Terry Sawchuk

 

Terry Sawchuk est l'emblème parfait de ce qu'était la condition de gardien de but de hockey dans les années 1950. Rarement a-t-on vu un homme subir autant de vilaines blessures, avoir le corps aussi meurtri et malgré tout dominer son sport comme Sawchuk l'a fait.

Encore aujourd'hui recordman des blanchissages de la LNH, il est remarquable par sa longévité, puisqu'il a eu une carrière d'une durée record - vingt-et-une saisons dans la ligue - à une époque où garder les buts était presque dangereux.

Il est bien plus qu'une légende du hockey sur glace. C'est un homme malheureux qui a vécu de manière misérable la majorité de sa vie. Cela montre à quel point Terry Sawchuk était un gardien dont le talent était sans égal.

Preuve de sa condition de héros tragique, il est le seul hockeyeur dont on a écrit la biographie sous forme de poèmes (Night Work, par Randall Maggs, paru en 2008).

 

Une enfance difficile

Terrence Gordon Sawchuk, dit Terry mais appelé Taras dans sa famille d'origine ukrainienne, voit le jour le 28 décembre 1928 à Winnipeg, au Manitoba, et est élevé dans le quartier de Morse Place. La vie est difficile chez les Sawchuk, de condition modeste. Alors que Terry est encore un bambin, son frère Roger meurt adolescent d'une pneumonie. Puis, à l'âge de dix ans, Terry voit un autre de ses frères, Mike, mourir d'une crise cardiaque et ce à l'âge de dix-sept ans seulement, un ancien gardien de but.

Sawchuk se réfugie dans le sport, il récupère l'équipement de son défunt frère Mike et débute le hockey organisé à 10 ans comme gardien de but. À 12 ans, il se fait une fracture complexe du coude gauche au rugby et souffre en silence pendant deux ans pour ne pas alarmer ses parents, avant que les médecins ne prennent soin de lui en enlevant des fragments d'os. Parallèlement, l'été, Sawchuk, comme de nombreux Canadiens, s'exerce au base-ball, au point tel où il doit faire un choix. En effet, les Cardinals de Saint-Louis et les Pirates de Pittsburgh des ligues majeures de base-ball sont intéressés à lui, tout comme les Red Wings de Detroit de la Ligue Nationale de Hockey. Il a alors quinze ans et évolue déjà dans les rangs juniors pour les Monarchs de Winnipeg.

Terry Sawchuk opte pour le hockey et est transféré dans une équipe de haut calibre junior à l'âge de 17 ans, à Galt en Ontario pour la saison 1946-47. Ses droits appartiennent déjà aux Red Wings qui dominent la LNH de la fin des années quarante.

En 1947-48, après seulement quelques matchs dans les rangs juniors, les Red Wings lui font signer son premier contrat professionnel et l'assignent aux Knights d'Omaha dans la USHL. Il y effectue une entrée remarquée et est nommé meilleure recrue de cette ligue. L'année suivante, les Red Wings l'assignent aux Capitals d'Indianapolis dans la Ligue Américaine de Hockey, un niveau supérieur à la USHL. Il fait rapidement sensation et est encore une fois nommé meilleure recrue de la ligue.

Des débuts éclatants

À ce moment, les Red Wings sont une véritable puissance en LNH, avec un des meilleurs gardiens de l'époque en la personne de Harry Lumley. Sawchuk est contraint de retourner dans les ligues mineures à sa troisième saison professionnelle. Au cours de cette saison 1949-50, il obtient une chance de montrer son talent en jouant sept parties lorsque Lumley se blesse à une cheville. Il laisse une excellente impression au directeur-gérant Jack Adams qui voit en lui une future étoile de la ligue.

Detroit remporte la coupe au cours de cette saison avec Lumley, mais Jack Adams est tellement convaincu du talent de Sawchuk qu'il échange Lumley afin de laisser le filet au jeune prodige. À l'aube de son 21e anniversaire, Terry Sawchuk hérite du rôle de gardien de but de la meilleure équipe de la LNH.

