Rouen, objectif Europe

 

En mai, l'opportunité d'organiser de nouveau la finale de la Coupe Continentale, deux ans après le sacre du HC Martin sur l'île Lacroix, a donné l'ambition au président du RHE76, Thierry Chaix, de remporter le trophée européen. Un butin qui manque dans la vitrine du club normand des années "Fantastiques". Avec lui derrière la vitre, le club du tandem Chaix-Fournier dépasserait (effacerait ?) définitivement l'énumération de celui du siècle dernier, celui des fameuses années Dragons.

Et donc, de construire une équipe pour cela. Ces aspirations européennes laissaient présager des renforts prestigieux que le club avait annoncés. La rumeur s'est peu à peu dégonflée et la convoitise s'est raisonnée sans raison officielle. Le soufflet est retombé car les noms ronflants, laissés espérés, ont tardé à venir... au point finalement de ne jamais arriver.

Avec le recul, ces déclarations entreprenantes du printemps de Thierry Chaix avaient sans doute pour principal but d'expliquer et de faire avaler une lourde pilule aux supporters : la disparition de l'abonnement des places des matches (éventuels) de la finale de la ligue Magnus 2012. Ceci équivaut à une augmentation de tarif d'environ 20% par rapport au parcours des Dragons en 2011. Une augmentation supérieure à celles du prix de l'abonnement d'EDF, des carburants de Total, du gaz de Suez ou des péages d'autoroute de Vinci ! En plus de ce surcoût, ce système fera forcément des mécontents car il privera certains fidèles spectateurs de ces places de finale. On sait d'expérience qu'en moins de 45 minutes, il n'y a plus de place de disponible sur le site officiel, et de même aux bureaux du club. Comment réserver en priorité les places aux abonnés et leur laisser le temps de lever leurs droits de réservation lorsque les délais entre deux matches sont très courts ? De moins de deux jours ouvrables en moyenne à seulement 21 heures parfois, pour un quatrième match de série par exemple. Les abonnés sont aussi des gens éloignés de Rouen du fait de leur profession ou leur lieu d'habitation, et/ou qui n'ont pas la possibilité de monter au siège du RHE toutes les cinq minutes.

C'est donc un pari risqué sur deux points que prend Thierry Chaix. Risqué financièrement si le RHE76 ne va pas en finale. Sauf si un système de primes couvre tout ou partie du danger. Risqué aussi pour l'affluence. Un abonné frustré de finale se réabonnera-t-il ? À moins que le club ait trouvé là le moyen de brasser et de renouveler enfin sa foule d'abonnés au profit des lucratifs et moins complexes comités d'entreprises ?

Cette très grosse augmentation mathématique de 20% des tarifs (sous-entendu de la masse salariale) que l'on a vu plus haut a forcément engendré des espoirs et des rêves d'un gros recrutement... surtout que les places des matches de finale de coupe d'Europe ne font, eux non plus, pas partie de l'abonnement. Résultat : la montagne a finalement accouché d'une souris, à l'image du recrutement d'Antonin Manavian, a posteriori des déclarations de mai, puis de juillet, arrivé comme un des deux arrières à gros CV... seulement du coté des prisons alors !

Certes, entre deux, en juin, le Conseil Général de Seine-Maritime a annoncé la réduction pour moitié de sa subvention 2011, contrairement à ce que le budget de décembre 2010 du département prévoyait ("aucune baisse de subvention aux associations"). Les trois quarts de la subvention allaient au CHAR et au "sport pour tous" avec des places "subventionnées" vendues au public pour 2 ou 3 euros. Ces places, même au plein tarif, trouveront preneur car la popularité du RHE est toujours aussi grande. La restriction dans le budget du club pro peut être estimée à un ou deux mois de salaire, charges comprises, d'une recrue importante. Bref, la perte financière, aussi grosse soit elle, ne doit pas être à l'échelle de la déception du recrutement miroité.

Pour la coupe d'Europe, il faut un très bon gardien. À Minsk, le Yunost s'était fait prêter celui, estampillé KHL, du Dynamo, et cela n'a pas été du luxe. Le RHE 76 a donc vite trouvé un accord avec ses deux gardiens qui ont donné pleine satisfaction la saison dernière, l'expérimenté Fabrice Lhenry et Sébastien Ylönen. Un retrait, petit à petit (au fil de plusieurs saisons ?), de l'international au profit du second serait envisagé. Nous pensons tout de même qu'en l'état, Fabrice Lhenry sera bel et bien le n°1 devant la cage, en Ligue et en Conti Cup. Peut-être la coupe de France pourrait-elle être réservée au plus jeune (Ylönen jouera la coupe de la ligue avec l'équipe de France U20).

