Résultats du championnat finlandais

La SM-Liiga regroupe les treize meilleures équipes de Finlande dans un championnat de cinquante-six matches au terme duquel les six premiers sont qualifiés pour les quarts de finale, alors que les quatre suivants disputent des barrages pour accéder aux deux places restantes. Il n'y a plus de match nul, les cinq minutes de prolongation étant suivies de séances de tirs au but en cas d'égalité. À noter aussi que la Finlande participe au programme de l'IIHF d'échanges d'arbitres avec la Russie, la Slovaquie, la Suisse, la Suède, l'Allemagne et la République Tchèque.

Mais la principale nouveauté est que la ligue n'est plus fermée. Le conseil d'administration de la SM-Liiga a décidé qu'il y aura une promotion à la fin de la saison, mais pas de relégation, pour porter la ligue à 14 clubs. D'où l'intérêt de Jokinen et Timonen à rejoindre Kalpa Kuopio en fin de saison. Les critères de sélection seront sportifs, mais aussi politiques apparemment, car le club devra avoir les infrastructures nécessaires (patinoire récente et grande... Tiens, Kuopio en a justement ouvert une) et ne pas être dans l'agglomeration d'Helsinki. Les saisons suivantes, il y aura à nouveau une montée et une descente par an, en fonction des mêmes critères (en gros, on prend le premier de Mestis et on voit si sa place de est justifiée et s'il pourrait suivre le rythme de la SM-Liiga, sinon on annule, et on n'y pense même pas si le dernier de la SM-Liiga est un club historique qui a juste raté sa saison)... ce qui pousse beaucoup à penser que ça ne sera pas appliqué dans les faits tous les ans, voire pas souvent.

Pour la première fois depuis plus de vingt ans, la saison 2003-2004 avait couronné une équipe extérieure à l'un des trois bastions du hockey finlandais (Tampere, Helsinki, Turku) avec la victoire finale pour les Kärpät d'Oulu, le club le plus septentrional de Finlande, face à TPS Turku. À l'autre bout de la hiérarchie, les Pelicans de Lahti terminaient logiques derniers avec de tels ennuis financiers qu'ils ont fait planer le doute d'une faillite quelques temps.

Avec le lock-out de la NHL, il y a eu et il y aura encore du mouvement tout au long de la saison avec tous types de contrats. Pour autant, le championnat ne semble pas beaucoup plus relevé que l'an passé, comme c'est le cas chez les voisins russes et suédois qui ont vu une avalanche des stars dévaler dans leurs championnat, et les équipes vont quasiment toutes chercher chez les Tchèques et les Canadiens un renfort pour gagner respectivement en technique et en hargne.

Le sacre des Kärpät Oulu a consacré l'entraîneur Kari Heikkilä qui est parti pour un nouveau challenge en Russie, chez l'ex-champion Lokomotiv Yaroslavl. Il est remplacé par Kari Jalonen, bien connu chez les Dragons de Rouen, qui devrait garder le même style offensif.

Vladimir Machulda, le Tchèque qui a fait gagner le Jokerit en 2002 et Kärpät l'an dernier, a également succombé aux sirènes de la Superliga russe. Grosse perte, surtout qu'il faut y ajouter l'arrêt de Brett Lievers et les départs de Brad Smyth et du Tchèque Martin Stepanek, artisans de la victoire 2004. Il reste cependant une ossature très solide autour de Niklas Bäckström dans les buts, Jari Viuhkola et Petr Tenkrat en attaque, Sakari Palsola le capitaine, Ari Vallin et Mikko Lehtonen en défenseurs offensifs, Jussi Jokinen et Mika Pyörälä en avants polyvalents.

Des joueurs très efficaces à qui il faut ajouter Eero Somervuori de retour d'AHL, Viktor Ujcik du Sparta Prague et surtout le Suédois Michael Nylander pour le lock-out qui renforcera encore davantage la puissance de feu offensive et fera des Kärpät d'Oulu un des plus sérieux prétendants à sa propre succession. Le défenseur international Janne Niinimaa est venu pour une pige de sept matches en novembre 2004 et reviendra probablement en 2005 si le lock-out se poursuit (un séjour plus prolongé impliquerait de payer ses impôts en Finlande...).

