Garder le bon Gap...

 

Article de l'Est Républicain (25 janvier 2003).

Une troisième victoire contre Gap avant d'être exempt la semaine prochaine permettrait à Besançon de s'installer dans le haut du classement. Pas forcément évident.

BESANÇON. Depuis quelques mois, Besançon et Gap semblent promis à se rencontrer assez fréquemment. La promotion des Séquanes dans le Super 16 n'aura finalement rien changé puisque les deux formations se retrouveront ce soir dans le cadre de la poule National. Si l'on ne peut, une fois encore, manquer de rappeler qu'Alain Pivron est un ancien de l'école gapençaise, l'essentiel se situer ailleurs.

Pour les locaux, l'équation est relativement simple. Après deux victoires consécutives (à Briançon et contre Dunkerque), suivie d'un revers à Tours, les hommes d'Alain Pivron voudront battre Gap ce soir non seulement pour faire un pas de plus vers le maintien, mais également pour aborder la semaine prochaine (où ils seront exempts) dans une relative quiétude.

Ce scénario, ils l'ont envisagé depuis quelques semaines déjà. Le coach bisontin n'a jamais caché qu'il craignait ces play-off dans la mesure où il considérait les forces en présence très proches les unes des autres. La preuve, Angers, avant-dernier, qui avait pourtant fait bonne impression dans la poule Nord, présumée supérieure par la vox populi, est avant-dernier. Justement, les Ducs d'Angers ont connu leur dernière défaite à... Gap (5-4). La confirmation que tout est effectivement possible dans cette poule.

Le style de Gap

Les Gapençais avaient déjà donné du fil à retordre à Tours lors du match d'ouverture, ne cédant que l'ultime tiers-temps. A l'issue de ce match équilibré, le Tourangeau François Gleize lâchait dans les colonnes de notre confrère la Nouvelle République : "Gap, c'est du jeu à l'ancienne, avec quelques dinosaures du hockey français qui jouent sur l'antijeu, l'accrochage, tout ce qu'ils peuvent rafler autour d'eux".

Les Séquanes savent ce qui les attendent. En tout cas, ils ont volontairement oublié de leurs mémoires les deux résultats de la précédente saison. Victorieux à Gap (1-6) en octobre 2001, ils avaient récidivé à la patinoire La Fayette en janvier 2002 (5-3). Mais cela n'a plus grande signification aujourd'hui. Ce dont ils sont persuadés par contre, c'est qu'ils devront être à cent pour cent s'ils veulent garder leurs distances avec un adversaire qui n'a finalement que deux points de retard.

Constamment menés au score (4-2, 27e) à Tours, les Francs-Comtois ont cependant eu l'infime mérite de ne rien lâcher et de s'accrocher avec opiniâtreté. Le genre d'état d'esprit susceptible de leur valoir encore des satisfactions. Dès ce soir contre Gap ?

 

Retour aux articles de janvier 2003