Derrière, ça déménage !

Pour protéger Fabrice Lhenry, il y a eu beaucoup de changement à l'intersaison. Pour des raisons différentes, le manager, Guy Fournier, n'a pas pu re-signer plus des deux tiers de sa défensive. Le défenseur n°1, Jens Olsson, n'a pas pu refuser de partir tenter une aventure en DEL, à Munich. Calle Bergström s'est montré trop gourmand. David Holmqvist souhaitait reprendre ses études en Suède et Daniel Babka a désiré arrêter sa carrière de joueur professionnel pour devenir entraîneur au sein du CHAR. Cédric Custosse ne semblait pas entrer dans les six premiers de soutien. L'arrière de 21 ans, qui a réussi d'excellents play-offs (5 points - dont deux buts - en 9 matches ; en comparaison, Olsson a une fiche de 4 points), méritait d'avoir un rôle permanent dans un duo en Ligue Magnus. C'est à Dijon qu'il officiera désormais.

Vaste chantier, où il a d'abord fallu faire parapher pour une saison supplémentaire Juha Alen. C'est une mini-surprise dans la mesure où l'entraîneur, Rodolphe Garnier, apprécie la discipline, et que le Finlandais en a quelquefois manqué dans les matches capitaux (play-offs, Conti-Cup). Les excellents rendements de l'arrière en infériorité numérique et sa droiture en ligue Magnus ont convaincu le coach de conserver l'ancien champion de Hongrie.

Dans le même registre de joueur (physique et mobile), mais plus jeune (25 ans) et pourquoi pas plus offensif car il en aurait les qualités mais pas les stats, Guy Fournier a fait venir Richard Demén-Willaume, un arrière suédois de deuxième ligne, qui devrait finalement être, en l'absence des deux joueurs au CV prestigieux tant convoités, le binôme défensif du défenseur n°1. Formé à Frölunda, Richard Demén-Willaume, habitué des sélections de jeunes sous le maillot de la Tre Kronor, n'a fait qu'une saison complète en Elitserien. Ensuite, le grand (1,91m), alors âgé de 20 ans, ne s'est pas imposé en CHL d'où il est revenu (en 2007) depuis, pour jouer au deuxième niveau où être le septième homme en élite suédoise. On peut penser que Demén-Willaume vient se relancer en Normandie. Recouvrer en ligue Magnus ses qualités de juniors et avoir des responsabilités qu'il aspire à user en unités spéciales et dans les moments-clés d'une partie. Un homme de play-off ?

À l'opposé, petit (1,76m) et a priori plus offensif, c'est un ancien attaquant reconverti, ex-Pingouin très coté à Morzine, Jiri Santala, qui a signé et souhaite "ouvrir le jeu" des Dragons. Une signature surprenante de cet ancien coéquipier de Nicolas Besch au Jukurit Mikkeli. Le Finlandais, ignoré par la SM-Liga à cause de sa taille, a été formé aux Blues d'Espoo jusqu'en 2008 avant de jouer à 20 ans en Mestis. Puis la saison dernière, il tente sa chance à l'étranger au pied d'Avoriaz. Engager le jeune Suomi de 23 ans, après tout inexpérimenté, dans le but de gagner la Conti Cup est assez audacieux et à contre-courant de ce qui s'était fait ces dernières saisons dans le recrutement des champions de France, dans la mesure où, in fine, on offre à Jiri Santala la responsabilité et la pression d'un poste d'arrière n°2 où il n'aura pas le droit à des passages à vide comme chez les Pingouins. Dans tous les cas, celui qui a tapé dans l'œil du staff rouennais pendant les play-offs 2011, sera une vraie découverte et sous les feux de la rampe du public rouennais qui n'en avait absolument pas fait cas lors de la trilogie entre Rouen et Morzine.

