Championnats du monde 1987

 

Mondial A (du 17 avril au 3 mai 1987 à Vienne, Autriche)

Premier tour

17 avril
URSS - Suisse 13-5 (6-1,3-2,4-2)
Suède - Allemagne de l'ouest 3-0 (2-0,1-0,0-0)
Finlande - Tchécoslovaquie 2-5 (0-3,1-2,1-0)
Canada - États-Unis 3-1 (1-0,1-0,1-1)

18 avril
Finlande - Suisse 3-2 (1-1,2-1,0-0)
États-Unis - Suède 2-6 (0-1,1-4,1-1)
Allemagne de l'ouest - URSS 0-7 (0-0,0-3,0-4)
Tchécoslovaquie - Canada 1-1 (0-0,0-0,1-1)

20 avril
Finlande - Allemagne de l'ouest 1-3 (1-0,0-3,0-0)
URSS - États-Unis 11-2 (5-1,4-0,2-1)
Canada - Suisse 6-1 (2-0,0-1,4-0)
Suède - Tchécoslovaquie 2-3 (0-2,1-1,1-0)

21 avril
Allemagne de l'ouest - Canada 5-3 (1-0,3-2,1-1)
Suède - Suisse 12-1 (5-0,5-0,2-1)
États-Unis - Finlande 2-5 (0-2,0-3,2-0)
Tchécoslovaquie - URSS 1-6 (0-0,0-3,1-3)

23 avril
URSS - Finlande 4-0 (0-0,2-0,2-0)
États-Unis - Allemagne de l'ouest 6-4 (0-1,4-0,2-3)
Suisse - Tchécoslovaquie 2-5 (0-0,2-2,0-3)
Suède - Canada 4-3 (0-1,3-0,1-2)

24 avril
Finlande - Suède 4-1 (0-0,1-1,3-0)
Canada - URSS 2-3 (1-1,1-1,0-1)
25 avril
Suisse - États-Unis 3-6 (0-2,1-1,2-3)
Allemagne de l'ouest - Tchécoslovaquie 2-5 (0-1,2-1,0-3)

26 avril
Canada - Finlande 7-2 (3-0,2-1,2-1)
URSS - Suède 4-2 (1-1,2-1,1-0)
27 avril
Suisse - Allemagne de l'ouest 3-4 (1-1,2-2,0-1)
Tchécoslovaquie - États-Unis 4-2 (0-1,2-0,2-1)*

* Les buts américains sont annulés et le résultat commué en 4-0 en raison du contrôle anti-dopage positif de Scott Young.

Classement

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 URSS              14   7  0  0   48-12  +36
2 Tchécoslovaquie   11   5  1  1   24-15  +9
3 Suède              8   4  0  3   30-17  +13
4 Canada             7   3  1  3   25-17  +8
5 RFA                6   3  0  4   18-28  -10
6 Finlande           6   3  0  4   17-24  -7
7 États-Unis         4   2  0  5   19-36  -17
8 Suisse             0   0  0  7   17-49  -32

L'Allemagne commence excellemment le tournoi en battant la Finlande et le Canada (pour la première fois dans un championnat du monde), en particulier grâce à l'excellente ligne de Cologne composée de Helmut Steiger, Gerd Truntschka et Miro Sikora. Pourtant, le cas de ce joueur pose problème. Miroslaw Sikora est né en Pologne, pays qu'il avait fui en 1977 pour l'Allemagne. Se souvenant avoir jouer une douzaine de matches avec la sélection junior polonaise, il n'avait naturellement jamais été candidat à évoluer avec l'équipe d'Allemagne...

