Briançon mieux préparé à souffrir

 

Disons-le tout net, la saison du retour de Briançon en Ligue Magnus a été une véritable catastrophe. Le bilan de 3 victoires seulement - et 10 points marqués - en 44 rencontres fut extrêmement maigre. Pour trouver un total aussi faible dans l'élite du hockey français, en tenant compte du nombre de parties disputées et du passage à la victoire à 3 points, il faut remonter à Dunkerque dans le Super 16 en 2003/04. Le moral de l'équipe est vite descendu dans les chaussettes et l'entraîneur de la montée Claude Devèze a été licencié après une série noire de quinze défaites pour commencer le championnat.

Devèze a ensuite tiré ce constat en fin de saison dans le Dauphiné Libéré : "La situation devenait intenable car j'étais seul à tenir le navire, n'ayant plus d'appui au sein du club. C'est d'ailleurs moi qui ai provoqué la réunion après la défaite à Mulhouse. C'est très difficile en tant qu'homme, beaucoup plus qu'en tant qu'entraîneur d'ailleurs, de ne plus avoir de soutien. [...] Il fallait du temps pour laisser éclore les jeunes Français. Je pense à des gars comme Sarlin ou Bonnardel, qu'on n'a plus vus en fin de saison. Ils se sont éteints doucement. [...] Briançon a récupéré ensuite des étrangers qui n'avaient pas de boulot depuis le mois d'avril. Il ne fallait donc pas s'attendre à des miracles… L'équipe championne en D1 était d'ailleurs pour moi d'un meilleur calibre que celle de cette saison. Il y avait une base mais il fallait être patient d'autant qu'il n'y avait pas de relégation."

Il est bien sûr permis de penser qu'un coach démis de ses fonctions cherche à se dédouaner, mais le discours de Devèze pose des questions intéressantes. L'effectif était-il vraiment moins bon qu'en D1 ? Sur le papier, quand même pas. Mais la différence n'était sans doute pas assez nette - avec une équipe qui avait certes remporté les play-offs mais connu une saison irrégulière au niveau inférieur - pour espérer franchir une telle marche de niveau. Les dirigeants du club ont partagé le même constat. L'équipe n'avait pas assez de métier pour affronter ce qui l'attendait en Ligue Magnus. Certains joueurs avaient le niveau technique mais pas la volonté de se faire violence dans une situation difficile (tel Evan Richardson plus à son aise ensuite à Amiens où il était mieux entouré).

L'appel à la patience est difficile à entendre dans un club qui ne cesse de perdre, mais beaucoup de gens partageaient ce raisonnement et regardaient Briançon de loin avec circonspection, voire inquiétude. On savait les Diables Rouges endettés : perdu pour perdu, ne fallait-il pas privilégier le redressement financier ? Ils ont consommé un total de 33 joueurs et 3 gardiens. Parmi eux, 14 joueurs étrangers différents, donc autant de transferts internationaux à payer. Tout cela a un coût, qui s'ajoute au changement d'entraîneur. Le club n'est vraiment passé en mode "économie" qu'à la clôture des transferts, fin janvier, quand le meilleur attaquant Calder Brooks a été cédé à Angers à la limite des transferts (en même temps que le blessé Dinda rentrait se soigner dans son pays).

Les Diables Rouges ont communiqué en fin de saison sur un bénéfice prévisionnel de 20 000 € grâce aux départs anticipés. C'est déjà bien, et cela a été possible en partie parce que les supporters sont restés fidèles malgré les résultats en berne, évitant au club de tomber dans un cercle vicieux. Mais ce n'est pas suffisant. On pressentait que le passage devant la CNSCG serait compliqué. Le club a écopé de 3 points de pénalité avec sursis pour non-respect des mesures d'encadrement, il est sous contrôle des mutations et il devra réaliser un résultat de 45 000 € pour la saison 2020/21.

Dans son mea culpa de fin de saison, le président Guillaume Lebigot a reconnu une erreur, celle d'avoir voulu faire l'économie d'un poste de manager général. La Ligue Magnus requiert une personne présente au quotidien pour gérer et coordonner l'ensemble des aspects administratifs et la communication du club. L'ancien responsable matériel Christophe Lapointe a donc été nommé à ce nouveau poste à plein temps.

