Dieter Hegen

 

Didi Hegen à Düsseldorf

Figure emblématique de l'équipe nationale d'Allemagne, Dieter Hegen, l'inoubliable "Didi" pour tous les amateurs de hockey sur glace, compte 290 sélections au cours desquelles il a inscrit 111 buts. Surtout, il a participé cinq fois aux Jeux Olympiques, record battu seulement en 2002 (un mois après le dernier match de la carrière de Didi) par l'attaquant finlandais Raimo Helminen. Ce n'est donc pas étonnant s'il a été élu meilleur ailier gauche du siècle dans son pays par les lecteurs de Eishockey News.

S'il a passé vingt ans au plus haut niveau, en Bundesliga puis en DEL, le buteur moustachu a surtout été le symbole de l'âge d'or du hockey allemand, ces années 80 où ce sport était au premier plan médiatique et sportif. Quand il a quitté la sélection à trente-sept ans, celle-ci - malgré le passage de l'élite mondiale à seize équipes contre huit dans les années quatre-vingts - est tombée dans le groupe B, comme le symbole d'une page qui se tournait. Orphelin de ses stars, le hockey allemand découvrait alors qu'il lui fallait s'occuper de ses jeunes.

 

Une trajectoire cométaire

Dieter Hegen est né le 29 avril 1962 à Kaufbeuren. Il s'inscrit au hockey à sept ans pour suivre les traces de son frère Gerhard, son aîné de trois ans, qui disputera plus de cinq cents matches de Bundesliga comme gardien de but. Très vite, il développe un exceptionnel talent de buteur, et l'ESV Kaufbeuren devient avec lui deux fois champion d'Allemagne dans la catégorie Schüler (moins de 16 ans). L'entraîneur des seniors Florian Strida, toujours agréable avec les jeunes, le fait débuter à l'âge de dix-sept ans. Il devient immédiatement une pièce maîtresse de son équipe, qu'il fait tout de suite monter dans l'élite en marquant plus de soixante buts en championnat. Dès sa première saison en Bundesliga, il s'y impose tout simplement comme le meilleur buteur.

La carrière en boulet de canon du jeune prodige faillit pourtant s'interrompre lorsqu'il se fracture le crâne dans un choc lors de l'avant-dernier match de la saison. Mais il se rétablit pour la rentrée suivante, et sa trajectoire absolument fulgurante lui vaut malgré tout l'attention des Canadiens de Montréal, qui l'ont repéré aux championnats du monde juniors et le sélectionnent au troisième tour de la draft, à une époque où les Européens ne sont qu'une poignée en NHL. Pourtant, Didi Hegen ne franchira jamais l'Atlantique, décision qu'il n'a jamais regrettée. Il rappelle en effet que la NHL d'alors, qui n'a pas encore subi l'influence européenne, pratique toujours un jeu basique, peu ouvert aux étrangers. Avec son hockey fin et technique, il ne voit pas ce qu'il serait allé y faire. Et de toute façon, sa mère n'aurait jamais admis qu'il parte aussi loin...

Une question vient alors à l'esprit : Dieter Hegen va-t-il vraiment au bout de ses possibilités ? Il donne une telle impression de facilité qu'il en écœure presque ses collègues. Un jour, dans le vestiaire de Kaufbeuren, alors que ses coéquipiers retiraient le tape de leurs crosses et essayaient de le lancer dans la corbeille à cinq mètres, Didi entra, se plaça plus loin qu'eux, déchira le tape en deux et lança les deux morceaux dans la cible... de dos. Comme tous les joueurs au talent exceptionnel, on le soupçonne forcément de se reposer sur ses qualités et de peu travailler, d'autant que son hygiène de vie est loin d'être irréprochable (il est fumeur). Il rétorque qu'il est le seul à savoir combien il s'est entraîné. En particulier, il est souvent resté après tout le monde pour exercer spécifiquement son tir, notamment avec son frère Gerhard, le gardien. Son grand atout est clairement le sang-froid devant la cage. Il n'a pas son pareil pour attendre le premier mouvement du portier, et connaît exactement les faiblesses de chaque gardien, l'endroit où il aura le plus de mal à réagir. C'est la signature du pur buteur.