Il met peu de temps à prendre sa place. À sa première saison à Detroit, il remporte quarante-quatre victoires, un nouveau record de la ligue avec une excellente moyenne de 1,99 buts encaissés par match. À la fin de sa première saison, il est élu recrue de l'année, un titre amplement mérité. Il est élu au sein de la première équipe d'étoiles de la ligue.

Lors de sa deuxième saison, Sawchuk remporte à nouveau quarante-quatre victoires, inscrit onze blanchissages, un sommet dans la ligue en route vers le trophée du meilleur gardien. Lors des play-offs, il remporte les huit parties qu'il dispute, ne cédant que cinq buts pour une moyenne de 0,63 et un pourcentage d'arrêts de 97,7 %, tous des records des temps modernes. Il remporte ainsi sa première coupe Stanley, et ce à vingt-deux ans.

Dans les trois saisons suivantes, il brille à nouveau de tous ces feux en maintenant une moyenne inférieure à deux buts par match. Il rate totalement ses play-offs 1953, considéré comme le principal responsable de l'élimination des Red Wings pourtant grands favoris. L'intéressé se disant peut-être anxieux, ou peut-être pénalisé par sa perte de poids. Il fait même face à des rumeurs d'échange, et répond que, où qu'il soit, il sera le meilleur gardien de la ligue la saison suivante. Detroit le conserve finalement, et il mérite cette confiance en mettant la main sur deux autres coupes Stanley en 1954 et en 1955.

Au cours de cette période de cinq saisons, Terry Sawchuk a remporté 199 victoires et 57 blanchissages. Il a soulevé trois coupes Stanley et s'est adjugé trois fois le titre du meilleur gardien, remis à celui qui a la meilleure moyenne de buts encaissés. Son palmarès est exceptionnel, du jamais vu dans cette ligue, Sawchuk pulvérise tous les records.

Un style spectaculaire

Sawchuk n'est pas seulement talentueux, il est innovateur. Il est le premier gardien de l'ère moderne à jouer de façon très accroupie. Sa position ressemble à celle d'un gorille avec ses longs bras allongés et une position presque assise. Ses réflexes sont incroyables et il défie tous les lancers sans peur, malgré un équipement peu adapté.

Jamais à cette époque on n'a vu un gardien avoir des réflexes aussi rapides. Il reste presque toujours debout, mais sa position accroupie lui permet de couvrir le filet et surtout de bien jouer les angles. Son ami, le défenseur Marcel Pronovost, a dit qu'il n'avait jamais vu un gardien aussi bien jouer les angles que Sawchuk. Il avait un sens inné et anticipait très bien le jeu. Impressionnant pour son époque, il est fort, dynamique et efficace, et il se fait rarement prendre à contre-pied. Il constitue ainsi la transition entre les gardiens de la première heure et les gardiens modernes.

Il est par ailleurs un fier compétiteur et défie ouvertement et verbalement les joueurs de marquer contre lui. Il est agressif, et après un but contre lui, il pique souvent une colère, lançant notamment la rondelle dans les estrades. Il impressionne aussi par son gabarit, car il est plutôt lourd et avoisine les cent kilos au sommet de sa carrière. Il entreprend alors de perdre du poids et parvient à descendre jusqu'à 77 kilos.

Sawchuk se forge ainsi une réputation solide à travers la ligue comme le possible meilleur gardien de tous les temps, et tout cela avant même qu'il ne célèbre son vingt-sixième anniversaire. C'est dire l'impact qu'il avait sur sa position.