Kärpät Oulu, fondé en 1946.

Budget : 5,14 M€. Raksila : 7090 places. Gabarit moyen : 1,82 m pour 87 kg. Moyenne d'âge de 23,9 ans.

Le Jokerit Helsinki, plus gros budget de SM-Liiga, a vécu une grosse désillusion en se faisant sortir en quart de finale l'an dernier, malgré des changements d'effectifs multiples en cours de saison. Réaction logique qui conforte le Jokerit dans son image de club sans âme (bien qu'il forme en réalité de nombreux excellents joueurs) : départs de Todd Warriner, Sami Helenius, Markus Helanen, Sean Bergenheim, Teemu Laine, soit l'essentiel du premier bloc. Ils ont été remplacés par les anciens joueurs du grand Jokerit qui ont bien marché dans les autres clubs pendant que le Jokerit se plantait. Le capitaine Juha Lind (Sodertälje), Petri Varis (Tappara), Toni Dahlman (Ilves), Kari Martikainen (Rapperswil) reviennent à Helsinki avec le surpuissant Quinn Hancock (Lukko) et sont des valeurs sûres qui devraient permettre au Jokerit de retrouver son rang, et un jeu en supériorité numérique digne de ce nom.

Le poste de gardien échoie à l'Américain Tim Thomas, éblouissant en début de saison, et Brian Campbell arrive de Buffalo pour le lock-out.

Jokerit Helsinki, fondé en 1967.

Budget : 5,48 M€. Hartwall Areena : 13665 places. Gabarit moyen : 1,83 m pour 87 kg. Moyenne d'âge de 25,7 ans.

Les joueurs du HPK Hämeenlinna, que l'on surnomme les Hockey Playing Knights (en référence à la ville qui abrite une forteresse médiévale), n'en finissent pas de surprendre d'année en année. L'an dernier, ils ont (encore) fait une très belle saison et ont fini avec l'impressionnant trio Kärpät-TPS-HIFK. Il faudra faire aussi bien cette saison, voire mieux que cette troisième place à laquelle l'équipe semble abonnée (six en huit ans).

La perte de Markko Tuulola et surtout du maître à jouer Tony Virta (tous les deux en Suisse) laissait craindre le pire mais le recrutement a été très impressionnant : les avants Josh Holden, Riku Hahl et Jani Rita ont traversé ou retraversé l'Atlantique, tandis que l'attaquant Jani Hassinen (champion de Suède avec HV 71) et le défenseur à tout faire Veli-Pekka Laitinen (Brynäs) se sont contentés de traverser la Baltique. À noter aussi l'arrivée du défenseur offensif Laamanen (Ilves) et surtout du jeune gardien Miika Wiikman, auteur d'un très bon début de saison pour suppléer le déjà très bon Joni Puurula, qui va de toute façon partir en Superliga russe à Salavat à la trêve. Il sera remplacé par l'international finlandais Mika Noronen (Buffalo)

Beaucoup de changement, mais HPK a gardé une des perles des buteurs de SM-Liiga avec Jukka Voutilainen. Le défenseur Vladimir Sicak semble jouer le rôle du Tchèque de service, auquel presque toutes les équipes engagées ont recours (avec plus ou moins de bonheur).

HPK (Hämeenlinna Pallokerho), fondé en 1929.

Budget : 3,45 M€. Rinkelinmäen jäähalli : 5000 places. Gabarit moyen : 1,82 m pour 87 kg. Moyenne d'âge de 23,9 ans.

Après la très bonne saison 2003-2004 qui a vu le TPS Turku ne céder qu'au dernier match de la finale, l'intersaison a vu les départs de Mikko Eloranta en Suisse et de Mikko Koivu qui créent un grand vide en attaque (qui n'est certes pas l'atout majeur du TPS), et celui de Jani Kiviharju vers Mulhouse, la perte d'un des rares joueurs physiques de TPS.

