Top/Flop : décembre 2003

 

ì Linköping (SUE)

Après une saison décevante terminée à la dernière place et où le maintien n'a été assuré qu'en poule de relégation, Linköping se devait de retrouver une pente ascendante, en prévision de la construction l'an prochain de la Cloetta Center Arena, qui contiendra 7500 places, soit trois mille de plus que l'actuelle Stängebro Ishall. Grâce à l'entraîneur Roger Melin qui a insufflé plus de discipline, Linköping est l'équipe-surprise de l'Elitserien suédoise, emmené notamment par ses joueurs finlandais, notamment le marqueur en forme du moment Mikko Peltola. Mais la bonne affaire a été le transfert de dernière minute du gardien finlandais Fredrik Norrena, barré par le jeune Henrik Lundqvist à Frölunda mais toujours excellent. Il a apporté de l'assurance dans les buts, et sa doublure Daniel Sperrle a également inspiré confiance lors de ses titularisations.

 

î Rouen (FRA)

Les Dragons de Rouen, au palmarès prestigieux (sept fois vainqueurs de la coupe Magnus en quatorze saisons), disposant d'un des deux plus gros budgets du Super 16, aux ambitions affichées, au contingent reconnu et confirmé, ne peut déjà plus, à la mi-saison, défendre son titre ! Un coup de massue pour ses partisans et un coup d'arrêt sportif pour son staff. Non qualifiés dans la poule Magnus, les joueurs normands sont éliminés de la course aux play-off, dépassés par au moins deux équipes supposées plus faibles sur le papier, bien moins armées financièrement et aux ambitions plus modestes. Irrégulier face à Brest et Amiens, tombé dans la complaisance face à Anglet et Tours, l'équipe du trident Chaix - Fournier - Pajonkowski a surtout manqué de caractère, d'abnégation et de réalisme offensif malgré le recrutement d'un buteur patenté comme Maurice Rozenthal puis d'un bon joker finlandais, Kimmo Salminen. Paradoxalement, ce sont ces vertus déficientes en "Super 16" qui ont permis aux Rouennais d'accéder à la finale de la Coupe Continentale. La direction du RHE a assuré que le club s'en remettra. Néanmoins, le manque a gagner de cette élimination a déjà des effets. Les deux recrues canadiennes de l'intersaison ont pris leur liberté de retourner outre-Atlantique afin de laisser du temps de glaces aux jeunes qui, pour une fois, s'en seraient peut-être bien passé.

 

 

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