Un échange difficile

Au cours de la saison 1954-55, Sawchuk subit plusieurs blessures, dont la perforation d'un poumon et la déchirure de plusieurs tendons dans sa main. Detroit fait appel au jeune Glenn Hall qui attire l'attention de tous. Bien que Sawchuk soit au sommet de sa gloire à ce moment, Jack Adams voit en Hall un autre Sawchuk, si bien que pendant l'été 1955, après la conquête de la coupe Stanley par les Wings, le directeur-gérant décide de faire un pari très audacieux, celui de céder le meilleur gardien de la ligue aux Bruins de Boston, dans une échange impliquant neuf joueurs. La presse de Detroit crie au scandale alors que les observateurs clament au vol.

La venue de Sawchuk chez les Bostonnais n'est pas de tout repos. À sa première saison, Sawchuk enregistre neuf blanchissages mais ne remporte que vingt-deux victoires avec les faibles Bruins. Les médias sont durs à son endroit. On lui reproche des problèmes d'alcool notamment pour expliquer sa déconfiture.

À sa seconde saison à Boston, Sawchuk se sent souvent affaibli, il est malade et son rendement sur la glace le prouve. Il connaît des difficultés, et après un examen chez le médecin, il est diagnostiqué qu'il souffre de mononucléose. Il passe ainsi deux semaines à l'hôpital, mais revient seulement deux semaines plus tard, alors que plusieurs sceptiques chez les Bruins et leurs supporters doutent de sa maladie. Sawchuk connaît des ratés évidents et décide de mettre un terme à sa carrière en janvier après que les médecins ont décelé chez lui une grave dépression. Au même moment, sa femme demande le divorce, et il n'a plus l'esprit au sport, il se retire du hockey dans la déchéance.

Il retourne vivre à Detroit et remet son mariage à neuf. Il demande à Boston de le ré-échanger à Detroit pour se rapprocher de sa famille. Son vœu est exaucé au cours de l'été 1957, et les Red Wings, déçus du rendement de Glenn Hall dans les séries, accueillent leur héros pour une seconde fois.

À la recherche de sa gloire passée

Terry Sawchuk ne s'est pas totalement remis de son difficile séjour à Boston. Bien qu'il soit un bon gardien, il n'est pas aussi dominant qu'à ses débuts. Pendant les six saisons suivantes, il joue bien, mais Detroit n'est plus une équipe aussi redoutable et Sawchuk est incapable de rééditer ses exploits des premières heures. Il a le corps mutilé et est couvert de blessures. En 1962-63, l'utilisation du masque lui redonne confiance. Il joue nettement mieux, mais un jeune espoir de haut niveau, Roger Crozier, lui souffle dans le dos. Terry réussit néanmoins à être élu au sein de la deuxième équipe d'étoiles, mais au terme de la saison suivante, les Wings décident de ne pas le placer sur la liste des joueurs protégés - ce qui le rend transférable - pour faire place au jeune Crozier.

Les Maple Leafs de Toronto, Punch Imlach en tête, offrent immédiatement un contrat à Sawchuk qui est alors âgé de trente-cinq ans. Ils comptent déjà sur le vieillissant Johnny Bower et deviennent la première équipe à utiliser deux gardiens sur une base régulière. L'alternance se passe bien mais les Leafs ont une équipe âgée, et peu de gens croient en leurs chances à l'aube des play-offs 1967. Toronto affronte en demi-finale la puissante équipe de Chicago, qui a les lancers les plus lourds de la ligue. C'est la meilleure équipe de la ligue qui vient de battre le record du plus grand nombre de buts en une saison. Le brio de Sawchuk à lui seul permet aux Maple Leafs de forcer un match décisif. Pour celui-ci, Toronto fait plutôt confiance à Johnny Bower, et après la première période qui se clôt sur une marque de 2-2, Sawchuk remplace Bower. Il repousse les quarante-neuf tirs en sa direction - dont un surpuissant de Bobby Hull qui l'atteint à l'épaule et le laisse sonné quelques instants - pour permettre à Toronto de causer une grosse surprise et éliminant Chicago. L'entraîneur des vaincus Billy Reay n'a jamais oublié : "C'est le meilleur match qu'un gardien ait jamais fait. Sawchuk n'a jamais mieux joué, ni aucun autre gardien. Il a volé le match, a changé le cours de la série et nous a probablement coûté la Coupe." En finale, Sawchuk élève à nouveau son jeu et permet aux Leafs de remporter la coupe Stanley face aux puissants Canadiens de Montréal. Il s'agit d'une des plus belles surprises de l'histoire de la LNH, en plus d'être la dernière coupe de la glorieuse époque des six équipes originales.

