Mars 2005 : anecdotes

 

Qui c'est celui-là ?

Les play-offs sont le moment où les entraîneurs usent de petits trucs pour déstabiliser l'adversaire. Greg Poss, sélectionneur de l'équipe d'Allemagne et entraîneur de Nuremberg, a joué ainsi un vilain tour à son collègue de Mannheim, Stéphane Richer. Celui-ci s'était mis dans les tribunes pour repérer les lignes de son adversaire lors de l'échauffement du deuxième match du quart de finale, mais il a vu des joueurs se présenter sous des maillots colorés d'entraînement... sans être identifiables. Le règlement oblige pourtant que les hockeyeurs portent un numéro, mais il ne précise aucune condition de taille ou de visibilité. Et avec de tout petits numéros placés sur les manches, Nuremberg était en règle. Les visiteurs ont gagné cette manche, mais ils ont quand même été éliminés en six rencontres.

 

 

Les citations du mois

* spécial Piotr Vorobiev *

 

Rubrique exclusivement consacrée à Piotr Vorobiev, l'entraîneur du Lada Togliatti qualifié pour la finale de la Superliga russe. Est-il un affreux jojo qui veut ouvrir l'ère de l'anti-hockey et abolir le spectacle ? Le débat s'engage... (citations toutes tirées de Sport Express)

"À mon avis, toutes les équipes en Russie essaient de jouer en attendant les erreurs adverses. Simplement, le Lada y arrive mieux que les autres." Lubos Bartecko, attaquant du Dynamo Moscou (qui retrouvera Togliatti en finale).

"On ne peut que respecter le travail fait à Togliatti par Piotr Vorobiev. On dit que toutes ses équipes suivent un schéma défensif, mais ce n'est pas totalement vrai. Il y a une certaine beauté dans son jeu. Il faut juste apprendre à la voir." Nikolaï Soloviev, entraîneur du Metallurg Novokuznetsk (éliminé en quarts par le Lada).

"Si le spectateur veut voir des buts, il lui faut pour son équipe un entraîneur comme Bykov du CSKA. Il joue autant qu'il donne à l'adversaire. Seulement, voyez-vous, entre jouer et gagner, il y a une énorme différence. Bykov ne la comprend pas encore, parce que c'est encore un enfant dans notre métier. Une équipe pour qui chaque point vaut de l'or n'a pas le droit de perdre un match en menant 2-0 voire 3-0. Combien y a-t-il eu de cas similaires !" Piotr Vorobiev lui-même.

"Je ne considère pas que mon adhésion au hockey offensif soit une erreur. Ma philosophie du sport, c'est de permettre aux joueurs de démontrer du hockey offensif et spectaculaire qui plaît aux spectateurs, sans oublier, bien sûr, la défense. Le CSKA a toujours été célèbre pour cela, et il serait étrange que moi, un de ses disciples, je suive le style, par exemple, du Lada. Quel est l'intérêt du hockey pour le public ? Le résultat et le spectacle. La tâche d'un entraîneur, c'est de combiner les deux. Il va sans dire que le résultat prime, mais je ne crois pas que les 0-0 et 1-0 fassent plaisir aux spectateurs, dont nous dépendons." Vyacheslav Bykov, qui répond.

 

 

Le mois précédent (février 2005)

Le mois suivant (avril-mai 2005)

 

Retour au sommaire