Les Albatros passent la première

 

Article du Télégramme de Brest (6 janvier 2003).

L'essentiel, voilà ce qu'ont assuré samedi soir, sur la glace du Rïnkla Stadium, les Albatros. Une première victoire, mais arrachée dans la douleur, Brest jouant à se faire peur face à des Basques, certes pas géniaux mais qui n'ont jamais baissé les crosses.

Pas question pour autant de faire la fine bouche sur ce bon départ mathématique des coéquipiers de Timo Kulonen. Surtout, chaque point pris vaudra cher dans cette poule Magnus et il suffit pour s'en convaincre de lorgner sur les résultats serrés, dans l'ensemble, de la première journée.

Une question de physique

"Ce soir, on n'était pas bien en forme", précisait ainsi, de son fort accent russe, le coach brestois Sergueï Toukmatchev, conscient que ses joueurs venaient de réciter la gamme entière du match de reprise. "Heureusement, l'équipe avait de la motivation, c'est ce qui a fait la différence", reprenait-il encore, ayant bien à l'esprit que son collectif n'a réellement dominé Anglet que sur de courtes périodes étalées sur les trois tiers temps. Tout est donc une question de physique, de fêtes de fin d'année à éliminer, cela pouvant expliquer les trois réalisations pas très claires concédées par la défense des Albatros. L'entraîneur brestois ne pouvait que l'admettre. "C'est vrai, on prend des buts bêtes mais on a essentiellement manqué de réalisme".

Rendez-vous à Mulhouse

Il est vrai que plus d'une fois samedi, les hockeyeurs de la cité du Ponant ont eu l'occasion de se mettre à l'abri, Sergueï Toukmatchev résumant assez bien le sentiment général : "Brest doit gagner ce genre de partie plus facilement".

Mais si une contre-performance locale avait eu lieu ce week-end, les pensionnaires du Rïnkla n'auraient pu s'en prendre qu'à eux-mêmes tant les Orques d'Anglet n'ont jamais semblé capables d'inverser la tendance, à savoir vaincre. L'égalisation aurait bien pu pourtant surgir dans les dernières secondes, mais sur un coup de toute façon tordu. Il n'en a rien été et les Albatros ne méritaient pas, dans tous les cas, un tel final.

Une impression aussi partagée par le coach basque et ancien brestois, Robert Ouellet : "Nous n'avons pas été assez présents sur leur but mais je n'ai rien à reprocher à mon équipe, elle s'est bien battue".

De son côté, dans l'air glacial de la nuit de janvier, son homologue Sergueï pensait déjà au voyage du 11 janvier à Mulhouse. Attention, en Alsace, il fait aussi très froid...

P.S.

 

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