Sawchuk est un véritable héros, mais avec l'expansion massive au cours de l'été, il doit faire ses bagages pour Los Angeles, dans l'ouest des États-Unis, avec la nouvelle franchise des Kings, dont l'entraîneur est Red Kelly, qui avait joué avec lui lors de cette conquête de la coupe. Il veut avoir le grand Sawchuk pour défendre son filet. Sawchuk joue un rôle important dans les premières heures de la faible équipe d'expansion.

Une fin tragique

Au début de la saison 1968-69, Sawchuk sent que la fin approche et demande à retourner à Detroit pour terminer sa carrière. Il veut revenir dans l'est, lui que les nombreux voyages rendent fatigué et déprimé. Les Kings exaucent son vœu et Sawchuk revient avec les Wings dans un rôle d'auxiliaire. Il a alors 39 ans et semble au bout du rouleau. Il dispute treize parties. Il veut alors se retirer, mais les Rangers de New York réussissent à le convaincre de disputer une autre saison. Le vieux Sawchuk y dispute huit matchs, enregistrant son 103e et dernier jeu blanc dans l'uniforme des Rangers.

Au terme de cette saison 1969-1970, Sawchuk mange au restaurant, et à la fin du repas, il se dispute avec son colocataire et coéquipier Ron Stewart à propos du loyer. Ils sont expulsés à l'extérieur du restaurant, Sawchuk attaque Stewart, la bagarre s'intensifie et Stewart atteint Sawchuk au ventre avec son genou. Celui-ci s'écroule, hurlant de douleur, et est transporté d'urgence à l'hôpital.

Son foie est gravement malade suite à de nombreuses années d'alcoolisme. Il doit alors subir trois opérations. Terry Sawchuk refuse de blâmer Stewart et est visité occasionnellement par d'anciens coéquipiers. Il décède trois semaines après sa venue à l'hôpital, soit le 31 mai 1970.

Le hockey est en deuil, le plus grand gardien de l'histoire vient de décéder après une glorieuse carrière ponctué de graves blessures et de nombreux problèmes psychologiques et d'alcoolisme.

Le monde du hockey rend hommage à Terry Sawchuk en 1971, et la période minimale de trois saisons d'attente pour être élu au temple de la renommée est levée pour cet illustre gardien. C'est la reconnaissance d'une carrière échelonnée sur vingt-et-une saisons à l'issue de laquelle il se retire avec le plus grand nombre de victoires, de jeux blancs, de parties et de minutes jouées que tout autre gardien de l'histoire. C'est la première fois de son histoire que le Temple de la Renommée introduit un membre n'ayant pas attendu les trois années avant son éligibilité. C'est dire à quel point Sawchuk était spécial.

Un homme malheureux et marqué par la douleur

Qui sait ce que Sawchuk aurait pu accomplir s'il avait été en meilleure condition physique et épargné par les blessures... À sa première saison professionnelle, il subit une grave blessure à l'œil qui lui a presque fait perdre la vue. La blessure nécessite trois points de suture et il revient au jeu quelques jours plus tard. De nombreuses fractures au bras et coude dans sa jeunesse qui n'ont jamais guéri adéquatement ont causé de nombreux problèmes quant à la mobilité de ses membres. De nombreux éclats d'os étaient présents au niveau du coude et Sawchuk a dû se faire opérer à quelques reprises. Il a eu des tendons déchirés dans la main, un poumon perforé dans un accident d'automobile en 1954, en plus d'une appendicite, ainsi qu'une rupture de disques spinaux lors de sa dernière année avec les Red Wings en 1954-55. Sans oublier sa mononucléose lors de son passage à Boston qui l'a mené vers une dépression.