Jari Kauppila (Leksand) et plus récemment Tyler Bouck arrivent en attaque pour tenter de les remplacer. Il reste donc les très polyvalents Kai Nurminen et Antti Aalto devant, et Antti Hulkkonen, David Schneider et Jiri Vykoukal derrière. Défense à laquelle vient s'ajouter l'expérience de l'excellent Markko Kiprusoff, de retour pour la quatrième fois au club de ses débuts. C'est donc à nouveau avec sa défense que Turku jouera pour gagner le titre, tout du moins en attendant le retour de Saku Koivu qui reviendra dans quelques semaines lorsqu'il sera remis d'une blessure au poignet et qui donnera au TPS un nouvel élan et vrai statut de favori.

TPS (Turun palloseura), fondé en 1922.

Budget : 4,4 M€. Elysee Areena : 11820 places. Gabarit moyen : 1,81 m pour 83 kg. Moyenne d'âge de 25,2 ans.

Tout comme pour le Jokerit, la saison dernière a été une très grosse déception pour le Tappara Tampere champion en titre avec une élimination dès les barrages de qualification en play-offs, et beaucoup de changements ont donc eu lieu pour jouer le titre cette année. Mais contrairement au Jokerit, le Tappara n'a pas fait appel à ses vieilles gloires et a même perdu Petri Varis au profit justement du Jokerit.

Seul Ville Nieminen des Flames de Calgary a répondu présent et de belle manière car il a survolé les premiers matches avant de se casser le poignet, la main coincée entre son corps et la balustrade sur une charge correcte. Pour accompagner le vieux capitaine Janne Ojanen et le Suédois Stefan Öhman, sont aussi venus le Tchèque Tomas Chlubna de Severstal, le jeune Finlandais Teemu Laine (du Jokerit nauséabond de l'an dernier) et le vieux Canadien Mike Stapleton. La défense semble mieux renforcée. Jesse Saarinen de Grenoble, un moment à l'essai, n'a pas été retenu et ça se comprend quand on voit qui lui a été préféré : le rugueux défenseur offensif tchèque Robert Kantor de Kazan et le champion de Finlande avec Kärpät Mikko Myllykoski.

Tout comme le TPS avec Teemu Lassila et Tuomo Karjalainen, les gardiens Sasu Hovi et Mika Lehto à Tampere réussiront-ils à se montrer à la hauteur d'un club qui joue le titre ?

Tappara Tampere, fondé en 1955

Budget : 3,85 M€. Hakametsä : 7918 places. Gabarit moyen : 1,84 m pour 86 kg. Moyenne d'âge de 25,1 ans.

La meilleure attaque de la saison régulière et une défaite aux portes de la finale lors du dernier match contre le futur champion : le retour en force d'HIFK Helsinki est lancé depuis l'an dernier à grand renforts de joueurs talentueux et/ou médiatiques.

Cette année, c'est Lasse Pirjetä (Pittsburg), Jarkko Ruutu (Vancouver) et Marek Zidlicky (Nashville) à la faveur du lock-out qui rejoignent la pléiade de stars déjà présentes dans leur ancien club : Toni Söderholm et le rugueux mais très offensif Jere Karalahti à l'arrière, le robuste Tchèque Roman Vopat, les trois meilleurs compteurs de la saison dernière Timo Pärssinen, Kimmo Kuhta, Brett Harkins, et puis le jeune Kim Hirschovits.

En revanche, pour atteindre l'objectif qu'est le titre, il faudra que les gardiens Jan Lundell et Dave Stathos se transcendent, ou trouver de meilleures solutions devant le filet en cours de saison.

HIFK (Idrottsföreningen Kamraterna i Helsingfors), fondé en 1897

Budget : 5,4 M€. Helsingin Jäähalli : 8120 places. Gabarit moyen : 1,84 m pour 88 kg. Moyenne d'âge de 25,1 ans.

Le club le plus jeune de la ligue après Lahti fête cette saison ses 20 ans et veut bien faire pour l'occasion. Bien que neuvièmes la saison dernière, Blues Espoo s'offraient une place en play offs, grâce à leur victoire en match de barrage contre Tappara Tampere, champion en titre à l'époque. L'objectif cette saison est de faire mieux et de jouer les premières places. Janne Laukkanen profite du lock-out de la NHL pour être assistant-coach de Hannu Virta (remplacé par Pekka Rautakallio en début de saison suite aux premiers résultats catastrophiques).

