Les Scorpions de retour !

 

Article du Bien Public de Dijon (23 mars 2003).

En déplacement à Dijon pour le dernier match de la saison régulière, les hockeyeurs mulhousiens ont brillamment renoué avec le succès. Vainqueur 7-2, le HCM affrontera Amiens en demi-finale.

Le rideau s'est baissé sur la glace dijonnaise à l'issue d'un remarquable spectacle entre Mulhousiens et Dijonnais. Plus rapides, plus opportunistes en un mot plus fort, les Scorpions se sont logiquement imposés mais les Ducs n'ont pas à rougir et terminent la saison la tête haute. Mulhouse démarre plein pot ce match. Toutefois, sur la première incursion dijonnaise dans le camp adverse, Smidriak s'échappe, centre pour Barica, c'est l'ouverture du score (1-0, 1'59). Dans la foulée, les Scorpions réagissent. Ainsi, après un somptueux arrêt de Neckar sur un tir de Wikström, le portier dijonnais s'avoue vaincu sur une imparable tentative de Michou, impeccablement servi par Croz (1-1, 2'41). Quel rythme ! Les visiteurs imposent leur patte sur la rencontre. Aussi plusieurs situations chaudes se font jour devant la cage bourguignonne. Sur l'une d'entre elles, le palet titille la ligne de but... Personne n'est là pour le pousser dans la cage désertée (5'43). Les hommes de Daniel Maric s'en tirent à bon compte.

Mulhouse enchaîne, sur une supériorité alsacienne la rondelle navigue dangereusement devant Neckar, Aimonetto, traîne et concrétise le cadeau de la défense locale (1-2, 9'06). Symbole de la supériorité mulhousienne en ce début de rencontre, alors que les Ducs sont en power play, ce diable d'Aimonetto carotte la rondelle et pose une mine sur le poteau dijonnais (10'32). Cependant, par le biais d'une nouvelle supériorité, les locaux forcent leur destin, Bussat tente sa chance, le palet heurte le bras de Lhenry et rentre (2-2, 12'35). Pas malheureux les Dijonnais ! Sur une nouvelle offensive visiteuse, Ollila sert Aimonetto, l'international français réalise un véritable show au nez et à la barbe des défenseurs dijonnais, puis, en déséquilibre trompe Neckar d'un joli slap (2-3, 17'51). Normal ! Neckar sauve les meubles peu après. La pause intervient. Superbe !

Michou fait son numéro

Les Mulhousiens repartent de plus belle. Guibet en prison, Pazak sous pression derrière sa cage, tergiverse, se fait subtiliser le puk par Aimonetto, puis, glisse la rondelle à son compère Bilbao, celui-ci, seul devant les buts dijonnais fait le break en deux temps (2-4, 23'22). Tout de suite après, Dijon trouve la barre transversale sur sa route. Ce n'est qu'un leurre puisque ce sont les Scorpions les plus dangereux. Michou bénéficie d'une extrême passivité de la défense des Ducs et crucifie Neckar fou de rage (2-5, 27'20). Les Dijonnais sont vexés, Gillet (29'01) rate d'un cheveu la réduction du score... Dugas bute sur Lhenry (30'54). Les Dijonnais essaient encore mais en vain. Le CPHD manque cruellement de percussion et d'audace si bien qu'en fin de période, ils n'arrivent pas à exploiter un cinq contre trois. Dès la reprise de l'ultime période, une boulette défensive locale profite à Michou qui s'offre au passage un joli coup du chapeau (2-6, 41'40). Mulhouse rallonge la sauce par Bilbao, histoire de bien enfoncer le clou. Plus rien n'est à signaler. Le score final est lourd, trop lourd même mais il y avait incontestablement une classe d'écart entre ces deux formations.

 

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