Dès novembre 1981, Didi fait son entrée dans la sélection nationale, et montre d'emblée un culot monstre. La première fois qu'il rencontre l'invincible équipe soviétique, il se permet un petit pont sur Vyacheslav Fetisov, le meilleur défenseur du monde. Il devient rapidement incontournable en sélection et en sera d'ailleurs le capitaine pendant quatre ans. Il dispute avec brio de très nombreux tournois mondiaux, mais y connaît peu de titres de gloire. Dans ces années 80, l'équipe d'Allemagne est en effet d'une impressionnante régularité entre la sixième et la septième place mondiale, mais il est difficile de bousculer une hiérarchie très établie. Les médailles, les trophées, c'est donc en club que Dieter Hegen les obtiendra.

Il lui faut sans doute rejoindre un club plus huppé pour remporter des titres. En 1982, déjà, il avait apposé sa signature sur un contrat avec Düsseldorf, mais son club formateur n'avait pas autorisé le transfert et il avait dû y retourner sous la menace d'une suspension de 18 mois. Heureusement pour lui, d'ailleurs : il amène Kaufbeuren jusqu'aux demi-finales en 1984 et en 1985, loin devant une équipe de Düsseldorf qui connaît les soubresauts de problèmes financiers...

Un duo inséparable

C'est finalement Cologne qui met le grand espoir du hockey allemand sous contrat, dans les formes, en 1985. Pendant un an, Hegen reste dans l'effectif de Kaufbeuren sous forme de prêt, et c'est sans lui que le KEC obtient son premier titre. Bien qu'il ait donc eu le temps de s'y préparer, le changement de club n'est pas si facile. Avec l'ESVK, il était la star et passait beaucoup de temps sur la glace. Chez le champion sortant, les bons joueurs sont légion, ses présences sont courtes, et l'adaptation est un peu plus longue que prévu. Ce n'est qu'au huitième match qu'il trouve enfin le chemin des filets, un délai inhabituel pour un buteur de ce calibre. Et une semaine plus tard, dans le derby contre Düsseldorf, une vieille blessure à la cheville se réveille, et il doit être opéré. Mais il revient au jeu et contribue à la défense du titre. Il ne joue certes que sur la troisième ligne avec Udo Schmid et Holger Meitinger, mais c'est certainement la meilleure troisième ligne du championnat.

Didi devient un autre homme à Cologne, et pas seulement parce qu'il choisit de franchir le cap et de se marier avec sa jolie fiancée Klaudia Reuter (la cérémonie a lieu le 2 janvier 1987, chez lui à Kaufbeuren). C'est aux bords du Rhin qu'il met fin à ses problèmes de poids et adopte une forme physique plus professionnelle, sans rien perdre de son instinct de buteur. C'est aussi là qu'il forme un couple inséparable, sur la glace cette fois. Jusqu'ici, le futur "ailier gauche du siècle" jouait... au poste de centre ! Jusqu'au jour où, pour renverser un score, son entraîneur réduit son alignement à deux lignes et place Hegen à l'aile gauche de la vedette de l'équipe, le petit Gerd Truntschka. Ces deux-là constituent vite un duo de légende. La technique de Gerd et l'efficacité de Didi forment le mélange parfait, immédiatement utilisé tel quel en équipe nationale.

Un couple aussi brillant, qui devient deux fois champion avant de se contenter d'une troisième place (mais avec un titre de meilleur marqueur pour Hegen), fait des envieux. Durant la saison 1988/89, Düsseldorf échafaude un plan pour supplanter Cologne. Après avoir pisté en vain les pointures mondiales Krutov et Makarov, le président du DEG Josef Klüh change de stratégie et réserve ses billes pour faire des offres "qui ne se refusent pas" au duo-phare du club rival. En plein milieu de la saison, les supporters du KEC apprennent que le duo Hegen/Truntschka a signé chez l'ennemi juré ! Un affront impensable quand on connaît la lutte d'influence historique à tous les niveaux que se vouent les deux villes du bord du Rhin distantes de 40 kilomètres. Le meilleur moyen de se faire pardonner est encore de conquérir un nouveau titre. Sauf que le KEC croit pouvoir empêcher le transfert de Hegen en raison d'une clause dans son contrat. Le joueur se retrouve ainsi aux prud'hommes début mars, alors qu'on est entré dans les play-offs. Pas le meilleur moyen de se concentrer pleinement sur son jeu. Au troisième match de la demi-finale, Cologne vit une débâcle à domicile contre Düsseldorf (1-7), et Dieter Hegen, habituel chouchou du public, récolte cette fois des bordées de sifflets après un match catastrophique. Le président du KEC Heinz Landen se sent même obligé de venir à son secours : "on ne peut pas rendre maintenant Hegen responsable de notre défaite". En coulisses, on ne se gêne pas pour critiquer le n°23, qui ne marque pas le moindre but durant toute la demi-finale.