Le rôle de directeur sportif, incluant les relations avec la réserve de D3 et le hockey mineur, est confié à Éric Medeiros : le Canadien, qui a remplacé Devèze en novembre dernier dans le contexte difficile que l'on rappelait, pourra cette fois préparer son groupe dès le début de saison, sans devoir redresser une situation compromise. Pour autant, c'est la première fois que Medeiros se retrouve à constituer un effectif professionnel. La mission est ardue : faire mieux que l'an passé avec une enveloppe budgétaire plus faible. Débuter comme "recruteur" dans ce contexte, sans avoir encore l'expérience des pièges à éviter, n'a rien d'une sinécure. Il faut en plus repartir presque d'une feuille blanche car il ne reste que cinq joueurs présents au coup d'envoi de la saison dernière : Igier, Plouffe, Ruel, Sarlin et Quentin Fauchon (qui sort d'une saison presque blanche après une blessure à l'épaule).

Comme une odeur de fauve

On comprend que Medeiros se soit méfié des miroirs aux alouettes et ait d'abord cherché des joueurs dont il connaissait parfaitement les caractéristiques sportives mais aussi humaines. L'ancien entraîneur-adjoint de Lyon, qui n'était resté sans travail que deux mois après la mort des Lions, a donc rapidement fait de Briançon un repaire d'anciens pensionnaires de la patinoire Charlemagne. Et personne ne s'en plaint dans les travées de René-Froger, bien au contraire.

Hormis Brooks, les seuls jokers vraiment performants la saison dernière ont été des ex-Lyonnais : Jiri Klimicek (arrivé avant Medeiros) en défense et Sébastien Delemps en attaque. Ce dernier a même dépassé les attentes : attendu comme un travailleur discret de quatrième ligne comme à Lyon, le Valentinois s'est vu confier des responsabilités offensives supérieures du fait des blessures et a inscrit 8 buts - soit plus qu'en six saisons de Ligue Magnus et de division 1 - en à peine 16 matches. Certes, ce pourcentage de réussite astronomique de 23% en saison régulière (8 buts en 35 tirs) n'est pas reproductible. Mais Delemps a parfaitement incarné ce que son coach voulait insuffler. Rappelons d'ailleurs que Delemps a débuté en senior, chez lui à Valence, dans le même vestiaire que Medeiros, qui était capitaine des Lynx et se vit confier l'entraînement de l'équipe en fin de saison, comme un premier avant-goût de sa reconversion.

Ce même état d'esprit, Éric Medeiros savait le retrouver en Quentin Berthon, joueur collectif et plein de hargne dont les capacités comme centre de quatrième ligne ne sont plus à prouver. Il dispose aussi en Olivier Richard d'un second gardien à l'attitude toujours positive. Ce rapatriement des ex-Lyonnais s'est étendu aux joueurs étrangers puisqu'il comptait en recruter pas moins de quatre, les défenseurs Pavel Charnaok et Slavomir Tomko ainsi que les attaquants Matus Matis - recruté par le LHC l'été dernier - et Ryan Verbeek. Autant de joueurs qui avaient des trous récents dans leurs CV, ce qui les rendait abordables pour le budget briançonnais. Le recours aux anciens de la maison lyonnaise ne suffit néanmoins pas à constituer une équipe, d'autant qu'ils ne donnent pas tous leur accord. Antoine Bonvalot, qui aurait dû être le gardien numéro 1 des Lions avant la fin que l'on sait, a reçu meilleure offre d'Anglet. Pierre Robert, que Medeiros a utilisé comme joker polyvalent en défense et en attaque l'an passé, a entre-temps préféré Gap. Même concernant les quatre étrangers, la stratégie n'a fonctionné qu'à moitié : Matis - qui sort d'une longue convalescence - et Verbeek se sont tous deux décommandés en août pour raisons personnelles.