Mais sa situation a changé en quelques mois. Tout commence au congrès d'été 1986 de l'IIHF, à Colorado Springs. Suédois et Finlandais demandent à modifier le point de règlement en question, commun à la plupart des fédérations sportives pour éviter que les joueurs se baladent d'un maillot national à l'autre au gré des vents ou des gains à en tirer. Quelques cas de jeunes joueurs qui ont déménagé à la suite de leurs parents s'étant présentés en Scandinavie, l'article en question (n°204) est réécrit. Selon le communiqué de presse de l'IIHF, les compétitions juniors ne sont plus prises en compte. La réalité du texte de loi est sensiblement différente : les championnats des moins de 18 ans, donc pour les joueurs mineurs, ne sont plus considérées, mais que les championnats du monde juniors (20 ans) sont eux toujours décisifs dans le choix de la nation dont le joueur désire défendre les couleurs.

À cela s'ajoute le fait qu'à l'époque où Sikora a joué les championnats du monde en 1976/77, ceux-ci venaient tout juste de passer officiels, ou l'avaient été déclarés a posteriori. Tout n'est donc pas d'une clarté absolue... Prudente, la fédération allemande (DEB) demande officiellement à l'IIHF si Sikora a le droit de jouer pour l'Allemagne, et reçoit le feu vert à un mois des mondiaux.

Mais, après sa défaite devant l'Allemagne, la Finlande se trouve dos au mur, et craint de ne pas se qualifier pour la lucrative Coupe Canada. Elle mène ses propres recherches et découvre que Sikora n'est en fait pas qualifié. Elle porte réclamation et le directoire de l'IIHF chargé du championnat du monde doit voter entre trois alternatives : l'exclusion de l'Allemagne du groupe A (!), la simple suspension de Sikora (ce que la DEB se refuse à plaider puisque son joueur a été autorisé à jouer), ou la suspension du joueur et la perte des matches sur tapis vert. Cette dernière solution l'emporte par onze voix sur quatorze.

La DEB se rend alors chez un avocat viennois et présente le document, signé du secrétaire général de l'IIHF Jan-Åke Edvinsson, qui explique que l'article 204 n'empêche pas Sikora de jouer pour l'Allemagne et souhaite bonne chance au joueur dans sa nouvelle équipe. Certains membres de l'IIHF rétorquent que ce n'est qu'un avis personnel d'Edvinsson... mais cet avis personnel sur papier à en-tête de l'IIHF a coûté 500 francs suisses de frais de traitement. Pas suffisamment visiblement pour que la fédération internationale interprète correctement ses propres règlements.

Il faut de longues palabres, et plusieurs heures d'obstination de la DEB et du juriste viennois, pour que l'IIHF, menacée d'un recours judiciaire sur son propre sol (la fédération internationale était à l'époque domiciliée à Vienne), fasse machine arrière après avoir un temps résisté à l'évidence. Elle entérine les résultats et reconnaît ainsi que c'est elle s'est trompée en déclarant Sikora sélectionnable.

Perturbée par la perte de Sikora et surtout par le tumulte autour de l'affaire, l'Allemagne avait été battue par les États-Unis et ne s'était pas qualifiée pour le tour final. En revanche, la décision devenait de la plus haute importance pour la Suède, qui n'aurait pas été qualifiée si les Finlandais et les Canadiens avaient récupéré des points sur tapis vert, et aurait vivement réagi si le classement sportif avait été modifié par des aléas judiciaires. Le capitaine suédois Bengt-Åke Gustafsson révèle ainsi : "Nous nous étions déjà entendus avec les Allemands. Si nous avions dû jouer contre eux en poule de maintien, nous voulions transformer le match en show avec un score du genre 44-44, pour montrer combien le sport avait été bafoué."

Heureusement, le sport a pu reprendre ses droits, et la Suède s'est qualifiée en poule finale... Heureusement pour elle, comme elle n'allait pas tarder à s'en rendre compte !

 

Classement des Championnats d'Europe

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 URSS              10   5  0  0   34-8   +26
2 Tchécoslovaquie    8   4  0  1   19-14  +5
3 Finlande           4   2  0  3   10-15  -5
4 Suède              4   2  0  3   20-12  +8
5 RFA                4   2  0  3    9-19  -10
6 Suisse             0   0  0  5   13-37  -24

Ce classement ne prend en compte que les rencontres entre équipes européennes. L'URSS est championne d'Europe.