Quand Jonathan Janil, auteur d'une excellente première saison car il aura été, à notre avis, un ton au-dessus des espérances placées en lui, rempile, nous sommes à la fin du mois de mai et les supporters s'impatientent sur les deux noms qui doivent encore arriver. Finalement l'un d'eux ne viendra pas à cause d'un problème administratif. D'aucuns pensent à une difficulté de justifier sa double nationalité. Les amateurs savent aussi que les meilleurs arrières sont les premiers à signer tôt des contrats. Et que déloger des extraterrestres en juin est très difficile. Néanmoins, Guy Fournier se veut rassurant sur le site officiel : "On a encore deux gros défenseurs à trouver [...] On a un paquet de CV, un paquet de contacts et plein de monde sur le feu [...]" mais le manager prévient "Il vaut mieux ne pas se précipiter". Rebelote le 5 juillet, le site du RHE précise : "Du côté des défenseurs, les discussions avancent et se précisent autour de deux gros calibres européens au CV alléchant." Alors, quand vient le feu d'artifice du 14 juillet, pour les fans cela sent le pétard mouillé.

Finalement, le 19 juillet, le club annonce l'arrivée d'Antonin Manavian... C'est vrai que le palmarès de l'ex-Angevin est européen (et pour cause) et alléchant car à 22 ans, l'international français avait déjà tout gagné (en France), en double, avec Grenoble. Coupe de la ligue (2007 & 2009), Coupe de France (2008 & 2009) et Coupe Magnus (2007 & 2009). Titulaire dans l'équipe historique des Brûleurs de Loups 2008/2009 (mal-aimée depuis), il n'a cependant jamais été un joueur-clé en Isère. À l'intersaison dernière, blasé des compétitions françaises, il tente en vain de s'imposer en ECHL où on le fit même jouer en attaque. Au bout de sept matches, ne s'adaptant pas au style de jeu et à la vie américaine, il retourne dans l'hexagone à Angers. À 24 ans, le Parisien revient sur l'Île Lacroix qu'il a, junior, déjà fréquenté en 2004/2005 avant d'aller à 18 ans jouer en ligue majeur junior du Québec puis de s'engager pendant quatre ans à Grenoble pour succéder à Jean-François Bonnard dans les cœurs rouennais. Antonin Manavian est un joueur défensif au corps et à intimidation, mais qui dispose d'un assez bon slap. Cet international français rude et abrupt pourrait écrire un guide sur les geôles des patinoires de France et de Navarre. 34' en six matches de play-off et 40' en quatorze matches de ligue avec les Ducs. 75' en vingt-cinq matches lors de sa dernière année avec les Brûleurs de loups. De quoi exaspérer tout entraîneur et toute une foule de partisans. Ce n'est sans doute pas le profil type du défenseur capable de faire la différence lors de la Continental Cup, et c'est sans doute l'inverse s'il ne se discipline pas. Antonin Manavian aura aussi à améliorer sa mauvaise image dans le cœur des fidèles supporters à cause, entre autres, naguère d'une bagarre avec Jarko Glad qu'il avait confondu avec Jean-François David à Pôle Sud. Quel rôle dès lors lui attribuer ? Policier ? Plus sérieusement, être le complément de Santala ou être responsabilisé sur la troisième ligne ? L'international français a toutes les cartes en main.

Le lendemain, le RHE complétait sa défense. Darcy Werenka signait à Rouen en tant que défenseur n°1 au vu de sa fiche. Né au Canada (Edmonton), il y a 38 ans, Darcy Werenka a joué 4 ans en WHL où il a obtenu un rôle dans l'équipe du Canada U20 championne du monde en 1993 contre la Suède de Peter Forsberg. Après quatre années d'AHL et IHL, il quitte à 24 ans l'Amérique pour l'Autriche (2 ans), retourne un an au pays, puis visite la Finlande (1 an) et l'Allemagne (2 saisons) avant de s'installer en 2003 à Vienne. À sa deuxième saison avec les Capitals, il est champion, et il acquiert la nationalité autrichienne en 2008. Le grand arrière (1,89m), motivé par des Mondiaux de D1 à jouer, devient international autrichien à 35 ans ! C'est dire le plaisir qu'il doit prendre sur la glace. Il est sans doute toujours intégral aujourd'hui. Darcy Werenka arrive sur les bords de Seine pour organiser le powerplay et sans doute compter des points. En Ligue Magnus, l'ancien pensionnaire du Team Canada en tournée européenne trouvera, à 38 ans, un de ses derniers défis à la mesure de sa condition actuelle, mais aux mains aussi précises et à l'envie sans doute intacte.

Les mains de Werenka et le coup d'œil de Santala pour servir qui devant ?

