Les Scorpions n'ont pas tremblé

 

Article de L'Alsace (20 octobre 2002).

Le Hockey Club de Mulhouse est logiquement venu à bout de Gap sur la patinoire haut-alpine.

Face à un bloc défensif compact, recroquevillé devant l'impeccable Lukes, les Scorpions alsaciens se sont très vite rendus compte hier soir que l'affaire n'allait pas être aussi simple. Du moins au départ. Même si, à peine l'entame amorcée, sur un rythme qui en disait long sur les intentions mulhousiennes, Ballet, opportuniste, trouvait la faille et battait Lukes de près, 0-1 (1'39''). Le ton était donné, mais la messe encore loin d'être dite. En effet, dans la foulée, soucieux de gérer au plus vite une avance encore plus confortable, Coqueux et ses pairs décidaient de redoubler d'activité sur la glace. Par des assauts répétés, privant leurs adversaires du moindre temps mort. Mais dépositaires à la perfection d'un système bien huilé à l'intérieur de leur zone défensive, les Rapaces gapençais érigeaient devant les velléités visiteuses une véritable ligne Maginot infranchissable. Il en alla ainsi durant la quasi totalité du tiers. Quasi seulement, car 1'19'' avant le premier coup de sirène, sur un contre et face à un repli mulhousien privé d'une unité, Roussin Bouchard ajustait Burnet d'un slap lointain mais décisif (1-1). Une égalisation à vous mettre en rogne au sortir d'une domination aussi importante, mais hélas infructueuse pour les Scorpions. C'est toujours à la vitesse grand V et pas avares de leurs efforts que les Alsaciens entamaient le deuxième tiers des opérations. Une fois encore, mais en supériorité numérique sur le coup, ils étaient rapidement récompensés. Chassard était passé par là, la récompense n'était pas volée : 1-2 (24'58''). A ce classique attaque-défense, les Scorpions rajoutaient rapidement grâce à Larsson une unité à leur compteur : 1-3 (29'38''). Rendant les choses plus conformes au débat. A l'instar du 4e but pour le moins habile, inscrit par Aimonetto dans la foulée, 1-4 (34'23''), du 5e signé Coqueux, 1-5 (36'42'') et du 6e concrétisé par Cruz (1-6). Le TGV mulhousien venait d'avoir raison du repli défensif gapençais. A 3 contre 5 dès la 3e du dernier tiers, les Scorpions sont baladés dans leur zone défensive et offrent au haut-Alpin Ravoire l'occasion de panser quelque peu les plaies gapençaises (45'23''). Un but aussitôt suivi d'une cascade de mauvais gestes sanctionnés par une pénalité de match contre le Mulhousien Ablad et 2 pénalités de méconduite pour les Gapençais Vidal et Ravoire. La suite du duel géré par les Scorpions, n'entraînait plus aucun changement à un but près inscrit par Ruokonen. Mulhouse conservait son statut de leader invaincu.

 

 

Chaud le derby

Article de L'Alsace (20 octobre 2002).

Etoile Noire Strasbourg - Dauphins Epinal 4-2. Patinoire du Wacken. 650 spectateurs. Les tiers-temps : 2-0, 1-1, 1-1. Les buts pour Strasbourg : Saarinen (ass. Meideros) 2e, Brau-Arnauty 10e, Kyte 37e, Saint Marc (ass. Kyte) 55e. Pour Epinal : Gehin 25e, Dornin (ass. Anthony) 45e.

Pour son premier match à domicile de la saison et après quatre victoires en championnats, les Strasbourgeois ont réussi leur retrouvailles avec leur public en remportant dans la douleur un derby très accroché. Jouant physique d'entrée, les Alsaciens surprennent leurs hôtes et ouvrent la marque après deux minutes de jeu par Saarinen. Le premier tiers-temps est de très haut niveau et l'Etoile noire double la mise par Brau-Arnauty. La suite sera hélas plus mouvementé, le match se durcit et les Spinaliens reviennent par deux fois à un seul but des Strasbourgeois. Heureusement à cinq minutes de la fin, Saint-Marc délivre ses coéquipiers et ses supporters en réalisant le break : 4-2 score final.

 

Retour aux articles d'octobre 2002