République Tchèque - Suède (8 septembre 2002)

 

Match comptant pour la Ceska Pojistovna Cup, première étape de l'Euro Hockey Tour 2002/03.

Après la défaite russe plus tôt dans la journée, la Suède a la maîtrise de son destin et n'a plus qu'à gagner pour remporter ce premier tournoi de l'Euro Hockey Tour. Elle semble sur la bonne voie puisque c'est elle qui mène le score tout au long du match. La République Tchèque parvient à égaliser par deux fois en première période, mais la Suède prend jusqu'à deux buts d'avance dans le deuxième tiers-temps.

Malheureusement pour elle, elle ne les conserve pas bien longtemps. Alors que Patera est en prison pour retenir, c'est Kucharcík qui intercepte un palet et Duda qui s'en va marquer en infériorité numérique. Et quand le jeu de puissance suédois profite de la seule autre pénalité tchèque du match, un retenir de Sýkora, pour creuser encore l'écart grâce à un lancer de la bleue de Greger Artursson, Balaštík le réduit à nouveau dans la minute qui suit.

Stefan Liv, impérial au premier match, est visiblement désigné comme responsable puisqu'il est remplacé par Rolf Wanhainen. Mais le problème est ailleurs : ce match, que les Suédois semblaient contrôler, leur échappe irrémédiablement dès le début du dernier tiers-temps. Petr Kadlec égalise tout d'abord, puis Radek Duda donne l'avantage aux Tchèques alors qu'Artursson a été pénalisé pour accrocher. Les Suédois semblent incapables de réagir, et la victoire dans ce tournoi leur file assez logiquement entre les doigts.

Les Tchèques auraient-ils mérité cette victoire ? Certes, il y a eu quelques découvertes. Plus que les débutants en équipe nationale Karel Rachunek et Milan Michálek, ce sont les vétérans qui se sont fait remarquer pour leur retour en sélection. Quatre ans après, Josef Beránek et Richard Král ont convaincu. Ils terminent deuxième et troisième meilleurs buteurs du tournoi derrière Radek Duda, qui a ajouté à ses trois assists deux buts extrêmement importants aujourd'hui, et qui se reçoit tous les trophées possibles en fin de tournoi.

Tous, sauf celui de la victoire finale. Les Tchèques ont certes la meilleure attaque, mais ils ont aussi la moins bonne défense. Il est donc relativement normal qu'ils soient devancés au classement par les Russes, une équipe qui les a nettement dominés même si elle a eu plus de mal par la suite une fois l'effet de surprise passé.

 

République Tchèque - Suède 6-5 (2-2, 2-3, 2-0)

Dimanche 8 septembre 2002 à 17h30 à Zlín (TCH). 4900 spectateurs.

Arbitrage de Mikhaïl Buturlin (RUS) assisté de Jaromír Blaha et Roman Pouzar.

Pénalités : République Tchèque 4' (0', 4', 0'), Suède 10' (4', 4', 2').

Tirs cadrés : République Tchèque 23 (8, 6, 9), Suède 33 (13, 15, 5).

Évolution du score :

0-1 à 06'59" : Hannula

1-1 à 07'41" : Moravec assisté de Král

1-2 à 10'29" : Andersson assisté de Kahnberg et Bäcker

2-2 à 13'29" : Beránek assisté de Duda et Kucharcík

2-3 à 27'09" : Johansson assisté de Jönsson

2-4 à 28'13" : Kahnberg assisté de Bäcker

3-4 à 30'23" : Duda assisté de Kucharcík (inf. num.)

3-5 à 38'15" : Artursson assisté de Rhodin (sup. num.)

4-5 à 38'48" : Balastík assisté de Zidlický

5-5 à 43'07" : Kadlec assisté de Beránek

6-5 à 46'52" : Duda assisté de Zidlický et Sýkora (sup. num.)

 

République Tchèque

Gardien : Petr Bríza.

Défenseurs : Frantisek Kucera - Marek Zidlický ; Marek Vorel - Jiri Marušák ; Martin Richter - Petr Kadlec ; Michál Sýkora - Karel Rachunek.

Attaquants : Martin Prochazka - Pavel Patera - Viktor Ujcík ; Josef Beránek - Tomáš Kucharcík - Radek Duda ; Tomáš Vlasák - Richard Král - David Moravec ; Jaroslav Balaštík - Michal Broš - Ondrej Kratena.

Suède

Gardien : Stefan Liv puis Rolf Wanhainen à 40'00" (sorti de sa cage à 59'22").

Défenseurs : Ronnie Sundin - Magnus Johansson ; Thomas Rhodin - Per Gustafsson ; Per Hållberg - Greger Artursson ; Thomas Johansson.

Attaquants : Magnus Kahnberg - Pär Bäcker - Niklas Andersson ; Björn Melin - Jörgen Jönsson - Claes Eriksson ; Mika Hannula - Jonas Rönnqvist - Daniel Rudslätt ; Niklas Anger - Johan Davidsson - Mikael Håkanson.

 

 

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