 

 

Poule finale (29 avril, 1er et 3 mai)

URSS - Canada 0-0 (0-0,0-0,0-0)
Tchécoslovaquie - Suède 3-3 (3-1,0-1,0-1)
Tchécoslovaquie - Canada 4-2 (2-1,0-1,2-0)
Suède - URSS 2-2 (1-1,0-0,1-1)
Canada - Suède 0-9 (0-3,0-2,0-4)
URSS - Tchécoslovaquie 2-1 (0-1,0-0,2-0)

Classement

                    Pts  V  N  D   BP-BC  Diff
1 Suède              4   1  2  0   14-5   +9
2 URSS               4   1  2  0    4-3   +1
3 Tchécoslovaquie    3   1  1  1    8-7   +1
4 Canada             1   0  1  2    2-13  -11

Les résultats du premier tour ne sont pas conservés pour la poule finale, et cette formule destinée à empêcher l'URSS de tuer le suspense remplit parfaitement son effet. Après leur carton plein en première phase, les Soviétiques ne devraient pourtant avoir peur de personne, mais la veille du match contre le Canada, Tikhonov, qui dit bizarrement craindre les contre-attaques adverses, interdit fermement à Fetisov et Kasatonov d'attaquer. Or, le jeu russe, et particulièrement celui de la première ligne, dépend justement de la participation active de tous les joueurs à chaque action. Sans support de leurs défenseurs, les attaquants sont plus aisément contrôlables, moins imprévisibles. En reniant l'héritage de Tarasov et les principes du "hockey total" soviétique, Viktor Tikhonov provoque lui-même la perte de son équipe et cette contre-performance face à de modestes Canadiens.

Après deux matches nuls arrachés dans les deux dernières minutes, la Suède écrase 9-0 un Canada vite démobilisé après les premiers buts encaissés et plus au niveau de son blanchissage contre les Soviétiques, réussi grâce à une excellente défense. Les Scandinaves ont désormais la différence de buts de leur côté à moins d'un improbable 10-0 soviétique dans le dernier match. Mais ils doivent attendre fébrilement la dernière rencontre car la Tchécoslovaquie peut encore leur passer devant.

Les Suédois craignent alors qu'il y ait un arrangement pour les priver du championnat du monde, mais ce ne sera pas le cas. Les deux pays du bloc de l'est ne feront pas de petite cuisine entre eux, contrairement aux Nord-Américains quatre ans plus tard. Finalement, malgré les rebondissements vécus par la Tre Kronor au cours de ce tournoi, le titre s'est joué sur la glace. Même menés 0-1 pendant deux tiers-temps par les Tchécoslovaques, les Russes remportent la victoire et la médaille d'argent qui leur tient à cœur. Soulagement pour les Suédois, champions du monde pour la première fois depuis vingt-cinq ans. L'entraîneur qui a détrôné l'URSS, Tommy Sandlin, est un bon ami du père du hockey soviétique Anatoli Tarasov, qu'il a appris à connaître lors de matches amicaux Brynäs-CSKA.

Les joueurs soviétiques, qui n'ont presque pas vu leur famille depuis dix mois et sont usés par une discipline idiote à force d'être obtuse et d'imposer des activités de groupe obligatoires, regardent avec envie ces Suédois qui ont pu venir à Vienne avec leurs femmes... Logiquement supérieure, l'URSS a encore montré qu'elle a du mal à gérer la pression dans les moments décisifs. Le président de l'IIHF lui-même, l'Allemand Günther Sabetzki, suggère qu'elle a peut-être "besoin d'un nouvel entraîneur". Mais l'agence de presse soviétique TASS précise rapidement que Tikhonov est confirmé dans ses fonctions.

