La France retrouve l'élite

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (21 avril 2003).

La France retrouvera la saison prochaine l'élite mondiale qu'elle avait quittée en 2000, après sa victoire face à l'Italie hier à Zagreb, lors du dernier match des Championnats du monde de division 1.

Seule équipe invaincue de ce Mondial, la France, avec quatre succès et un nul, termine en tête de son groupe devant la Norvège, grande favorite avant le tournoi. "C'est la joie totale", commentait à chaud le manager de l'équipe de France, Nano Pourtier. "Il y avait beaucoup de nervosité mais l'équipe a lutté jusqu'au bout." Les joueurs du Finlandais Heikki Leime se sont imposés 1 à 0, à l'issue d'un match nerveux face à des Italiens qui n'avaient plus rien à espérer.

Buteur mulhousien

La France entamait la rencontre crispée, récoltant notamment trois pénalités. Mais les Transalpins ne purent en tirer profit. Plus disciplinés en début de deuxième tiers-temps, les Français allaient ouvrir le score grâce au Mulhousien Richard Aimonetto, avec une assistance de Benoît Bachelet. Les Italiens jouaient de manière de plus en plus agressive, écopant de nombreuses pénalités, dont deux coup sur coup à l'entame du dernier tiers-temps. Mais à 5 contre 3, les Français fébriles n'arrivaient pas à faire le break.

Lhenry décisif

La France conservait finalement son petit avantage, grâce notamment aux 33 arrêts du gardien Fabrice Lhenry, encore un joueur de Mulhouse, auteur d'un match "à nouveau phénoménal" selon Nano Pourtier, qui ajoute. "Le match fut difficile. Les joueurs ont manqué des passes. C'est un grand moment, on a tous chanté la Marseillaise dans les vestiaires. Cela récompense le travail de toute une équipe, du staff, des entraîneurs. Maintenant pour l'année prochaine, il faudra voir ce que la fédération est prête à nous accorder. Mais en attendant, c'est la fête."

Jean-Louis Millon (vice-président de la Fédération française des sports de glace en charge du hockey sur glace) enchaîne : "Ce fut un match pénible pour les nerfs, crispant. On s'attendait peut être à un match un peu plus facile face à l'Italie. Rejoindre l'élite, qu'on n'aurait jamais dû quitter, prouve que la préparation des joueurs, quoiqu'on en dise, n'était pas si mauvaise que ça. Notre montée, on la doit également à l'excellente performance de Fabrice Lhenry, le gardien, qui a fait des prouesses, et à l'unité de l'équipe."

 

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