Les deux clubs ennemis auront finalement tous deux le bec dans l'eau, puisque le titre 1989 ira à Rosenheim, et à son gardien germano-canadien Karl Friesen, élu joueur de l'année. Un Friesen devait être content de ne pas affronter Didi Hegen en finale, car il l'a cité dans Eishockey News comme l'adversaire qu'il redoutait le plus : "Je ne sais pas pourquoi... Peut-être était-ce sa tenue de crosse ? En tout cas, ses tirs n'étaient pas si puissants et pas particulièrement précis - mais ils rentraient toujours." Et quand on l'interroge sur le meilleur attaquant, il mentionne cette fois "Gerd Truntschka avec son sens du jeu. Tu ne savais jamais ce qu'il ferait. Quand tu pensais qu'il tirerait, il faisait la passe... et la plupart du temps vers Didi Hegen."

Une fois à Düsseldorf, les titres s'accumulent de nouveau pour Hegen, qui soulève le trophée de champion trois fois en trois ans. Il dépasse même pour l'unique fois de sa carrière en élite la barre des cent points. Avec les entraîneurs Hardy Nilsson au KEC et Hans Zach au DEG, Didi a développé son jeu qui est devenu plus complet. Désormais, il n'est plus seulement cet impitoyable bélier uniquement attiré par le but adverse, il participe également au collectif.

À presque trente ans, Dieter Hegen est un attaquant redouté sur le plan international. Voilà ce que dit de lui le défenseur français Stéphane Botteri - qui l'a affronté en Coupe d'Europe avec Rouen - dans les colonnes de Hockey Mag : "Il est très fort, physiquement comme techniquement. Je ne lui connais aucun point faible. C'est un gros technicien, qui ne refusera jamais la confrontation d'homme à homme, mais qui pour autant ne perd jamais le sens du but, de l'organisation du jeu. Il sait prendre sa chance à tout instant, seul ou avec l'aide de ses équipiers. Face à lui, on ne sait jamais ce qu'il va faire. C'est sans doute l'un des meilleurs avants en Europe." Pour bien faire, un autre arrière de l'équipe de France, Steven Woodburn, en rajoute une couche : "C'est lui qui cadre, qui mène sa ligne. À partir de la bleue de ses adversaires, il est hyper dangereux. Imprévisible et collectif, il est au hockey sur glace ce qu'était Magic Johnson au basket. Capable de donner des assists formidables ou d'exploiter la situation à son avantage. C'est à croire qu'il a constamment un radar dans la tête. C'est le type à ne pas lâcher."

Nous sommes en 1992 et le Hedos Munich achète alors les meilleurs joueurs allemands, dont Dieter Hegen pour trois ans et un million de marks par saison (environ 500 000 euros). Bien évidemment, Gerd Truntschka prend le même chemin (pour le même salaire), leur entente est si productive que nul ne conçoit l'un sans l'autre. Ce couple est si parfait qu'il a un défaut... On en oublie qu'une ligne d'attaque se compose de trois membres. Dès leurs premiers mois du duo magique dans la capitale bavaroise, l'ex-international Harald Birk quitte avec fracas la première ligne, lassé de courir après le palet que se passent et repassent les deux compères. Cette saison est d'ailleurs un échec car l'ensemble de stars assemblé par Munich ne dépasse pas les quarts de finale. Quant à Didi, il se morfond un peu dans ce club sans âme, et ne retrouve sa joie de jouer qu'en équipe nationale.

L'année suivante, Dieter Hegen vit même une période de doute comme il n'en a jamais connue, en passant plus de 1000 minutes sans marquer de but. Cet épisode noir est oublié en play-offs dont il termine meilleur marqueur, mais il ne participe pas pleinement à la fête du titre. Il s'est en effet blessé à la paupière au deuxième match de la finale contre Düsseldorf, son ancienne équipe, qu'il ne va pas tarder à rejoindre. En effet le club munichois n'a pas les moyens de payer ses vedettes. La DEL qui vient d'être créée lui permet de repartir en changeant de nom - "Mad Dogs" remplaçant "Hedos" - mais les caisses sont vides et le club fait faillite en plein milieu de la saison.

