Les finalistes ont joué leur match sans concession

 

Article du Dauphiné Libéré (17 mars 2003).

Villard et Anglet, prévoyant de se retrouver mardi pour un tout autre enjeu, celui de la Coupe, n'ont pas réussi à se départager. Rendez-vous est donc pris mardi à la patinoire d'Annecy pour une finale qui promet.

Villard - Anglet 3-3 (0-0, 1-1, 2-2)

Patinoire André-Ravix, à Villard. 900 spectateurs.

Arbitrage de M. Durand assisté de MM. Velay et Véricel.

Villard-de-Lans : Billieras (Bourgey) 27 min 24 s, Métro (Millar, Karhula) 41 min 11 s, Piché (Karhula) 58 min 48.

Anglet : Borie (Daramy) 20 min 25 s, Garbocz (Dostal) 45 min 57, Amsellem (Saintonge, Larrieu) 50 min 47.

Pénalités : pour Villard-de Lans, 4 fois 2 minutes ; pour Anglet, 9 fois 2 minutes.

Avant de s'affronter dans une finale inédite, mardi soir à Annecy, Villard et Anglet se sont retrouvés en répétition hier soir. Pour le compte de l'avant-dernière journée de la poule Magnus. L'enjeu avait évidemment des vues sur la finale de Coupe de France, et 60 minutes d'efforts étaient à pourvoir. Le tempo imposé était villardien. Du moins, le jeu. La réponse angloye, elle, était plutôt basée sur le coup d'épaule appuyé. L'engagement, en tout cas, sentait bien la générale: Filatrault ne trembla vraiment que deux fois en quatre minutes face à Roh et Lepers. La réponse des Orques aux Ours serait donnée dès l'entame du deuxième tiers puisque 25 secondes suffirent. Borie frappait fort et donnait l'unité d'avance. Réaliste l'Hormadi ! Ce but eut pour effet de donner plus de mordant aux Ours prêts à répondre du tac au tac.

Il ne restait que vingt minutes à faire pour départager les deux clubs appelés a se retrouver dans 72 heures. La psychologie d'ascendant n'eut pas cours. Métro enfourna palet et gardien au fond du filet basque pour le 2-1 après seulement une minute dans cette (presque) ultime période. Mais décidément, on ne voulait rien céder. Le dextre Polonais Garbocz, s'employait à replacer 1e compteur à parité. Et cela cinq minutes avant que Amsellem ne donne l'avantage aux Orques. 3-2 à 50 min 47 s. À l'occasion de la dernière prison, Piché lâchait un missile de volée conduisant à une prolongation inévitable.

On n'allait pas se quitter de sitôt, décida le Canadien omniprésent, hier soir. Cinq minutes de supplément ne départageaient pas les deux camps, façon de prévoir une finale à couteaux tirés. À mardi...

L. B.

 

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