Quant aux Tchécoslovaques, passés à vingt minutes du bonheur, ils se consolent en se disant qu'ils sont revenus au plus haut niveau après l'échec de 1986 qui avait provoqué le départ de nombreux cadres. De nouveaux visages sont apparus, comme celui du gardien Dominik Hasek, âgé de seulement vingt-deux ans.

 

Poule de maintien (28, 30 avril et 2 mai)

Allemagne de l'ouest - Suisse 8-1 (4-0,2-0,2-1)
Finlande - États-Unis 6-4 (1-2,4-2,1-0)
Finlande - Suisse 7-4 (1-1,4-3,2-0)
États-Unis - Allemagne de l'ouest 6-3 (2-1,2-1,2-1)
Suisse - États-Unis 4-7 (0-2,3-2,1-3)
Allemagne de l'ouest - Finlande 2-2 (2-1,0-1,0-0)

Classement

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 Finlande          11   5  1  4   32-34  -2
2 RFA                9   4  1  5   31-37  -6
3 États-Unis         8   4  0  6   36-49  -13
4 Suisse             0   0  0 10   26-71  -45

C'est finalement sur la glace que la Finlande prend le dessus sur l'Allemagne et obtient la place de quatrième nation européenne qui la qualifie pour la Coupe Canada. Comme les points du premier tour sont conservés en poule de maintien, les Suisses ne se faisaient déjà plus aucune illusion sur leurs chances. Minés par les blessures et les querelles internes, ils quittent le tournoi avec uniquement des défaites. Mais ils font leurs petits calculs : après les JO de Calgary en 1988, ils réussiront forcément à remonter en 1989, et ils se portent donc candidats à l'organisation des Mondiaux 1990.

 

Meilleurs marqueurs

                               B  A Pts
 1 Vladimir Krutov       URS  11  4  15
 2 Sergueï Makarov       URS   4 10  14
 3 Igor Larionov         URS   4  8  12
 4 Vyacheslav Bykov      URS   5  6  11
   Aaron Broten          USA   5  6  11
 6 Gerd Truntschka       ALL   3  8  11
   Bengt-Åke Gustafsson  SUE   3  8  11
 8 Helmut Steiger        ALL   5  5  10
 9 Thomas Sandström      SUE   5  5  10
10 Vyacheslav Fetisov    URS   4  6  10

Meilleur gardien : Dominik Hašek (Tchécoslovaquie).

Meilleur défenseur : Craig Hartsburgh (Canada).

Meilleur attaquant : Vladimir Krutov (URSS).

Trophée du fair-play : Suisse.

Meilleure équipe en supériorité : URSS (49,4 %).

Meilleure équipe en infériorité : URSS (87,7 %).

Équipe-type élue par les journalistes : Dominik Hasek (TCH) ; Vyacheslav Fetisov (URSS) - Udo Kießling (ALL) ; Vladimir Krutov (URSS) - Gerd Truntschka (ALL) - Sergueï Makarov (URSS).

Deuxième équipe-type : Peter Lindmark (SUE) ; Craig Hartsburgh (CAN) - Aleksei Kasatonov (URSS) ; Tony Tanti (CAN) - Dusan Pasek (TCH) - Kevin Dineen (CAN).

 

 

 

Mondial B (du 26 mars au 5 avril 1987 à Canazei, Italie)

