Josef Malecek

 

Certains des héros du hockey européen d'avant-guerre ont longtemps conservé leur aura : il en va ainsi de l'Allemand Gustav Jaenecke et plus encore du Suisse "Bibi" Torriani, qui restaient vivants dans les mémoires comme les incarnations d'un âge d'or du hockey sur glace dans leurs pays respectifs.

Comparativement, Josef Malecek avait été un peu plus oublié. Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi. Une nouvelle hiérarchie s'est dessinée après-guerre dans le monde du hockey sur glace. Tandis que l'Allemagne et la Suisse disparaissaient des podiums mondiaux, ce qui redorait d'un éclat nouveau les succès anciens, la Tchécoslovaquie remportait des titres de championne du monde et portait ainsi au pinacle de nouveaux héros. Malecek a connu son apogée à une époque où les équipes de joueurs formés en Amérique du Nord étaient intouchables (même s'il en a battu plusieurs en club avec son club du LTC Prague). Le changement de régime politique a facilité son relatif oubli : le plus fameux hockeyeur "bourgeois" n'allait pas être célébré par la Tchécoslovaquie communiste, dont il s'était exilé.

Ce n'est qu'à la toute fin du siècle que l'historien suédois du hockey sur glace Patrick Houda a exhumé les archives et mis à jour les statistiques exceptionnelles de Malecek : il a recensé 1899 buts en carrière en club, en équipe nationale ou pour diverses sélections. Il a ainsi œuvré à la réhabilitation du centre tchèque en plaidant pour son intronisation au Hall of Fame de l'IIHF, effective en 2003.

 

La famille Sparta et la "trahison"

Josef Malecek est issu d'une famille de précurseurs du sport, dans ce qui était alors la Bohême au sein de l'Empire d'Autriche-Hongrie. Son père - également prénommé Josef - fait en effet partie des membres fondateurs du Sparta Prague, le grand club tchèque omnisports. Le logo traditionnel du Sparta - ce "S" qui a traversé les âges - a été conçu en 1893 par ses deux oncles Ota et Karel. Un temps co-recordman d'Europe du 50 mètres en athlétisme, Karel Malecek fut aussi le premier entraîneur de l'équipe de football du Sparta. Né le 18 juin 1903, le petit Josef a grandi à proximité de la plaine Letna, qui n'abritait pas encore le stade en dur du même nom mais déjà les terrains et installations sportives du club. Il a naturellement pratiqué les sports traditionnels de sa famille : recordman de Tchécoslovaquie du 110 mètres haies à 16 ans, Josef Malecek a aussi joué dans le championnat national de football avec le Sparta à 17 ans. Adolescent, il a également fait partie de l'équipe de water-polo du club. Il excelle dans chaque sport dès qu'il se met à le pratiquer. Mais c'est en hiver qu'il se consacre à sa passion majeure.

Dès l'âge de 8 ans, le petit Josef s'adonne aux joies du patinage et du hockey sur glace. Dans ce sport, il participe à son premier tournoi à 12 ans face à des adultes, et en l'occurrence au meilleur club du pays et organisateur du tournoi, le CSS Prague. Malgré la défaite évidente et écrasante (1-22), Malecek manifeste déjà un talent indéniable. À l'âge de 18 ans, en 1922, il accompagne déjà la Tchécoslovaquie championne d'Europe de hockey sur glace, mais sa contribution a été modeste, celle d'un simple substitut qui ne s'est jamais habillé pour un match. C'est en 1925, à 21 ans, que Josef Malecek devient un joueur dominant, champion d'Europe de hockey sur glace et meilleur marqueur du tournoi. Il est alors décrit comme un joueur affamé, aimanté vers le but, qui prend en général le chemin le plus court, dans l'axe. Son tir puissant et soudain, remarquable de précision même de loin, lui taille déjà une réputation.

