Épinal et le Super 16

 

Article de la Liberté de l'Est (15 mai 2003).

Luc Tardif, où en êtes vous de vos tractations pour une éventuelle montée d'Epinal en élite ?

Tout d'abord, nous avons travaillé en commun avec M. Maurice. Nous avons exposé de part et d'autre nos arguments dans un climat dépassionné. Je trouve que nous avons travaillé en bonne intelligence. Pour l'instant, le dossier spinalien est entre les mains de la commission de gestion pour y être étudié. Il reste encore quelques étapes avant d’arriver au bout. Nous avons un calendrier à respecter, il reste des points de passage obligés. Et puis M. Maurice doit rencontrer les collectivités locales le 16/05. Dorénavant, lui comme moi, connaissons parfaitement les données.

Justement, quel est l’avis de la commission de gestion sur les finances spinalienne ?

La commission de contrôle et de gestion étudie le cas de tous les clubs et pas seulement celui d’Épinal jusqu’à la fin du mois de mai. En ce qui concerne Epinal, les chiffres sont bons et le budget présenté pour la saison prochaine tient la route. Donc l’avis de la commission est favorable, on peut en conclure que les choses sont en bonne voie pour une montée d’Épinal. Maintenant la commission se réunit le 20 mai prochain pour donner un avis définitif.

L’aspect financier était l’un des problèmes d’Épinal. Qu’en est-il d’une éventuelle prime de montée ?

C’est vrai que l’on a réfléchi à des solutions pour donner un coup de main aux clubs qui montent. Cela ne concernera pas uniquement les clubs montant de D1 mais aussi ceux qui viendront de la D2. De ce fait, il y a de fortes chances pour que l’on instaure une subvention à la montée. Elle entrera en vigueur dès septembre. Cependant Épinal ou Nice seront concernés par cette disposition dès cette année. Le montant ne sera pas dévoilé mais ce principe de subvention va être voté car nous voulons faire les choses de manière démocratique et collégiale. Nous ne voulons pas retomber dans les travers du passé.

Quelles sont les échéances à venir amenant à la décision définitives ?

Nous avons du temps mais il ne faut pas tarder non plus. Il y aura une réunion de la commission de gestion le 20 mai prochain pour faire le point sur tous les clubs, notamment ceux qui avaient des difficultés l’an passé comme Anglet ou Grenoble. À partir de là, nous aurons une idée plus précise de la situation. Je dois aller à Nice le 19 mai car la problématique n’est pas la même que pour Épinal. Ensuite le 23 mai, nous aurons une réunion avec les membres du directoire du Super 16 pour ratifier le calendrier. Je pense que l’annonce officielle de la montée des spinaliens pourrait se dérouler le 25 mai.

L’an dernier nous avons voté un championnat pour trois ans. Nous ne reviendrons pas en arrière mais il y aura des aménagements. Pour l’instant nous faisons des simulations de calendrier. Nous sommes vigilants car nous ne voulons pas de grosses incohérences.

 

Par cette déclaration, Luc Tardif a démontré une nouvelle fois son attachement à la formule actuelle mais fait aussi preuve d’une certaine ouverture d’esprit. De ce fait, la formule avec deux poules géographiques sera conservée, mais l’instauration de séries avec quarts de finale, demi-finales et finale est plus que jamais à l’ordre du jour. Les autres aménagements seront par exemple, une coupe de France élargie aux clubs de Division 2. Si le projet est encore dans les cartons, il est tout prêt d’en sortir.

D’autre part, Luc Tardif veut aussi dégager des dates pour les stages de l’équipe de France. Les matchs en semaine seront probablement réduits par rapport à l’année passée.

Enfin, à la recherche d’une lucarne télévisée depuis des lustres, la FFSG va conclure dans les jours à venir un accord avec Sport+. Diffusant les images du championnat du monde, la filiale de Canal+ va retransmettre trois affiches durant la saison régulière ainsi que la finale Magnus, la finale de coupe de France et les rendez-vous internationaux.

 

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