26 mars
France - Norvège 5-5 (2-2,2-1,1-2)
Italie - Chine 7-3 (3-2,3-1,1-0)
27 mars
Autriche - France 6-5 (4-1,1-1,1-3)
Pologne - Chine 14-0 (4-0,4-0,6-0)
Allemagne de l'est - Pays-Bas 6-6 (2-1,3-4,1-1)
28 mars
Norvège - Allemagne de l'est 6-2 (3-0,0-1,3-1)
Italie - Pays-Bas 8-6 (3-1,2-3,3-2)
29 mars
Pologne - Norvège 5-1 (1-0,1-1,3-0)
Chine - Autriche 3-11 (1-3,1-2,1-6)
Italie - France 1-3 (0-0,1-0,0-3)
30 mars
Autriche - Pays-Bas 6-4 (1-2,3-1,2-1)
Allemagne de l'est - Pologne 2-1 (1-0,0-0,1-1)
31 mars
Chine - Norvège 2-4 (1-2,0-1,1-1)
Pays-Bas - France 3-5 (2-2,1-1,0-2)
Italie - Allemagne de l'est 5-5 (4-3,0-0,1-2)
1er avril
Pologne - France 6-2 (3-1,1-1,2-0)
Autriche - Norvège 3-5 (2-1,0-3,1-1)
2 avril
Pays-Bas - Pologne 0-3 (0-0,0-1,0-2)
Allemagne de l'est - Chine 5-1 (1-1,2-0,2-0)
Italie - Autriche 1-4 (1-0,0-3,0-1)
3 avril
Allemagne de l'est - France 2-5 (2-0,0-2,0-3)
Norvège - Pays-Bas 7-4 (4-0,2-1,1-3)
4 avril
France - Chine 12-3 (3-1,6-0,3-2)
Pologne - Autriche 6-4 (1-4,1-0,4-0)
Italie - Norvège 4-5 (1-1,1-2,2-2)
5 avril
Chine - Pays-Bas 2-7 (0-3,0-4,2-0)
Autriche - Allemagne de l'est 7-3 (5-2,1-1,1-0)
Italie - Pologne 2-4 (0-1,0-3,2-0)

Classement (7 matches)

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 Pologne           12   6  0  1   39-11  +28
2 Norvège           11   5  1  1   33-25  +8
3 Autriche          10   5  0  2   41-27  +14
4 France             9   4  1  2   37-26  +11
5 RDA                6   2  2  3   25-31  -6
6 Italie             5   2  1  4   28-30  -2
7 Pays-Bas           3   1  1  5   30-37  -7
8 Chine              0   0  0  7   14-60  -46

La Pologne, qui doit se développer depuis des années sans aide soviétique ou tchécoslovaque et ne se maintient à flots financièrement qu'en transférant certains de ses meilleurs joueurs à l'est, réussit à obtenir la promotion dans le groupe A. Sa paire défensive composée de l'expérimenté Henryk Gruth et du physique Robert Szopinski se montre très solide et n'encaisse qu'un seul but au cours du tournoi, en infériorité numérique.

Les Pays-Bas accompagnent la Chine en groupe C. Même avec deux relégués, ils auraient sans doute pu éviter la descente si l'entraîneur américain Lou Vairo n'avait pas découvert son équipe pendant le tournoi. Le hockey néerlandais est en effet sous la coupe des clubs qui n'ont pas laissé à la sélection nationale le temps d'effectuer la moindre préparation.

Outre les montées et descentes, un nouvel enjeu venait se greffer à ce groupe B : la qualification olympique. Avec la Pologne et l'Autriche, les promus norvégiens ont réussi à prendre un billet pour les JO avec leur hockey défensif et discipliné. Quant à la France, elle devra d'abord passer par un barrage de qualification.

La RDA savait d'avance qu'elle ne ferait pas le voyage à Calgary. Comme ils n'ont aucune chance de rapporter de médaille et d'être utile à la propagande, les hockeyeurs est-allemands avaient été prévenus par leur comité olympique national qu'on ne leur paierait pas le voyage quoi qu'il arrive. Ils ont donc traversé le tournoi comme des fantômes, sans grande motivation et sans s'exprimer sur le sujet.

Par contre, la vraie déception du tournoi est l'Italie. Évoluant à domicile, elle espérait refaire le coup de 1981 où elle avait obtenu la montée, et elle a donc rappelé le héros d'alors, Dave Chambers, comme entraîneur. Arrivé au dernier moment alors que la préparation avait été confiée au directeur sportif Rudi Killias, il est sévèrement critiqué quand viennent les premiers résultats contraires et jette l'éponge après la défaite face à la Norvège. Même la légende du hockey italien Alberto da Rin ne peut pas servir d'homme providentiel. Il ne peut pas empêcher les deux ultimes revers et la fin du rêve olympique.