D'abord, les décideurs de l'organisation aux onze titres de champion de France ont conservé leur quintette de meilleurs compteurs 2010-2011. C'est un des deux seuls clubs de la ligue Magnus (avec Chamonix) qui a réalisé ce choix ou cette prouesse sportivo-financière. Ce qui démontre la satisfaction et les bonnes perspectives offensives envisageables pour la saison à venir. Avec Carl Mallette (en CDI), Julien Desrosiers (1 an), François-Pierre Guenette (3 ans), Ilpo Salmivirta (1 an) et Marc-André Thinel (3 ans), Rodolphe Garnier a la garantie d'avoir les têtes et les jambes qui produisent du jeu offensif, nécessaire à la popularité de l'équipe, et les mains incontournables qui terminent le boulot de tout le collectif. Ensuite, il aura donc fallu à Guy Fournier remplacer poste pour poste les départs.

Loïc Lampérier, de retour de prêt de Briançon, prend la place de Teddy Da Costa, qui s'est moins imposé dans le vestiaire que sur la glace où, à part ses blessures, on n'aura pas à lui faire grand reproche. Un peu moins polyvalent, le natif de Mont Saint-Aignan (banlieue de Rouen) revient à la faveur d'une bonne saison chez les Diables Rouges avec plus d'un point de moyenne par match, un poil au dessous de Da Costa, mais beaucoup mieux que la dernière saison de Tardif par exemple, aurait obtenu l'assurance de débuter à un poste sur une des deux premières lignes. Les exigences de l'ex-pensionnaire du CHAR de 22 ans lui mettent une pression éminente en évoluant au milieu des cinq fantastiques. Il devra avoir progressé défensivement tout en maintenant une fiche d'au moins trente points. C'est un défi personnel ambitieux que s'est lancé cette saison Loïc Lampérier car il aura aussi collectivement à remplir les nombreux objectifs du club. Surtout qu'il aura un sérieux rival. En effet on voit mal comment Teemu Elomo ne jouerait pas sur une des deux premières lignes.

À 32 ans, Teemu Elomo est sans aucun doute une plus value par rapport à Mathieu Brunelle (retourné en LNAH au Québec). En effet, le Finlandais a une très longue expérience du haut niveau européen. Huit saisons de SM-Liiga (TPS Turku et Blues d'Espoo) et trois d'Elitserien (Suède) où l'ailier droit a rendu des fiches plus que correctes même s'il n'a pu éviter la rétrogradation en Allsvenskan de Mora en 2008. En fin de saison 2009, en conflit financier avec ce club (Mora n'aurait pas honoré une partie de ses émoluments), le champion du monde junior 1998 ira jouer quelques matches avec Juha Alen à Szekesfehervar en Hongrie dans l'EBEL autrichienne, mais il finira la saison 2009/2010 à Herning au Danemark avant de retourner jouer en Allsvenskan à Tingsryd. Sa fiche à 43 points augure que le triple champion de Finlande est toujours un bon patineur, un bon buteur disposant sans doute d'une bonne éthique de travail.

Pour remplacer l'ex-Amiénois Jonathan Zwikel (arrêt de carrière sportive) qui encadrait la troisième ligne susceptible d'accueillir, en cas de besoin, les couches culottes du CHAR, Guy Fournier a enrôlé une tête connue. Sept ans après, Jean-Philippe Paré revient sur les bords de Seine pour ce rôle ingrat dans lequel il a déjà évolué à l'île Lacroix aux cotés d'Alexandre Lefebvre et Tristan Lemoine. Complet dans les deux sens de la patinoire, rapide, Jean-Philippe Paré était en 2004/2005 un joueur gourmand de palets. Depuis, le Québécois de Longueil a rendu de sacrées fiches aussi bien en LNB (La Chaux-de-Fonds) qu'en Autriche (239 points en 274 matches). Ses dernières statistiques, à Graz (comme Werenka), un peu en baisse, ont-elles convaincu le champion de Slovénie 2009, à 31 ans, de retrouver ce rôle ? Dans tous les cas, Jean-Philippe Paré apportera de l'expérience aux jeunes parmi lesquels Anthony Rech, Peter Valier ou Alexandre Mulle restés au club.

L'un des trois aura la tâche de remplacer Luc Tardif junior qui tentera de se faire une place dans l'effectif des Florida Everblades (ECHL) - que Carl Mallette avait fréquenté à 22 ans en 2003 - lors de leur camp d'entraînement de cet automne. En cas d'échec, l'ailier international complèterait les Dragons comme neuvième ou dixième attaquant. Cela pourrait être une recrue supplémentaire pour le RHE76 dans l'optique de remporter toutes les compétitions dans lequel l'undécuple champion de France est en lice. C'est tout ce qu'on leur souhaite, aux Dragons de Rouen !