Une rupture transgressive et fondatrice se produit en 1927 : Jaromir Citta, dirigeant du Lawn Tennis Cercle (LTC) de Prague, propose à Malecek de bâtir une nouvelle équipe de hockey sur glace autour de lui. Josef quitte alors le Sparta, club qui était pourtant pour lui le nid familial. Il emmène avec lui son ami d'enfance Jiri Tozicka, ainsi qu'un cadre de l'équipe, Jaroslav Pusbauer. Cette "trahison" sera très mal vécue au sein du cercle des fidèles du Sparta, qui évoqueront avec amertume le départ de Malecek pendant de longues années encore. Le LTC a de meilleures installations de tennis, et c'est un des arguments employés pour convaincre Josef Malecek : il y rejoint Karel Kozeluh, un ancien hockeyeur qui est surtout son professeur de tennis. Mais le choix de changer de club est assumé par un ressenti lié principalement au hockey sur glace. Malecek explique aux journalistes qu'il "se sent bien plus confortable au LTC" et que "la convivialité avait disparu au Sparta".

Dans sa nouvelle équipe, Malecek développe à ses côtés deux ailiers, Tozicka à gauche et Karel Hromádka à droite. Désormais, les fréquentes apologies de Malecek ne se limitent plus à décrire sa conduite de palet sûre et l'élégance de son patinage ; elles insistent de plus en plus sur ses passes précises qui démarquent parfaitement ses ailiers et les sert dans la palette. Il n'est plus seulement un buteur, mais la clé de voûte d'un succès collectif. Lorsqu'il redevient champion d'Europe en 1929, il marque tous les buts de son équipe au premier tour, mais comme un symbole, c'est par une passe décisive (pour Wolfgang Dorasil) qu'il amène le titre. Il est alors le meilleur joueur incontesté du continent.

Centre d'un collectif efficace et filou

Le temps que l'équipe nationale opère sa mue générationnelle, c'est au LTC Prague que Malecek s'exprime le mieux, avec ses jeunes coéquipiers qui suivent le rythme qu'il dicte. Le LTC devient la référence du hockey européen en remportant les deux plus anciens tournois encore existants de nos jours : il s'impose chaque hiver à la Coupe des Tatras et remporte les trois premières Coupes Spengler auxquelles il est invité (1929, 1930, 1932 ex-aequo), renonçant entre-temps à sa participation en 1931 à cause d'une suspension de Hromádka, le plus jeune joueur du trio et donc celui qui progresse le plus vite.

C'est justement de cette période que date un article de Der Eishockey Sport, l'organe officiel de la fédération autrichienne, qui livre une analyse précieuse du hockey pratiqué par le LTC, y compris dans le jeu défensif sans palet : "La clé de voûte est le centre Malecek. Le centre adverse a une tâche difficile contre lui. Malecek comprend parfaitement comment lui enlever le palet et empêche les combinaisons adverses avec ses ailiers, qui se placent de manière excellente entre le centre et les ailiers opposés. Dans le positionnement défensif, les arrières sont placés juste derrière les avants et forment une toile serrée. Comme il est difficile de déployer des combinaisons, l'adversaire essaie des percées individuelles. Si jamais un ailier passe, Malecek couvre le milieu de la glace avec une sécurité redoutable. Passer Malecek est extrêmement difficile. Quand il est déjoué, il s'en rend compte avant tout le monde, fait comme s'il se reconnaissait battu, mais touche alors le patin de son vis-à-vis. Celui-ci trébuche et les défenseurs semblent s'y attendre et récupèrent le palet avant que l'adversaire puisse se reprendre."

Ce petit refrain reviendra souvent sur la tendance aux fautes des joueurs tchèques en général, et de Malecek en particulier, tout en mentionnant qu'il pourrait s'en passer au vu de son talent. En 1934, plusieurs joueurs du LTC sont suspendus pour jeu dur. Les reproches faits à Malecek sont de deux sortes : d'une part des fautes "raffinées" et discrètes, pour s'emparer du palet, d'autre part des mauvais gestes purement revanchards, et parfois dangereux (comme des charges avec le genou), assénés à force de subir des fautes répétées. Malecek est tellement une classe au-dessus qu'il est en effet une cible privilégiée de ses adversaires, qui ont pour principal objectif de le neutraliser.

