Top/Flop : novembre 2001
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Jukurit Mikkeli (FIN)
Un club de deuxième division en finale de Coupe Continentale, voilà qui remet cette compétition à sa place et rappelle la nécessité de retrouver enfin une compétition-phare en Europe, sans quoi le hockey européen perdrait toute sa crédibilité dans son affirmation identitaire face à la NHL. Mais l'IIHF semble toujours tergiverser pour trouver un bon montage financier avant de relancer l'EHL... Néanmoins, la situation de Mikkeli est particulière, au point que certains estiment que cette équipe a le niveau de la SM-liiga. En effet, l'élite finlandaise est depuis l'an dernier une ligue fermée pour cinq saisons, et le Jukurit doit donc ronger son frein encore trois saisons. Il en profite pour préparer le futur du hockey finlandais : tous les meilleurs espoirs du pays cherchent en effet à évoluer dans ce club pour poursuivre leur apprentissage aux côtés de X, l'entraîneur national des moins de 20 ans. Cette équipe à la moyenne d'âge de 22 ans n'a rien à perdre et, faute de pouvoir semesure à l'élite de son pays, se sert de la Coupe Continentale comme d'une formidable vitrine.
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Milan (ITA)
Comme le fera le championnat de France à l'issue de la deuxième phase, on a divisé les points par deux après le premier aller-retour en série A italienne. Cela fait l'affaire de ceux qui ont raté leur début de saison, et Dieu sait s'ils sont nombreux. Ainsi les Milanais se traînaient-ils en milieu de tableau, à douze points du leader Asiago, bien loin de leurs ambitions. La qualification historique pour la finale de Coupe Continentale (en battant au passage un grand d'Europe, le HC Lugano) a marqué le retour de cette formation enfin au point. Désormais, les joueurs parviennent à se trouver sur la glace, et l'esprit de corps a pu faire la différence pour battre des adversaires présumés plus forts. Sur leur lancée, ils ont écrasé Merano 6-2, tandis qu'Asiago, privé de plusieurs titulaires au repos, subissait le contrecoup de la Coupe Continentale en étant humilié à domicile sur le même score par l'ex-lanterne rouge Vipiteno (classée dans les flops du mois dernier, cette équipe effectue également un retour tonitruant). Bilan : plus que trois points de retard au classement sur Asiago, et de quoi - qui sait - espérer gagner sur tous les fronts.
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Zvolen (SVK)
Troisième qualifié pour la finale de la Coupe Continentale et troisième success story. La saison du champion de Slovaquie avait là aussi très mal débuté sa saison, mais le déclic a été provoqué par le changement de gardien titulaire. Rastislav Rovniank a été remplacé par le jeune Martin Kostúr, et celui-ci est tout simplement la révélation de la saison, au point d'être sélectionné en équipe nationale et de porter les espoirs de son pays dont la qualité des gardiens est sans doute le principal obstacle à de grandes victoires internationales. Zvolen ne compte plus que deux points de retard sur le Slovan Bratislava, avec un match en moins. En plus, il a de meilleures chances en finale que Mikkeli ou Milan a priori. L'an passé, Bratislava avait échoué au même stade de la compétition, lors du tour final également organisé à l'Hallenstadion. Raison de plus pour profiter des errances zurichoises. Un trophée européen permettrait de s'affirmer encore plus face aux rivaux de la capitale.
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Timrå (SUE)
Pour un promu, la deuxième saison est la plus difficile. Le dicton est connu, mais Timrå en fait la douloureuse expérience. Si l'an passé, l'équipe n'avait échoué qu'à la porte des play-offs, la dernière place ne devrait pas lui échapper cette année, et avec elle la perspective de disputer une périlleuse qualification au printemps prochain pour garder sa place en Elitserien, face à des adversaires aussi motivés que Timrå pouvait l'être il y a deux ans. Dans ce contexte difficile, la jeune star Henrik Zetterberg est cantonné à un rôle plus défensif et est ainsi beaucoup moins prolifique qu'autrefois. Son buteur en panne, l'attaque de Timrå est la pire d'Elitserien.
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