Il ne reste donc que les deux arrières : le géant biélorusse Pavol Charnaok, qui n'a pas trouvé de contrat l'an dernier et avait déjà négocié avec Medeiros en cours de saison, et Slavomir Tomko. La forme de physique du Slovaque interpelle moins : il avait certes arrêté le hockey pendant un an, mais il a démontré sa détermination à reprendre. Au début de la saison passée, en effet, Tomko a contacté son club formateur Zvolen pour rechausser les patins. Il a fait toute la préparation, mais il a ensuite attendu plus d'un mois de championnat avant qu'on lui offre enfin un contrat, en s'entraînant tous les jours dans l'intervalle. La rigueur et la combativité de Tomko seront indispensables.

La défense reste en effet le point d'interrogation majeure de cette effectif briançonnais, d'autant que Charnaok et Schmitt sont blessés en ce début de saison. Or, le junior Charles Schmitt (19 ans) semblait le pari majeur de développement chez les Diables Rouges. Le petit frère de Paul Schmitt, Montpelliérain d'origine mais adopté dans les Hautes-Alpes (leurs parents se sont installés à La Bâtie, près de Gap sur la route de Briançon, pour accompagner meurs fils dans leurs carrières naissantes de hockeyeurs), est un espoir reconnu du hockey tricolore : intégré en équipe de France des moins de 20 ans avant même d'avoir fini son bail avec les moins de 18 ans, il aurait certainement disputé son troisième Mondial U20 en décembre prochain si celui-ci n'avait pas déjà été annulé par la pandémie. Son développement dans cette saison-charnière se jouera donc exclusivement à Briançon : très bon patineur, réfléchi pour son âge, Schmitt doit encore s'étoffer physiquement et gagner en régularité.

Medeiros a aussi fait appel à deux joueurs de Jesenice, le club entraîné par Mitja Sivic (dont il fut l'adjoint à Lyon pendant trois ans). L'attaquant Urban Sodja est un joueur complet, qui protège bien son palet grâce à son bon gabarit et qui sait s'adapter à des rôles différents. Son impact offensif dans son club d'origine était néanmoins inférieur à celui de Jaka Ankerst (ancien joueur de Briançon et de Lyon), il s'agit donc d'un attaquant de complément mais pas d'une arme offensive majeure. Le défenseur Nik Grahut avait un temps de jeu très faible dans son précédent club Ljubljana, mais Sivic l'a fait monter jusqu'en deuxième paire la saison dernière. Il a progressé et a encore du potentiel, mais il ne faut pas lui en demander trop vite trop, ce qui fut le cas avec certains jeunes.

Il est néanmoins indéniable que Briançon est une bonne place pour gagner en temps de jeu. Thibaut Farina ne devait plus jouer qu'avec l'équipe-réserve, on l'a finalement vite rappelé pour pallier les blessures. Son engagement physique reste utile. Cela vaut aussi pour Kévin Igier, même si ses pénalités parfois inutiles ont coûté cher l'an passé. Même s'il ne fait pas l'unanimité du fait de certaines erreurs défensives récurrentes, l'expérimenté Igier garde la confiance de Medeiros, qui lui a confié la préparation physique de l'équipe - un enjeu majeur pour le coach canadien - aux côtés de Valentin Michel (encore un ancien joueur de Lyon, qui a proposé ses services aux espoirs du club du rugby du LOU quand le LHC a disparu). Les absences en défense ont valu au Evan Andraud se retrouver titulaire dès son arrivée. Quantitativement, Briançon a de quoi compléter ses lignes avec ses juniors comme Stefano Aschettino et Jakub Sedlak (fils de l'assistant-coach) qui joueront le reste du temps avec la formation de division 3.

Cet ascenseur possible avec l'équipe-réserve vaut aussi en attaque avec des joueurs formés au club comme Guillaume Michelon, le junior Bastien Colomban et le retour récent de Jérémy Aymard. Ce dernier ne fait toutefois que remplacer Florentin Lardy, qui a annulé sa venue pour raisons personnelles et qu'on aurait observé avec intérêt après sa belle saison en division 2 (15 points en 18 matches avec Annecy avant sa blessure).

