L'ASGT égalise in extremis

 

Article de La Nouvelle République (17 octobre 2002).

Dunkerque - Tours 3-3 (1-0 ; 1-1 ; 1-2)
Arbitres : MM. Calamoneri, Bataille et Hauchart.
Pénalités pour Dunkerque : 46’ ; pour Tours : 49’. Pénalité de match au tourangeau Eizenman.
Buts pour Dunkerque : Cooper (4’, 39’ et 44’) ; pour Tours : Pulscak (35’ et 60’), Supuka (41’).

Les Diables noirs ont obtenu le partage des points sur le fil à Dunkerque en marquant à 15 secondes de la fin. Les prolongations n’ont rien donné.

Bien que diminués par la double absence de leurs attaquants de pointe, Becuwe et Boschetti , les Corsaires étaient bien décidés à démontrer qu’ils avaient leur place dans la cour des grands, même si, depuis le début du championnat, les résultats ne plaident guère en leur faveur.

Aussi la venue de Tours, peu à l’aise hors de ses bases, était de nature à donner aux hommes de Stéphane Sabourin des idées pour créer un premier exploit : autrement dit, débloquer le compteur au niveau des victoires.

D’entrée, et en allant chercher leur adversaire dans leur propre zone de défense, les Dunkerquois firent rapidement le siège des buts de Hiadlovsky, lequel, après avoir étouffé une percée de Saint-Amant, fut tout heureux de récupérer en deux fis le slap de Bardet.

Cooper tenta à son tour sa chance mais en vain avant de prendre sa revanche dans la minute suivante. Servi par Trabach, le Canadien ne laissait cette fois aucune chance au portier tourangeau (1-0). Un but qui permettait aux locaux de mener au score et ce pour la première fois de la saison. Un avantage qui faillit être doublé peu après mais Delbarre, de retour au club après deux saisons d’absence, manquait son dernier geste.

Vexés, les Diables noirs se mirent à durcir le jeu et Aspblad dut se montrer autoritaire pour mettre à mal les percées de Gamelin, Ilavski et de Supuka. Ce coup de chaud passé, les enfants de Jean-Bart reprirent le jeu à leur compte et ne parvenaient pas à faire fructifier leurs acquis. Krisk, par deux fois, manquant de réalisme dans le dernier geste.

Dunkerque tient le choc

Dès la reprise, et ne parvenant pas à leurs fins, les équipiers de François Gleize n’eurent d’autres ressources que de multiplier les actes d’anti-jeu. Seulement, à vouloir pourrir la situation, la sentence se retourna contre eux, Eizenman se retrouvant aux vestiaires.

Dans un premier temps, les pensionnaires de la patinoire Michel-Raffoux tentèrent d’en profiter mais Saint-Amant, pas plus qu’N’Guyen, ne parvinrent à prendre en défaut la défense tourangelle. Côté visiteurs, Bohunicky puis Decaens firent passer le grand frisson, mais Aspblad était bien décidé à ne rien laisser passer.

Seulement, après que Trabach eut manqué d’un cheveu un centre de Bardet, Pulscak d’un tir rasant, parvenait à prendre en défaut la vigilance du portier du HGD (1-1).

Si tout était à refaire, les Maritimes ne mirent pas bien longtemps à réagir et, peu avant le second repos, les copains de Fred Pena reprenaient l’avantage, Bardet servant Copper dont le tir puissant transperçait la garde de Noël qui venait de prendre la succession de Hiadlovsky (2-1).

L’entame du dernier tiers-temps allait jeter un froid chez les supporters locaux, Supuka sur une remise de Konopka remettant les compteurs à zéro (2-2). Mais il était dit que cette soirée devait être celle de Cooper, l’ex-sociétaire de Toronto, suite à une passe de Krisak réussissant le hat-trick (3-2).

Dans la foulée, Krisak eut la possibilité de faire le break mais l’ex-attaquant de Cergy vit son penalty détourné par Noël. Cependant, les locaux, qui pensaient tenir leur premier succès, allaient être rejoints à quinze secondes du coup de sifflet final, Pulscak contraignant les deux formations à jouer les prolongations, lesquelles s’avérèrent stériles (3-3).

 

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