Ils auront beaucoup de travail car, si le Tchèque Ladislav Kohn reste le pilier de l'attaque et de l'équipe, les excellents Drew Bannister et surtout Jan Caloun (parti pour Severstal) sont partis, remplacés par Kari Haakana (Modo) et Mika Niskanen (champion de Suède avec HV71) qui devront faire aussi bien. Il n'y a autour de Kohn que quelques éléments intéressants mais disparates comme Teemu Elomo et Olli Ahonen devant, l'expérimenté Juha Ylönen (malheureusement blessé) en homme à tout faire, le jeune gardien Jere Myllyniemi, prometteur mais qui manque encore cruellement d'endurance, et Landon Wilson, qui s'est malheureusement blessé lui aussi avec moins de gravité. Le début de saison catastrophique a poussé à recruter touts azimuts sans beaucoup plus de cohérence, avec les attaquants Donald MacLean et Ryan Malone - déjà remercié - puis Kristofer Kolanos des Phœnix Coyotes.

Blues Espoo, fondé en 1984 en tant que Kiekko-Espoo

Budget : 4,25 M€. LänsiAuto Areena : 7000 places. Gabarit moyen : 1,83 m pour 85 kg. Moyenne d'âge de 24,9 ans.

Ilves Tampere, le club de l'inépuisable légende du hockey finlandais Raimo Helminen (40 ans), sort d'une saison très correcte et aimerait bien faire la même cette année, voire avec un peu plus de réussite en play-offs. Mais si Marek Vorel n'est pas une grosse perte, Toni Dahlman aura du mal à se faire remplacer. Pour cela, les Lynx ont misés sur le lock-out avec Steve Kariya (le frère de celui qui est bon) et Patrik Stefan d'Atlanta.

La défense est renforcée autour du bon Cory Murphy avec l'arrivée du Suédois Peter Messa (Södertälje), du baroudeur Ismo Kuoppala (meilleur joueur du championnat du Danemark à Esbjerg) et du très physique Sami Helenius, devenu récemment autobiographe avec un roman sur ses combats en NHL.

Ilves Tampere, fondé en 1931

Budget : 3,45 M€. Hakametsä : 7918 places. Gabarit moyen : 1,84 m pour 87 kg. Moyenne d'âge de 24,7 ans.

Équipe de milieu de tableau l'an dernier, laminée par HPK en quatre matches dès le début des play-offs, le Lukko Rauma voudrait faire mieux cette année, en ayant recours toujours à la même stratégie de type "bûcheron"... mais amplifiée. Avec Sami Torkki, Janne Niskala, Antti Bruun, Toni Porkka et Joni Yli Torkko, Rauma dispose maintenant d'encore plus de gros bras de la SM-Liiga.

Le départ de l'excellent "power forward" Quinn Hancock devrait être comblé par la venue de Shayne Toporowsky d'Ilves, sinon pour le nombre de buts du moins pour le nombre de pénalités. Esa Pirnes des Kings de Los Angeles et Steve Larouche de Nuremberg viendront aider l'indéfectible Pasi Saarela avec un peu plus de finesse et de subtilité. À défaut de Tchèque, Rauma a recruté un Slovaque de Zvolen en la personne de Martin Bartek, doté d'un excellent tir du poignet. Outre Pirnes, le lock-out de la NHL a permis de faire venir Tomi Pettinen en arrière offensif et surtout Dwayne Roloson pour pallier les nombreuses blessures des gardiens en début de saison.

Lukko Rauma, fondé en 1936

Budget : 3,41 M€. Äijänsuo : 5867 places. Gabarit moyen : 1,86 m pour 88 kg. Moyenne d'âge de 25,5 ans.

Cela fait bien longtemps que l'Ässät Pori n'a plus connu les play-offs, et à l'instar des voisins de Rauma, Mika Toivola semble vouloir développer un jeu plus physique pour enfin y accéder et pour masquer l'absence de talent.

Marko Toivonen et Pauli Levokari apporteront un peu de poids à une défense où seul Olegs Sorokins fait bonne figure grâce à sa technique et son expérience (Slovaquie, Russie, États-Unis, Finlande et derniers championnats du monde avec la Lettonie). L'ex-Rémois et Mulhousien Antti Boman en fait les frais et se retrouve en Norvège.

