Une victoire laborieuse

 

Article du Républicain Lorrain (16 février 2003).

Malgré une bien modeste prestation, le MAHC a renoué avec la victoire et c'est bien là l'essentiel.

Patinoire d'Amnéville. 150 spectateurs. Arbitres MM. Surey et Magnier et Melle Sueva-Torribio. Tiers temps : 1-0, 2-1, 1-1. Minutes de prison : Amnéville 30', Valence 34'.

AMNÉVILLE - Marqueurs : Essipov (1), Karpov (1), Prihoda (1), Bertrand (1).

VALENCE - Marqueurs : Heinz (1), Oliver (1).

Entamée sur un rythme soutenu, la rencontre voyait les deux formations se neutraliser et manquer surtout d'inspiration devant le but adverse. Au milieu de la période, les Valentinois se retrouvaient pendant près de deux minutes à cinq contre trois mais Vokurka et la défense amnévilloise se montraient intraitables et au terme d'un excellent mouvement collectif, le MAHC ouvrait le score par Essipov assisté de Prihoda (13e).

Le scénario restait identique au deuxième tiers avec deux équipes éprouvant les pires difficultés à se mettre en position favorable et les deux gardiens passaient jusque-là une soirée relativement tranquille. Le Suédois Pettersson, côté valentinois, et le Tchèque Pesek, pour Amnéville, essayaient bien de réveiller leur troupe. En vain. Deux fois consécutivement en supériorité numérique, les Galaxians restaient muets devant la cage visiteuse.

La troisième supériorité devait cependant être la bonne. Un très bon travail d'Essipov permettait à Karpov de doubler enfin la mise (38e). La riposte valentinoise ne tardait guère. Trente secondes plus tard, Heinz profitait d'un flottement dans l'arrière garde mosellane pour réduire le score (38e). Vexé, Amnéville repartait de plus belle et Prihoda, d'une frappe croisée en pleine lucarne, portait le score à 3-1 (39e).

Face à une défense amnévilloise étrangement passive, Valence revenait à une longueur au début du troisième tiers grâce à Oliver, totalement oublié devant l'infortuné Vokurka (45e). Hélas, cela ne réveillait guère les ardeurs des Galaxians qui, à leur tour à cinq contre trois, demeuraient désespérément stériles. Pesek avait beau multiplier les missiles, rien n'y faisait. A deux minutes de la fin, Valence prenait le risque de sortir son gardien pour évoluer à six joueurs de champ. Une judicieuse interception voyait alors Bertrand aller marquer dans le but vide pour clore la marque (59e).

H. K.

 

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