Malecek a été souvent blessé, mais c'est un dur au mal : la seule fois où il a manqué une compétition internationale avec la Tchécoslovaquie, c'était aux championnats d'Europe 1932 parce qu'il s'est cassé la jambe droite au ski peu avant dans les Tatras. En son absence, la Tchécoslovaquie se classent cinquième nation européenne (c'est-à-dire septième nation mondiale au vu du niveau nord-américain de l'époque) : elle ne tombera plus jamais aussi bas de toute son histoire. C'est dire l'importance de Malecek dans les résultats de son équipe. Cet accident de ski lui permettra... de découvrir un autre sport. Comme les médecins lui conseillent de beaucoup marcher pendant sa rééducation, il devient un des premiers Tchèques à prendre une licence de golf.

Le championnat du monde de Prague, en 1933, consacre Josef Malecek comme l'idole de tout un peuple. Il fait partie de l'élite sociale, tout en étant très populaire. C'est pourquoi il a refusé une proposition de contrat professionnel des New York Rangers. Même s'il est un sportif amateur, il sait faire fructifier sa popularité. Il apparaît ainsi en 1935 avec trois autres grandes vedettes tchèques dans un des tout premiers films publicitaires, pour les pneus Bata. Les revenus principaux de Malecek viennent de la grande boutique d'articles de sport dont il est propriétaire au centre de Prague. Il signe le premier contrat d'importation de la marque de matériel de hockey CCM en Tchécoslovaquie. Dans ces années trente, les premiers casques de hockey font leur apparition, testés en NHL et même en Europe (initiative qui sera oubliée après la guerre). En portant ces équipements innovants, les hockeyeurs du LTC en font la promotion : ses adversaires viennois de l'EKE viennent ainsi s'approvisionner... dans le magasin appartenant à Malecek.

Le dernier Péruvien à fuir le communisme

Un peu moins rapide que dans sa jeunesse mais toujours cerveau de son équipe, Josef Malecek devient en 1939 meilleur marqueur du championnat d'Europe ou du monde pour la cinquième fois, une performance qui restera inégalée. Après treize ans d'existence (!), le LTC Prague perd son premier match de championnat tchèque contre le Sparta en 1939/40... mais Malecek était blessé. Le LTC est désormais confiné, car les Nazis limitent au maximum les contacts internationaux des Tchèques au sein du "Protectorat de Bohême et Moravie" qu'ils ont mis en place.

La face sombre de Malecek tient en une photo prise en 1942/43 où on le voit intervenir au "Kuratorium", une institution obligatoire calquée sur les jeunesses hitlériennes et visant à endoctriner les Tchèques, y compris par la pratique du sport. Il expliquera sa présence en ce lieu par ses contrats commerciaux comme fournisseur d'équipements sportifs (son dossier sera vite classé lors des enquêtes d'après-guerre). L'occupant nazi cherche à l'évidence à utiliser son image. Son entregent, Malecek l'utilisera pour le bien de deux de ses coéquipiers du LTC, Josef Krus et Oldrich Nemec. Ils sont réquisitionnés pour le travail obligatoire dans les usines Krupp d'Essen, au cœur de l'appareil militaro-industriel nazi. Il réussit à les faire affecter à Klagenfurt, où ils doivent certes travailler dans l'usine locale, mais dans le cadre plus agréable - et un peu moins exposé aux bombardements - des Alpes autrichiennes. Ils continuent d'ailleurs à y jouer au hockey sur glace en remplacement de joueurs locaux mobilisés sur le front.