Greg Classen et surtout dernièrement Jason Williams à la faveur du lock-out aideront beaucoup à faire oublier un Martin Bergeron correct parti en Suisse, pour compléter les attaquants un peu approximatifs que sont Pasi Tuominen et Marko Kivenmäki. Ils ne seront pas dépaysés puisqu'ils auront un goon derrière eux en la personne de Pasi Nielikäinen. Dans les buts, Scott Langkow est très sûr.

Ässät Pori, fondé en 1967

Budget : 2,5 M€. Isomäki : 6500 places. Gabarit moyen : 1,83 m pour 88 kg. Moyenne d'âge de 24,9 ans.

Le JYP Jyväskylä est modeste et n'est qu'au début d'une phase de développement plus ambitieuse à long terme, alors l'objectif est surtout d'accrocher les play-offs comme l'an dernier, même si l'aventure a tourné court en barrages. Ce ne sera pas évident au vu de l'inexpérience de l'équipe.

C'est avant tout une équipe très collective qui n'a vu partir aucun joueur clef à l'intersaison (car Éric Perrin ou Pierre-Claude Drouin étaient déjà partis avant). Le lock-out a permis de recruter Duvie Westcott pour rejoindre Jari Korhonen, seul joueur qui se démarque en défense pour son rendement offensif, tandis qu'à l'avant, Jarkko Immonen est un très bon centre, qui recevra en plus l'expérience cette année du Nord-Américain Steve Martins.

JYP Jyväskylä, fondé en 1977

Budget : 2,26 M€. Hippos : 4512 places. Gabarit moyen : 1,84 m pour 86 kg. Moyenne d'âge de 22,7 ans.

Le Saipa Lappeenranta fait partie des clubs de bas de tableau, et si la saison dernière avait commencé sur les chapeau de roues, la machine s'est vite enrayée pour terminer en dehors du top 10. Il ne devrait pas y avoir de changement radical cette année. Frank Banham, un excellent buteur qui connaît bien la SM-Liiga, revient du Dynamo de Moscou et apportera un peu de jus devant, car le Tchèque de l'équipe Petr Sachl, bien que l'un des meilleurs avants du Saipa, n'a pas non plus un excellent rendement.

L'arrivée des Nord-Américains Mike Gabinet et Justin Forrest n'a pas convaincu beaucoup de monde et ils laisseront encore beaucoup de travail dans les buts à l'ancienne gloire Jarmo Myllys, qui a de bons restes mais se fait de plus en plus vieux. Le départ de Pasi Nielikäinen est une bonne chose car il permettra au Saipa de jouer un peu moins souvent en infériorité.

SaiPa (Saimaan Pallo), fondé en 1949

Budget : 2,74 M€. Kisapuisto : 5000 places. Gabarit moyen : 1,83 m pour 86 kg. Moyenne d'âge de 24,6 ans.

Enfin, on termine logiquement avec un abonné des dernières places, les Pelicans Lahti, qui étaient à deux doigts de la faillite en fin de saison dernière au bout de douze ans d'existence, après l'une des pires saisons (7 victoires en 56 matches, meilleur pointeur à la 67e place) du club, conséquence d'une ligue fermée ou ceux qui ne peuvent pas suivre ne peuvent pas rétrograder.

Beaucoup de mouvement comme d'habitude à l'intersaison, mais il n'y a pas beaucoup de talent à venir piller, et c'est surtout avec le deuxième échelon finlandais et plus récemment russe (malheureusement toujours dans le même sens) que les échanges se font.

Un rayon de soleil est passé par Lahti quand le gardien international Pasi Nurminen a décidé de venir vers son club en difficulté pendant le lock-out, mais il va repartir dès la trêve vers la Russie ou la Suède (déjà découragé ?). Peut-être qu'un Ville Varakas en défense a un avenir en SM-Liiga, et que l'HIFK et ses stars l'empêchaient de s'épanouir.

Il faut voir le côté positif : le saut à skis a encore de beaux jours devant lui à Lahti.

Pelicans Lahti, fondé en 1992 (ex-Reipas)

Budget : 2,002 M€. Lahden jäähalli : 5098 places. Gabarit moyen : 1,81 m pour 84 kg. Moyenne d'âge de 23,2 ans.

Benoît Mantel

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