Dans la douleur

 

Article de l'Est Républicain (6 janvier 2003).

Les Bisontins ont du attendre les tous derniers instants de la partie pour arracher la victoire. Mais que ce fut dur.

Les Diables Rouges de Briançon devaient se méfier à domicile des Séquanes avec leur armada étrangère. Mais par tradition, il est toujours délicat de s'imposer dans le "chaudron" de René-Froger.

Avec près d'une heure de retard due au corps arbitral, la rencontre débutait sous les sifflets du public briançonnais. Les deux équipes n'avaient guère le temps de s'observer puisque les locaux ouvraient le score moins d'une minute après le coup d'envoi (0'52) puis doublait la mise dans la minute suivante. Le match était bel et bien lancé.

Après ce démarrage plus que balbutiant, Besançon reprenait progressivement ses esprits et surtout son jeu. Très bien organisé en défense, les Séquanes résistaient bien aux contres alpins et manquaient de justesse l'occasion de réduire le score à la 15e minute. Mais c'était sans compter sur la "vista" du gardien adverse. Le premier tiers-temps se terminait sur un avantage franc de Briançon avec deux buts d'avance. Il était inutile d'imaginer les propos tenus par l'entraîneur bisontin au retour dans les vestiaires...

Le message a du bien passer puisqu'à la reprise, Besançon réussissait en supériorité numérique à marquer pour la première fois par Subr (22'36). Sans se déconcentrer, les Bisontins ne baissaient pas la garde. Ils étaient récompensés de leurs efforts à la 30e grâce à Kadlec qui égalisait (2-2). Ribanelli pour Briançon reprenait l'avantage sur un slap qui clouait sur place Menard sur sa ligne. Moins d'une minute plus tard (33'31), Tremblay égalisait pour Besançon. Le jeu était totalement débridé et surtout de meilleure qualité depuis une dizaine de minutes. Trois minutes plus tard, les Séquanes prenaient pour la première fois l'avantage (4-3). Déchaînés, les Briançonnais égalisaient à nouveau à moins de deux minutes de la fin de cette deuxième période un peu folle.

Besançon avait nettement atteint son objectif dans ce deuxième tiers-temps à savoir revenir au score et être dominateur avec pas moins de quatre buts inscrits pour seulement deux en face.

Un final à suspense

La dernière période ne devait pas décevoir tant le résultat final demeurait incertain. Le troisième tiers-temps aussi étrange que cela puisse paraître en voyait aucun but inscrit... jusqu'à cinq minutes de la fin du match où les Francs-Comtois parvenaient à reprendre - peut-être définitivement ? - l'avantage (5-4). Les visiteurs avaient réalisé à cet instant de la rencontre l'essentiel. Il suffisait à présent de bien gérer cette mince avance jusqu'à la 60e minute et en hockey cela est le plus délicat. Justement, à la dernière seconde Briançon pensait avoir égalisé. Il s'ensuivit une confusion générale mais la victoire revenait bel et bien aux hommes d'Alain Pivron.

 

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