De plus, de nombreuses lacérations au visage ayant nécessité plus de six cents points de suture au cours de sa carrière ne sont qu'une autre partie du type de souffrances que pouvaient endurer Terry Sawchuk. Au cours des play-offs 1967, il était couvert de bleus et de taches jaunes, dus aux nombreux lancers qu'il recevait. Son corps était meurtri, endolori de partout. Jamais il ne se plaignait de son état de santé et ses coéquipiers étaient tous très étonnés de voir l'endurance de Sawchuk qui continuait à jouer de la même façon. Il ne modifiait rien à son style de jeu.

C'était un homme taciturne, qui parlait peu, il était antipathique envers les médias. Il avait une faible estime de lui-même et était malheureux. Il parlait bien peu, seules quelques personnes le connaissaient bien, il préférait s'isoler dans son coin et parlait rarement aux supporters. Sawchuk avait déclaré qu'il détestait garder les buts, et que chaque été, il passait son temps à l'hôpital à tenter de se remettre de ses blessures.

Si Sawchuk était un grand gardien, il se préparait mal aux matchs. Son collègue Johnny Bower a dit de lui qu'il était le pire gardien de tous les temps à l'entraînement. Il détestait s'entraîner et se fiait uniquement à son talent en toutes circonstances. Il travaillait peu pour améliorer son jeu. À cette époque, l'entraînement n'occupait pas la même importance qu'aujourd'hui. Sawchuk n'appréciait pas son métier, mais il savait qu'il y excellait.

Il était souvent dépressif, et sa femme Patricia a demandé le divorce à quatre reprises avant de l'obtenir. Sawchuk était souvent violent, autant sur la glace qu'à l'extérieur. Il lui arrivait de se bagarrer et la violence conjugale était présente dans son couple. Sa relation tumultueuse avec sa femme a aussi fait en sorte que les liens avec ses sept enfants furent coupés vers la fin de la vie de Sawchuk.

Le meilleur de tous les temps ?

Plus de trente ans après sa mort, Sawchuk continue d'alimenter les discussions. Lorsque les experts tentent d'identifier le plus grand de l'histoire, jusqu'à la fin de son siècle, le nom de Sawchuk est toujours mentionné. Certains lui préfèrent Patrick Roy, recordman des victoires, Glenn Hall, ancien coéquipier et rival qui a excellé, ou Jacques Plante qui défendait le but des glorieux Canadiens dans les années 1950.

Les cinq premières saisons de Sawchuk furent exceptionnelles. Il y a remporté 199 de ses 446 victoires en carrière, carrière de vingt-et-une saisons. Il a de plus signé cinquante-sept blanchissages au cours de cette période, contre quarante-six dans les quinze saisons suivantes. Il a enfin remporté trois de ses quatre coupes Stanley au cours de cette période. Depuis, seul Dominik Hasek est parvenu à dominer autant sur une période de cinq ans.

La longévité de Sawchuk demeure un mystère avec toutes les blessures qu'il a subies, c'est un miracle que cet homme ait réussi à jouer 21 saisons dans la ligue nationale, un exploit qu'il ne partage qu'avec Gump Worsley. Ses 103 blanchissages sont restés un record jusqu'à ce qu'il soit battu par Martin Brodeur en 2009.

Terry Sawchuk, qu'on surnommait Ukey, a marqué la position de gardien, il est devenu une icône et un modèle pour de nombreux joueurs qui ont voulu suivre ses traces. Pour cela il mérite sans doute l'attention qui lui est portée, parmi les meilleurs gardiens de tous les temps.