La quête d'un vrai premier trio

En attaque, Briançon ne manque pas de joueurs de devoir qui peuvent assurer les tâches de l'ombre. Il y en a même un de plus avec Armand Jayat : cela fait deux saisons que l'ailier haut-savoyard - mine de rien - finit avec le meilleur +/- de l'équipe de Cholet en division 1. Que vaut cette statistique ? On le saura sur la distance d'une saison de Ligue Magnus. Le rude passage dans l'élite, les joueurs français de Briançon l'ont vécu l'an passé. Bien sûr leurs fiches négatives ont été abyssales, mais il ne fallait pas s'attendre à autre chose dans le contexte. Ils ont été surexposés. Nicolas Ruel a gardé la bonne attitude pour progresser et peut s'affirmer sur la troisième ligne et en infériorité numérique, rôle dans lequel il est utile. Sa qualité de tir limitée n'autorise guère à lui en demander plus. Après les départs des offensifs Mathieu André et Lucas Bonnardel, Hugo Sarlin se retrouve en revanche comme le joueur français le plus à même de compléter le top-6 offensif en cas de besoin. Après avoir inscrit 9 buts la saison de ses vingt ans, c'est aussi le plus jeune des titulaires et celui qui a la plus forte marge de progression.

Mais ce n'est pas à eux de mener l'attaque. Pas plus qu'à Félix Plouffe, seul étranger conservé, capitaine et leader très apprécié dans le vestiaire. C'est un centre extrêmement important dans les deux sens de la glace, mais on sait que son pointage offensif restera limité. Tout se jouait donc dans le recrutement des attaquants majeurs, ceux qui feraient la différence et pour lesquels il fallait réserver la part la plus importante du budget. Le président Lebigot l'avait reconnu sans peine dans le Dauphiné Libéré : "Notre premier bloc n'avait même pas le niveau de troisième bloc des équipes adverses." L'enjeu fort du recrutement estival résidait là.

Briançon a retenu une solution assez consensuelle avec la piste finlandaise. Jussi Nättinen, après son passage par Reims en D1 à plus d'un point par match en 2014/15, il a acquis une autre stature en retournant chez lui en Finlande : auparavant joueur de l'ombre dans une équipe qui cherchait - et décrocha - la montée en élite (KooKoo), il est revenu comme capitaine de l'Hermes Kokkola avec des stats de plus en plus flatteuses aux côtés du petit ailier Samu Markkula, un ancien international junior qui est même devenu le deuxième pointeur de Mestis en 2018/19. C'est donc un duo complémentaire qui se reconstitue dans les Hautes-Alpes. Le bémol, c'est que Nättinen devait déjà être la clé de voûte du recrutement d'Anglet l'été dernier... et qu'il avait été retranché à l'issue de la pré-saison, se recasant en Pologne.

Un autre possible centre majeur a été engagé, en sortant beaucoup plus des sentiers battus. Ignat Zemchenko fait partie de ces hockeyeurs ukrainiens qui - après un passage en Espagne où jouait son père - se sont exilés en Russie pour faire carrière. Il a vécu quelques vicissitudes, notamment au Severstal, où il dut reverser une partie de son salaire dans un système de racket - ou de solidarité selon le point de vue - qui engendra une enquête policière à l'époque. Il a effectué un beau Mondial junior 2012, assistant notamment un but de Nikita Kucherov lors d'une demi-finale folle contre le Canada et accumulé 244 matches de KHL dans des petits clubs (Cherepovets et Novokuznetsk). Un joli cursus qui soulève la traditionnelle question d'adaptation des joueurs russes, à laquelle s'ajoutent des complications administratives. Zemchenko a des problèmes de visa et n'est toujours pas là. Le club ne désespère pas mais explore des alternatives.

Comme plusieurs championnats ne reprendront peut-être jamais (ECHL, EIHL britannique), il n'est pas impossible de trouver des joueurs. Parfois, les feuilletons se terminent bien. C'est le cas avec la recherche de l'autre ailier pour le premier trio. Ce devait d'abord être Ryan Verbeek, un des rares joueurs avec de l'impact offensif pendant la difficile dernière saison lyonnaise (qui s'était prématurément terminée pour lui car il avait aggravé une blessure au poignet lors d'une bagarre à Amiens). Verbeek s'était encore blessé à la main l'an passé en SPHL. Quand il s'est désisté, il a été remplacé par une solution peut-être plus sûre, Mathieu Guertin, alors censé quitter Gap. Mais Guertin s'est rétracté quand les Rapaces lui ont fait une offre plus convaincante.