Finalement évincé du LTC en 1943 par un changement de génération, Malecek part alors en Slovaquie, dirigée par un régime autoritaire mais sans influence directe des nazis. Il s'est alors déjà reconverti en défenseur, comme l'avait déjà fait Jaenecke : selon lui, l'arrière est un joueur expérimenté et un distributeur extrêmement précis dans ses passes. Entraîneur-joueur de l'OAP puis du SK Bratislava, Malecek ouvre un second magasin dans la capitale slovaque. Après-guerre, il revient donc à Prague sous le maillot d'un club slovaque visiteur, ou bien comme consultant de l'équipe nationale de Pologne en 1947. Ce qui ne l'empêche de faire partie en 1946 de l'équipe tchécoslovaque de hockey... sur gazon, un sport de plus à son arc ! Il rentre pour de bon à la maison en 1948, mais c'est pour préparer son émigration. Alors que le pays est tombé sous le joug communiste, Josef Malecek traverse la frontière avec un faux passeport péruvien au nom de Robert de Acquire. Le garde n'est pas dupe et lance à l'ancien hockeyeur au visage trop connu : "Monsieur Malecek, vous êtes certainement le dernier Péruvien à traverser cette frontière." Cela deviendra l'anecdote favorite de Josef, qui la racontera à toutes les personnes qu'il rencontrera jusqu'à la fin de sa vie.

Malecek est d'abord entraîneur de Davos en 1948/49. Lors de la Coupe Spengler, il rencontre les joueurs tchécoslovaques restés au pays et leur propose l'émigration. Ceux-ci conviennent entre eux de ne franchir le pas que s'ils le font tous ensemble, car ceux qui restent risquent le pire, mais ils ne parviennent finalement pas à l'unanimité. Témoin à distance des terribles premières années du régime communiste, marquées par une répression dure et paranoïaque qui enverra plusieurs hockeyeurs dans les mines de sel, Malecek intègre Radio Free Europe, organisme américain qui diffuse de la contre-propagande dans les pays d'Europe de l'Est. En plus de continuer le tennis et le golf, il entraîne les équipes de hockey sur glace de Davos (1952 à 1954), de Montana, club de série A (troisième niveau suisse) qu'il ne parvient pas à faire monter, mais encadre aussi en Allemagne le KEV Krefeld (1950/51) et le THC Hambourg (1954/55).

Il part alors aux États-Unis où il deviendra en 1963 le président d'honneur de l'association des sportifs tchécoslovaques exilés. Il y publiera en 1970 ses mémoires, en tchèque. Il décèdera donc loin de son pays en 1982, à 79 ans, peu après la mort de sa seconde épouse et peut-être par chagrin.

Marc Branchu

 

 

