Tout ça pour ça...

 

Article de l'Est Républicain (26 janvier 2003).

Les Bisontins ont laissé passer leur chance dans un match qui était à leur portée. Séquence regrets...

Si on s'attendait à ça ! Le BHC avait donné des signes tangibles de sa remise à niveau depuis quelques temps. Et personne n'aurait pu prévoir une aussi laborieuse mise en route.

Aussi le cinglant 2-0 (buts de Turcotte et Vidal) infligé en moins de cinq minutes avait-il le plus mauvais effet sur une assistance qui s'attendait au contraire à ce que son équipe préférée produise du jeu. Mais bon, cette entame de jeu défavorable aurait pu être rédhibitoire il y a encore quelques semaines, ce n'est plus vraiment d'actualité.

Le temps en fait pour les protégés d'Alain Pivron de reprendre leurs esprits et d'inverser la tendance. A l'origine, et surtout à la conclusion de cette révolte, on trouvait Karel Kadlec dans tous les bons coups. Réduction du score tout d'abord, mais Subr et Drizk avaient aussi apporté leur écot, égalisation ensuite en donnant une passe décisive à Kubis, l'avantage enfin en faisant la décision seul pour marquer le troisième but. Tout cela en moins d'un quart d'heure. C'est ce qui s'appelle reprendre les choses en main.

Cette réaction d'orgueil était ternie toutefois par l'égalisation obtenue par Lallemand pour les Gapençais qui n'entendaient certainement pas se laisser maltraiter sans réagir.

Kadlec donne l'avantage au BHC

Est-il encore utile d'écrire que ce match était lancé sur de bonnes bases ? Et même si le score n'évoluait plus de la même manière lors du second tiers-temps, cela ne reflétait en aucun cas la volonté à chaque fois renouvelée des différents acteurs de faire évoluer la marque. Mais, soit les qualités indubitables des gardiens (Ménard et Lukes), soit la maladresse ou la malchance, rien ne semblait devoir changer dans une seconde période cependant toujours attrayante. C'était sans compter sans l'intenable Kadlec qui, encore une fois, se trouvait à point nommé pour faire pencher la balance en faveur des siens à trente secondes de la sirène (4-3).

Les événements auraient pu devenir on ne peut plus favorables pour les Séquanes à partir de ce moment là. D'autant plus que Billard trompait encore une fois la vigilance du pourtant impeccable Lukes, seulement sept minutes après l'entame du dernier tiers-temps. Mais bizarrement, les Bisontins abandonnaient des principes de jeu tout simples à seulement quelques minutes de la fin. La sanction était immédiate. Konstantidinis puis Vidal marquaient dans la même minute (58e) et conduisaient les deux équipes à la prolongation.

Bien sûr, le ton montait d'un cran dans cette prolongation où se multipliaient les expulsions. Si bien que Gap se retrouvait à trois joueurs de champ contre quatre Bisontins, mais plus rien ne devait être marqué. 

 

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