Les Diables Rouges auraient pu ruminer ce comportement jugé déloyal (mais les clubs eux-mêmes profitent parfois de la période d'essai pour se défaire d'un joueur et en prendre un autre au meilleur rapport qualité/prix). C'est peut-être finalement un mal pour un bien puisqu'ils ont engagé à sa place David Rutherford. Il devait être l'an passé la recrue offensive numéro 1 de... Lyon bien sûr. Les Lions avaient joué un seul match amical avant d'être interdits de compétition, c'était justement contre Briançon et Rutherford avait mis un but. Ses stats de très haut niveau en élite britannique (178 points en 166 matches) placent évidemment de très gros espoirs sur ses épaules.

Il y a toutefois un autre joueur qui aura encore plus de responsabilités, c'est le gardien Patrick Munson. Lui aussi avait été performant en Grande-Bretagne, il y a deux saisons à Nottingham, mais c'était en tant que second gardien dans un des meilleurs clubs du pays. Que ce soit en junior, en université ou en pro, il a toujours évolué dans des équipes de haut de tableau. Il n'a jamais été bombardé comme il risque de l'être à Briançon. Il ne faudra pas être juste bon, il faudra plus : Blazek n'a pas démérité mais il n'a pas "volé" de points. C'est un homme de défis, qui a la compétition dans l'âme comme tout Américain, mais il faut aussi qu'il tienne la distance physiquement avec son style explosif et agressif qui n'hésite pas à quitter sa cage. Cela commence malheureusement mal : lors d'un match de préparation contre Grenoble à Vaujany, le nouveau gardien briançonnais a reçu un violent choc dans le dos et est au repos pour au moins deux semaines avec une entorse des cervicales, laissant Olivier Richard débuter.

Briançon n'est donc vraiment pas épargné par les ennuis avant cette nouvelle saison. Les joueurs d'Éric Medeiros semblent toutefois mieux préparés physiquement et mentalement que l'an passé à ce qui les attend. Ils le sont peut-être plus que leurs adversaires qui disent tous viser les play-offs : eux ont l'humilité de ne revendiquer que le maintien. Ils savent que la saison sera longue, qu'il faudra se serrer les coudes, et ils y sont prêts.

Marc Branchu

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Chpt 2019/20  MJ  Min.   Moy.     %
 1 RICHARD Olivier       26/08/1996  188  80  Angers             Mulhouse     FRA-1    8   262   2,74   89,5%
53 DAVOUT Titouan        05/03/2002  180  70  Colmar             Briançon     FRA-1    1     4   0,00  100,0%
                                                                 Briançon 2   FRA-4    9 
59 MUNSON Patrick        25/04/1995  188  86        (Américain)  New./F.W./Or. ECHL   17   937   3,59   89,1%

Défenseurs

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Chpt 2019/20  MJ   B   A Pts   +/-  Pén
 8 IGIER Kévin           04/03/1987  181  85  Rouen              Briançon     FRA-1   35   2   5   7   -33 126'
13 FARINA Thibaut        05/08/1993  180  82  Briançon           Briançon     FRA-1   19   0   4   4   -19  18'
                                                                 Briançon 2   FRA-4   17   6  11  17        12'
21 SCHMITT Charles       17/04/2001  179  73  Montpellier        Gap          FRA-1   18   1   2   3   -2    4'
                                                                 Marseille    FRA-2    6   0   2   2   +7    0'
24 ANDRAUD Evan          20/07/2000  185  77  Clermont           Clermont     FRA-2   21   0   2   2   -6    8'
27 ASCHETTINO Stefano    27/07/2002  177  69  Briançon           Briançon     FRA-1   12   0   0   0   -16   2'
                                                                 Briançon 2   FRA-4   18   3   7  10        42'
28 SEDLAK Jakub          27/09/2001  183  73  Villard (Slovaque) Kosice       SVKjr   22   1   4   5   -3    2'
47 GRAHUT Nik            09/09/1997  178  82          (Slovène)  Jesenice     AUT-2   43   4  11  15   +4   22'
                                                                 Jesenice     SLO-1   14   2  11  13         8'
50 TOMKO Slavomir        16/11/1983  183  90         (Slovaque)  Zvolen       SVK-1   31   2   5   7   -1   28'
82 CHARNAOK Pavel        28/09/1986  196  99       (Biélorusse)  ---------------- n'a pas joué ----------------