Statistiques internationales

                                                 MJ   B  A  Pts   Pén 
1922 Sparta Prague         Tchécoslovaquie        2   2
1922 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     2   0
1922 Tchécoslovaquie    Championnats d'Europe     0
1923 Sparta Prague         Tchécoslovaquie        6   9
1923 Tchécoslovaquie    Championnats d'Europe     2   5  1   6
1924 Sparta Prague         Tchécoslovaquie        8  23
1924 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     1   0  0   0
1924 Tchécoslovaquie       Jeux olympiques        3   6  2   8    1'
1925 Sparta Prague         Tchécoslovaquie        9  24
1925 Tchécoslovaquie    Championnats d'Europe     3   5  2   7
1926 Sparta Prague         Tchécoslovaquie        7  30
1926 Tchécoslovaquie    Championnats d'Europe     7   9  4  13
1927 Sparta Prague         Tchécoslovaquie        7  18
1927 Tchécoslovaquie    Championnats d'Europe     5   5  2   7    2'
1928 LTC Prague            Tchécoslovaquie       21  56
1928 Tchécoslovaquie       Jeux olympiques        2   2  1   3    2'
1929 LTC Prague            Tchécoslovaquie       35 185 10 195    5'
1929 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     1   4
1929 Tchécoslovaquie    Championnats d'Europe     4   5  3   8    2'
1929 LTC Prague            Coupe Spengler         4  12
1930 LTC Prague            Tchécoslovaquie       15  69 12  81    2'
1930 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     4  10
1930 Tchécoslovaquie    Championnats du monde     1   0  0   0    0'
1930 LTC Prague            Coupe Spengler         3   5  3   8
1931 LTC Prague            Tchécoslovaquie       43 173 16 189    1'
1931 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     2   0  0   0
1931 Tchécoslovaquie    Championnats du monde     7   4  2   6    7'
1932 LTC Prague            Tchécoslovaquie       28 182  6 188    2'
1932 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     1   0  0   0    1'
1932 LTC Prague            Coupe Spengler         4   9  8  17
1933 LTC Prague            Tchécoslovaquie       41 157 16 173
1933 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     1   2  1   3
1933 Tchécoslovaquie    Championnats du monde     7  10  4  14    3'
1933 LTC Prague            Coupe Spengler         3   4
1934 LTC Prague            Tchécoslovaquie       39  91 17 107    1'
1934 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     1   1  0   1
1934 Tchécoslovaquie    Championnats du monde     5   1  3   4
1935 LTC Prague            Tchécoslovaquie       25  68 12  80
1935 LTC Prague            Coupe d'Europe         6   3  2   5
1935 Tchécoslovaquie    Championnats du monde     7  12 11  23    1'
1936 LTC Prague            Tchécoslovaquie       24  51  7  58    1'
1936 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     1   0  0   0    0'
1936 Tchécoslovaquie       Jeux olympiques        8   5  5  10    1'
1936 LTC Prague            Coupe Spengler         3   4  3   7    2'
1937 LTC Prague            Tchécoslovaquie       32  51  6  57    2'
1937 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     4   2  0   2    0'
1937 Tchécoslovaquie    Championnats du monde     8  10  3  13    1'
1937 LTC Prague            Coupe Spengler         3   3
1938 LTC Prague            Tchécoslovaquie       17  16  4  20    2'
1938 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     2   0  0   0
1938 Tchécoslovaquie    Championnats du monde     7   1  5   6    2'
1938 LTC Prague            Coupe Spengler         3  10
1939 LTC Prague            Tchécoslovaquie       16  38  7  45    2'
1939 Tchécoslovaquie    Matchs internationaux     3   0  0   0
1939 Tchécoslovaquie    Championnats du monde     8  12 13  25
1940 LTC Prague           Bohême et Moravie      35  66  6  72
1940 Bohême et Moravie  Matchs internationaux     6   7  6  13   0'
1941 LTC Prague           Bohême et Moravie       7  14  2  16
1942 LTC Prague           Bohême et Moravie      25  21  1  22
1943 LTC Prague           Bohême et Moravie      11   9  4  13
1944 OAP Bratislava           Slovaquie          25  32  3  35
1946 SK Bratislava         Tchécoslovaquie        9   7  2   9
1946 SK Bratislava           amicaux int.         2   2
1947 SK Bratislava         Tchécoslovaquie        6   8  5  13
1947 SK Bratislava           amicaux int.         1   2
1948 SK Bratislava         Tchécoslovaquie        7   6  3   9
1948 SK Bratislava           amicaux int.         3   2
1949 HC Davos                   Suisse            3   1  1   2
1950 HC Montana                Suisse-3          30  75
1952 HC Montana                Suisse-3           3   4

Totaux en équipe de Tchécoslovaquie             104 118 68 185  24'

 

Palmarès

- Champion d'Europe 1925, 1929, 1933

- Champion tchécoslovaque/tchèque 1931, 1932, 1933, 1934, 1937, 1938, 1939, 1940, 1942, 1943

- Vainqueur de la Coupe Spengler 1929, 1930, 1932, 1937 (attribution définitive du trophée au LTC après quatre victoires)

Honneurs individuels

- Meilleur buteur des championnats du monde 1925, 1929, 1933, 1935 et 1939

 

 

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