Suède - Russie (6 septembre 2003)
Match comptant pour la Ceská Pojistovna Cup, première manche de l'Euro Hockey Tour.
La Russie avait mal commencé ses matches contre la République Tchèque, elle semble s'être sortie de ses travers. Emmenée par une première ligne meilleure de jour en jour, avec la vitesse de Sushinsky, la finesse de Korolev et la puissance du prodige Ovechkin, la Russie met une très grande pression en première période sur les cages de Daniel Henriksson, qui résiste avec brio à tous types de lancers.
Sauf une fois, où il a du mal à capter un tir de Sushinsky. Korolev et Ovechkin se précipitent chacun de leur côté, et c'est le benjamin de l'équipe qui peut propulser le palet au fond des filets. La rondelle était bel et bien libre et située à côté du gardien, mais l'arbitre d'où il était situé ne pouvait pas le voir et il a sifflé une faute de l'attaquant. Ce sera l'unique faiblesse de Henriksson.
Confortée par la prestation de son gardien, la Suède peut développer son jeu habituel de l'ère Hardy Nilsson, fait d'une forte pression aux quatre coins de la glace et de contre-attaques rapides une fois le palet récupéré. Ils exploitent les erreurs russes et rentrent de plus en plus souvent dans la zone adverse. C'est au tour de Maksim Sokolov d'avoir du travail. Mais à la trente-cinquième minute de jeu, Johan Davidsson se poste derrière les cages, et la quatrième ligne russe lui laisse le temps de servir en bonne position Daniel Rudslätt, qu'Anton But revient couvrir trop tard pour empêcher le but, qui sera le seul du match.
Alors qu'on aurait pu s'attendre à une réaction des Russes, ils sont au contraire complètement éteints. Pourtant passés à trois lignes, ils n'ont plus le feu sacré et ne sont presque plus dangereux, hormis sur une percée de Nurtdinov qui se présente seul devant Henriksson. Cette équipe russe version Tikhonov n'arrive décidément pas à marquer, avec seulement deux buts en trois rencontres.
Commentaires d'après-match
Viktor Tikhonov (entraîneur de la Russie) : "Les deux équipes ont tout donné jusqu'à être cuites. Elles ont été tenaces en défense, et je me disais que le premier qui marquerait remporterait la victoire. La Suède m'a frappé par sa puissance physique. On dirait qu'ils font tous deux mètres Mais ils travaillent également très bien ! Ce genre de match est très intéressant, et donne la possibilité non seulement d'évaluer ses réserves, mais aussi d'identifier des tendances dans le développement des autres équipes nationales. Cette sélection a un problème : les attaquants ne marquent pas. Mais ils jouent bien !"
Suède - Russie 1-0 (0-0, 1-0, 0-0)
Samedi 6 septembre 2003 à 13h00 à la Duhové Arena de Pardubice. 2000 spectateurs.
Arbitrage de M. Rönn (FIN) assisté de MM. Barvír et Blümel (TCH).
Pénalités : Suède 12' (4', 6', 2'), Russie 6' (2', 4', 0').
Tirs : Suède 19 (4, 9, 6), Russie 23 (11, 9, 3).
Évolution du score :
1-0 à 34'04" : Rudslätt assisté de Davidsson
Suède
Gardien : Daniel Henriksson.
Défenseurs : Oscar Ackerström - Jonas Frögren ; Johnny Oduya - Thomas Johansson ; Lars Jonsson - Fredrik Svensson ; Pär Styf.
Attaquants : Jonas Soling - Jörgen Jönsson - Peter Nordström ; Niklas Anger - Johan Davidsson - Daniel Rudslätt ; Magnus Kahnberg - Pär Bäcker - Andreas Salomonsson ; Niklas Nordgrén - Joel Lundqvist - Christian Söderström.
Russie
Gardien : Maksim Sokolov.
Défenseurs : Dmitri Bykov - Vassili Turkovski ; Vitali Proshkin - Roman Kukhtinov ; Andrei Skopintsev - Sergueï Vyshedkevich ; Aleksei Zhukov - Igor Shchadilov.
Attaquants : Maksim Sushinsky - Sergueï Korolev - Aleksandr Ovechkin ; Vladimir Antipov - Konstantin Gorovikov - Yuri Dobryshkin ; Aleksandr Savchenkov - Aleksei Chupin - Aleksandr Boïkov ; Maksim Spiridonov - Aleksei Badyukov - Anton But.