joueurs (Galati, Frank, Inkinen...) n'a pas fondu comme glace au soleil.

Le redressement amorcé appelle cependant désormais une confirmation chiffrée. Le coach bisontin, toujours convaincu que son groupe a de l'avenir, veut lui profiter du court voyage en Bourgogne pour relancer la machine : "C'est un nouveau départ à prendre. En quatre matches, il nous faut prendre huit points pour rester dans la course aux play-off. Deux à Dijon mercredi, deux samedi chez nous contre Dunkerque et tout redeviendrait possible. Il faudra bien que ça passe un jour ou l'autre..."

Dijon bien armé

Mais si Dijon n'a pas l'aura des équipes jouées par le BHC depuis le début de saison, les Bourguignons ont tout de même de quoi contrarier les desseins des Séquanes et de leur mentor. Et le report de leur match à Tours, arrêté après une dizaine de minutes de jeu en raison d'une glace impraticable, leur permettra ce soir d'être dans un état de fraîcheur plutôt enviable.

En dépit du départ du Russe Chesterikov, licencié pour des fautes de comportement, la formation de Daniel Maric conserve ainsi fière allure avec l'excellent Miroslav Pazak (5 assistances, 4 buts en quatre journées) pour animer l'attaque dijonnaise, un remarquable gardien en la personne de François Neckar et un défenseur intraitable comme Ivan Borsyk.

C'est dire si les Bisontins, qui espèrent eux enregistrer à temps la qualification des Tchèques Sûbr et Kuubis, devront patiner à leur meilleur niveau pour décrocher leur premier succès de la saison. Puisque le moral reste bon, pourquoi ne pas y croire ?

François Ruffin

 

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