 

Meilleurs marqueurs

                           B  A Pts
1 Jan Stopczyk       POL   9  9  18
2 Paulin Bordeleau   FRA   9  6  15
3 Edward Lebler      AUT   4  8  12
4 Örjan Løvdal       NOR   5  7  12
  Thomas Cijan       AUT   5  7  12
6 Piotr Kwasigroch   POL   8  3  11
7 Derek Haas         FRA   7  3  10
  Rudolf König       AUT   7  3  10
9 Leo Koopmans       P-B   5  5  10
  Ron Berteling      P-B   5  5  10
  Jerzy Christ       POL   5  5  10

Meilleur gardien : Jim Martinsen (Norvège).

Meilleur défenseur : Åke Ellingsen (Norvège).

Meilleur attaquant : Jan Stopczyk (Pologne).

Équipe-type élue par les journalistes : Jim Corsi (ITA) ; Henryk Gruth (POL) - Robin Sadler (AUT) ; Derek Haas (FRA) - Örjan Løvdal (NOR) - Jan Stopczyk (POL).

Trophée du fair-play : Italie, Pologne et Chine.

 

 

 

Mondial C (du 20 au 29 mars 1987 à Copenhague, Herlev et Hørsholm, Danemark)

20 mars
Bulgarie - Roumanie 3-7 (1-1,1-6,1-0)
Japon - Belgique 24-0 (9-0,6-0,9-0)
Yougoslavie - Hongrie 6-2 (2-1,2-0,2-1)
Danemark - Corée du Nord 9-1 (4-1,3-0,2-0)

21 mars
Japon - Bulgarie 11-2 (2-0,4-1,5-1)
Roumanie - Belgique 19-1 (6-0,9-1,4-0)
22 mars
Corée du Nord - Yougoslavie 2-8 (1-2,1-4,0-2)
Hongrie - Danemark 4-6 (4-0,0-1,0-5)

23 mars
Roumanie - Japon 5-3 (0-0,3-1,2-2)
Belgique - Bulgarie 0-6 (0-3,0-1,0-2)
Hongrie - Corée du Nord 9-3 (2-2,3-1,4-0)
Danemark - Yougoslavie 6-6 (0-2,3-2,3-2)

25 mars
Roumanie - Corée du Nord 7-1 (1-1,3-0,3-0)
Bulgarie - Yougoslavie 3-3 (0-1,1-1,2-1)
Japon - Hongrie 3-1 (3-0,0-1,0-0)
Belgique - Danemark 1-8 (0-2,1-4,0-2)

26 mars
Yougoslavie - Japon 5-5 (1-2,3-3,1-0)
Hongrie - Belgique 9-4 (2-2,2-1,5-1)
Corée du Nord - Bulgarie 3-2 (0-0,3-1,0-1)
Roumanie - Danemark 2-8 (0-1,2-5,0-2)

28 mars
Roumanie - Hongrie 4-2 (0-1,2-0,2-1)
Belgique - Yougoslavie 1-28 (0-7,0-11,1-10)
Japon - Corée du Nord 9-0 (1-0,6-0,2-0)
Bulgarie - Danemark 3-10 (1-3,1-4,1-3)

29 mars
Corée du Nord - Belgique 3-1 (0-0,3-0,0-1)
Yougoslavie - Roumanie 4-4 (1-1,2-2,1-1)
Hongrie - Bulgarie 6-2 (2-1,2-0,2-1)
Danemark - Japon 0-6 (0-2,0-1,0-3)

Classement (7 matches)