Attaquants

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur     Club & Chpt 2019/20  MJ   B   A Pts   +/-  Pén
10 DELEMPS Sébastien     15/01/1992  172  79  Valence            Briançon     FRA-1   20   8   2  10   -11  18'
17 FAUCHON Quentin       28/05/1993  185  85  Viry               Briançon     FRA-1    8   0   1   1   -6    2'
18 MARKKULA Samu         27/02/1994  175  76       (Finlandais)  Sport Vaasa  FIN-1    6   0   2   2   -2    2'
                                                                 Hokki/Hermes FIN-2   35  12  17  29   +3    6'
19 BERTHON Quentin       25/01/1990  175  75  Lyon               Brest        FRA-2   24   6   9  15   +4   18'
22 RUEL Nicolas          15/09/1996  185  86  Villard            Briançon     FRA-1   44   1   9  10   -33  83'
23 SODJA Urban           21/11/1991  190  97          (Slovène)  Jesenice     AUT-2   42   7  18  25    0    8'
                                                                 Jesenice     SLO-1   14  15  11  26        18'
29 COLOMBAN Bastien      27/02/2002  189  85  Briançon           Anglet 2     FRA-4   10   5   4   9         4'
40 MICHELON Guillaume    09/08/1994  175  65  Briançon           Briançon 2   FRA-4   16  15  14  29        46'
63 SARLIN Hugo           03/07/1999  190  90  Grenoble           Briançon     FRA-1   37   9   6  15   -39  28'
74 JAYAT Armand          28/12/1996  179  76  Chamonix           Cholet       FRA-2   26   5   5  10   +8   33'
88 AYMARD Jérémy         19/01/2000  180  70  Briançon           Angers       FRA-1    5   0   0   0    0    0'
                                                                 Angers 2     FRA-4   12   8  11  19         6'
91 NÄTTINEN Jussi        15/07/1987  180  79       (Finlandais)  Nowy Targ    POL-1   51  15  19  34    0   16'
92 ZEMCHENKO Ignat       24/04/1992  189  97            (Russe)  Perm/Ta./KRS RUS-2   35   4  14  18   +4   24'
93 PLOUFFE Félix         29/08/1993  186  81         (Canadien)  Briançon     FRA-1   43   6  13  19   -48  45'
97 RUTHERFORD David      30/04/1987  176  81         (Canadien)  Debrecen     HON-1   11   7   5  12   +6    6'

Entraîneur : Éric Medeiros (CAN, 43 ans), assisté de Daniel Sedlak (SVK, 49 ans).

Départs : Jiri Blazek (G, 35 MJ à 89,1%), Raphaël Sanyas (G, 17 MJ à 83,9%), Jiri Klimicek (D, 2+11, Jastrzebie, POL), Colin Morillon (D, 0+4, Marseille, FRA-2), Evan Stoflet (D, 1+3), Quentin Scolari (D, 0+2, Villard-de-Lans, FRA-3), Lubomir Dinda (D, 0+0, Dunkerque, FRA-2), Loïc Chapelier (D, 0+0, Briançon 2, FRA-4), Mathieu André (A, 12+9, Nantes, FRA-2), Fabien Métais (A, 5+11, Tours, FRA-2), Lucas Bonnardel (A, 3+14, Gap), Pierre Robert (A, 3+6, Gap), Darren McCormick (A, 6+5), Tommy Mele (A, 1+9), Alexis Svitac (A, 0+0, Cholet, FRA-2).

 

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