André Dussault

 

 

Statistiques

                                         MJ   V  Min. Buts  Tirs  Moy.   B    %      MJ   V   Min  Buts Tirs  Moy.   B    %
1947/48 Omaha Knights           USHL     54  30  3248  174        3,21   4            3   1   180    9        3,00   0
1948/49 Indianapolis Capitals   AHL      67  38  1020  205        3,06   2            2   0   120    9        4,50   0
1949/50 Detroit Red Wings       NHL       7   4   420   16        2,29   1
        Indianapolis Capitals   AHL      61  31  3660  188        3,08   3            8   8   480   12        1,50   0
1950/51 Detroit Red Wings       NHL      70  44  4200  139        1,99  13            6   2   463   13        1,68   1
1951/52 Detroit Red Wings       NHL      70  44  4200  133        1,90  12            8   8   480    5        0,63   4
1952/53 Detroit Red Wings       NHL      63  32  3780  120        1,90   9            6   2   372   21   160  3,39   1  86,9%
1953/54 Detroit Red Wings       NHL      67  35  4004  129        1,93  12           12   8   751   20   334  1,60   2  94,0%
1954/55 Detroit Red Wings       NHL      68  40  4040  132  1659  1,94  12  92,6%    11   8   660   26   310  2,36   1  91,6%
1955/56 Boston Bruins           NHL      68  22  4080  181  1847  2,66   9  91,3%
1956/57 Boston Bruins           NHL      34  18  2040   81   939  2,38   2  92,1%
1957/58 Detroit Red Wings       NHL      70  29  4200  207  1992  2,96   3  90,7%     4   0   252   19   137  4,52   0  86,1%
1958/59 Detroit Red Wings       NHL      67  23  4020  209  1807  3,12   5  89,9%
1959/60 Detroit Red Wings       NHL      58  24  3480  156  1539  2,69   5  90,8%     6   2   405   19   188  2,81   0  89,9%
1960/61 Detroit Red Wings       NHL      37  12  2150  113   999  3,17   2  89,9%     8   5   465   18   227  2,32   1  92,1%
1961/62 Detroit Red Wings       NHL      43  14  2580  143  1111  3,33   5  88,7%
1962/63 Detroit Red Wings       NHL      48  22  2775  119  1226  2,48   3  91,3%    11   5   660   35   327  3,18   0  89,3%
1963/64 Detroit Red Wings       NHL      53  25  3140  138  1518  2,60   5  91,7%    13   6   677   31   359  2,57   1  91,9%
1964/65 Toronto Maple Leafs     NHL      36  17  2160   92   979  2,56   1  91,4%     1   0    60    3    39  3,00   0  92,3%
1965/66 Toronto Maple Leafs     NHL      27  10  1521   80   756  3,16   1  90,4%     2   0   120    6    72  3,00   0  91,7%
1966/67 Toronto Maple Leafs     NHL      28  15  1409   66   756  2,81   2  92,0%    10   6   565   25   362  2,65   0  93,1%
1967/68 Los Angeles Kings       NHL      36  11  1936   99        3,07   2            5   2   280   18   137  3,86   1  86,7%
1968/69 Detroit Red Wings       NHL      13   3   641   28        2,62   0
1969/70 New York Rangers        NHL       8   3   412   20        2,91   1            3   0    80    6    47  4,50   0  87,2%
Totaux NHL                              971 447 57188 2401        2,52 103          106  54  6290  267        2,55  12

 

Palmarès

- Coupe Stanley 1952, 1954, 1955 et 1967

Honneurs individuels

- Trophée Vezina de meilleur gardien de NHL 1952, 1953, 1955 et 1965 (partagé avec Johnny Bower)

- Membre de la première équipe-type de NHL 1951, 1952 et 1953

- Membre de la seconde équipe-type de NHL 1954, 1955, 1959 et 1963

- Trophée Calder de meilleur rookie NHL 1951

- Meilleur rookie d'USHL 1948 et d'AHL 1949

- Trophée Lester Patrick (posthume) pour son implication dans le hockey (1971)

 

 

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