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 Japon             11   5  1  1   61-13  +48
2 Danemark          11   5  1  1   47-23  +24
3 Roumanie          11   5  1  1   48-22  +26
4 Yougoslavie       10   3  4  0   60-23  +37
5 Hongrie            6   3  0  4   33-28  +5
6 Corée du Nord      4   2  0  5   13-45  -32
7 Bulgarie           3   1  1  5   21-40  -19
8 Belgique           0   0  0  7    8-97  -89

Le Japon et le Danemark montent dans le groupe B, le Japon obtenant en outre le droit de jouer un barrage de qualification olympique. La Roumanie et la Yougoslavie, qui se sont neutralisées le dernier jour, ont tout perdu dans l'affaire. La Belgique est reléguée dans le groupe D.

 

Meilleurs marqueurs

                           B  A Pts
 1 Mustava Besic     YOU   7 14  21
 2 Jens Nilsen       DAN  12  6  18
 3 Heinz Ehlers      DAN   7 10  17
 4 Marjan Gorenc     YOU   8  8  16
 5 Norio Suzuki      JAP  13  2  15
 6 Marius Gliga      ROU   5  9  14
 7 Paul Burada       ROU   4  9  13
 8 Toshiyuki Sakai   JAP   7  5  12
 9 Istvan Gereb      ROU   6  6  12
10 Ron Berteling     YOU  10  1  11

Meilleur gardien : Gheorghe Hutan (Roumanie).

Meilleur défenseur : Kenichi Suzuki (Japon).

Meilleur attaquant : Heinz Ehlers (Danemark).

Équipe-type élue par les journalistes : Gheorghe Hutan (ROU) ; Jose Kovac (YOU) - Kenichi Suzuki (JAP) ; Mustava Besic (YOU) - Janos Ancsin (HON) - Heinz Ehlers (DAN).

Trophée du fair-play : Hongrie.

 

 

 

Mondial D (13, 14, 15, 17, 18 et 20 mars 1987 à Perth, Australie)

Australie - Hongkong 37-0 (15-0,10-0,12-0)
Corée du sud - Nouvelle-Zélande 35-2 (9-1,11-1,15-0)
Australie - Nouvelle-Zélande 58-0 (18-0,20-0,20-0)
Corée du sud - Hongkong 44-0 (14-0,10-0,20-0)
Nouvelle-Zélande - Hongkong 19-0 (9-0,5-0,5-0)
Australie - Corée du sud 7-2 (4-2,1-0,2-0)
Australie - Hongkong 42-0 (20-0,9-0,13-0)
Corée du sud - Nouvelle-Zélande 21-2 (4-0,8-0,9-2)
Australie - Nouvelle-Zélande 29-0 (6-0,10-0,13-0)
Corée du sud - Hongkong 24-1 (11-0,8-0,5-1)
Australie - Corée du sud 4-4 (0-0,3-2,1-2)
Nouvelle-Zélande - Hongkong 19-0 (9-0,4-0,6-0)

Hors compétition :

Taiwan - Hongkong 2-2
Australie - Taiwan 31-3
Corée du sud - Taiwan 24-0
Nouvelle-Zélande - Taiwan 12-1

Classement (6 matches)

                   Pts   V  N  D   BP-BC  Diff
1 Australie         11   5  1  0  177-6   +171
2 Corée du sud       9   4  1  1  130-16  +114
3 Nouvelle-Zélande   4   2  0  4   42-143 -101
4 Hongkong           0   0  0  6    1-185 -184

L'Australie monte dans le groupe C.

 

Meilleur marqueur : Scott Davidson (Australie), 42 points (21 buts et 21 assists).

Meilleur gardien : Emanuel Hadjigeorgiou (Australie).

Meilleur défenseur : Young Woon Pyo (Corée du sud).

Meilleur attaquant : Won Sik Choi (Corée du sud).

Trophée du fair-play : Hongkong.

 

 

Les précédents championnats du monde (1986)

Les championnats du monde suivants (1989)

 

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