Thierry Frechon

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2010/11   MJ   Min   Moy.  Pén
33 LHENRY Fabrice       29/06/1972  180  82  Lyon              Rouen       FRA-1   34  2111   2,61  12'
37 YLÖNEN Sebastian     03/07/1991  185  73  Rouen             Amiens      FRA-1   11   618   2,43   4'

Défenseurs

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2010/11   MJ   B   A Pts   Pén
 3 JANIL Jonathan       24/09/1987  188  85  Caen              Rouen       FRA-1   45   9  13  22   75'
 4 MANAVIAN Antonin     26/04/1987  191 100  Courbevoie        Bakersfield  ECHL    7   1   0   1    9'
                                                               Angers      FRA-1   23   4  10  14   74'
20 FAURE Raphaël        01/04/1993  180  80  Caen              Rouen U22   FRAjr   10   0   0   0   20'
                                                               Rouen U18   FRAcd   20   7   8  15   54'
23 P.-GUILLEMAIN Léo    02/03/1992  190  91  Rouen             Rouen 2     FRA-3   11   0   2   2    2'
                                                               Rouen U22   FRAjr   23   4   2   6   10'
44 ALEN Juha            25/10/1981  190  92      (Finlandais)  Rouen       FRA-1   39   4   4   8   46'
47 WERENKA Darcy        13/05/1973  189  93   (Aut./Canadien)  Graz        AUT-1   58  12  21  33   42'
57 DEMÉN-WILLAUME Rich. 28/01/1986  191 101         (Suédois)  Frölunda    SUE-1    6   0   1   1    8'
                                                               Borås       SUE-2   43   2  10  12   36'
88 SANTALA Jimi         05/04/1988  176  81      (Finlandais)  Morzine-A.  FRA-1   38   5  20  25   53'

Attaquants

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2010/11   MJ   B   A Pts   Pén
 7 GUTIERREZ Romain     09/09/1992  173  71  Briançon          Rouen       FRA-1   19   1   3   4   14'
10 MULLE Alexandre      11/05/1989  180  77  Le Havre          Rouen       FRA-1   45   2   7   9    4'
11 GUENETTE François-P. 18/01/1984  184  82        (Canadien)  Rouen       FRA-1   44  33  42  75   18'
18 RECH Anthony         09/07/1992  176  74  Chamonix          Rouen       FRA-1   36   3   6   9   10'
19 MALLETTE Carl        17/11/1981  185  88        (Canadien)  Rouen       FRA-1   45  37  45  82   44'
21 VALIER Peter         27/07/1992  180  77  Cergy             Rouen       FRA-1   22   3   4   7    4'
24 THINEL Marc-André    24/03/1981  183  81        (Canadien)  Rouen       FRA-1   39  26  35  61   44'
25 SALMIVIRTA Ilpo      17/10/1983  188  90      (Finlandais)  Rouen       FRA-1   44  18  28  46   34'
27 LAMPÉRIER Loïc       07/08/1989  185  83  Louviers          Briançon    FRA-1   39  11  33  43   38'
28 BERTHON Quentin      25/01/1990  175  75  Lyon              Rouen       FRA-1   10   0   1   1    0'
32 PARÉ Jean-Philippe   19/10/1979  179  86        (Canadien)  Graz        AUT-1   58  11  29  40   22'
42 DESROSIERS Julien    14/10/1980  180  83    (Fra/Canadien)  Rouen       FRA-1   34  21  41  62   28'
49 ELOMO Teemu          13/01/1979  180  82      (Finlandais)  Tingsryd    SUE-2   61  16  27  43   67'

Entraîneur : Rodolphe Garnier (43 ans).

Départs : Jens Olsson (D, 9+25, Munich, ALL), David Holmqvist (D, 2+20, Enköping, SUE-3), Calle Bergström (D, 7+30), Daniel Babka (D, 3+11, Rouen 2), Cédric Custosse (D, 3+6, Dijon), Aurélien Gréverend (D, 0+0, Brest), Jonathan Zwikel (A, 8+23, arrêt), Mathieu Brunelle (A, 23+28, St-Georges, LNAH), Teddy Da Costa (A, 15+20, Tychy, POL), Luc Tardif jr (A, 13+9, Florida, ECHL).

 

Revoir la présentation 2010/11

 

Retour à la rubrique articles