Bien évidemment, Dieter Hegen et Gerd Truntschka ne restent pas longtemps au chômage et reviennent donc dans leur club précédent. Ils y remporteront un septième titre commun, en 1996. Ils ne sont plus ensemble en revanche en équipe nationale. La plupart des vétérans sont partis à la retraite, sauf un qui se maintient à très haut niveau. Après la Coupe du monde 1996, le sélectionneur George Kingston chante ses louanges dans Eishockey News : "La performance de Didi Hegen fut sensationelle. Il a 34 ans et il est meilleur à chaque match. Défensivement, il est bien meilleur qu'il y a encore un an. Qui a assommé et sorti Scott Stevens du match contre le Canada ? Didi Hegen."

Après six années et demi (en deux fois) passées à Düsseldorf, Didi rejoint Rosenheim, mais cette expérience se termine en eau de boudin. Les dirigeants se débarrassent de lui sous prétexte d'un test physique peu concluant qu'il a passé grippé. De toute façon, le club bavarois perclus de dettes est contraint de quitter la DEL et de repartir de zéro. Et Didi... aussi...

La boucle est bouclée

Plus exactement, il revient à ses premières amours, à sa ville natale, et au club de son enfance. Kaufbeuren est alors en reconstruction après avoir été victime de la surenchère des premières années de DEL et vient de remonter en Oberliga (troisième division). Il y joue pendant un an et demi, mais en janvier 2002, il se fait une fracture compliquée à la main, et il se résigne donc à raccrocher les patins en fin de saison. Il aurait bien sûr préféré ne pas connaître cette fin de carrière forcée, mais il peut regarder en arrière avec la satisfaction du travail accompli. À l'issue de ce championnat, Kaufbeuren accède en effet à la Bundesliga 2. Didi Hegen avait commencé sa carrière dans son club par une promotion, il termine de la même manière. La boucle est donc bouclée.

Pour ce père de deux enfants, Lisa et Fabian, il est alors temps de penser à sa reconversion. Il ne fait pas mystère de ses intentions : il aimerait un poste à la fédération allemande, la DEB, comme responsable d'une des équipes de jeunes. Mais la DEB n'a pas l'intention de demander à un de ses entraîneurs de lui céder sa place, et se refuse à dresser un tapis rouge pour Dieter Hegen, fût-il un des plus célèbres buteurs de l'histoire du hockey allemand. Ses ambitions douchées, il doit donc d'abord faire ses preuves comme entraîneur, et commence par un poste à Duisbourg, en deuxième Bundesliga.

Dans un club qui n'a jamais gardé aucun entraîneur plus de deux ans, Didi explose tous les records de longévité et accompagne l'ascension de l'EVD : il s'agit d'abord d'accompagner un promu aux finances peu sûres, puis de progresser jusqu'à la montée en DEL obtenue en 2005. Il parvient en plus à s'y maintenir en dépit des pronostics l'année suivante, un défi à quitte ou double puisque la ligue abolit la relégation à l'issue de cette saison. La première expérience comme entraîneur est donc une réussite prolongée.

Mais tout a une fin. Lorsque l'équipe ne craint plus de descendre, elle affronte bien pire : l'indifférence, avec une équipe scotchée à la dernière place en l'absence de tout enjeu. Sans public, sans intérêt, Duisburg est raillé et traité par le mépris. En octobre 2007, Dieter Hegen, incapable d'apporter des solutions à un club qui se fourvoie totalement dans un recrutement anarchique, est licencié. L'été suivant, alors que Duisburg a recruté des joueurs de talent, Hegen fait cette déclaration envieuse à la presse : "J'aurais entraîné avec plaisir une telle équipe." Après quatre défaites pour ouvrir le championnat, le patron du club Ralf Pape le prend au mot et le rappelle à la rescousse. Il découvre alors un vestiaire impossible, dans lequel des joueurs vétérans aux salaires et aux conditions de vie confortables sont peu concernés par le sort de l'équipe ou par les efforts à faire à l'entraînement. Il remet sa démission en janvier 2009 avec tout le staff, constatant qu'il n'y a décidément plus rien à sauver. Il attendra deux ans et demi avant de reprendre du service en novembre 2011 dans son club formateur de Kaufbeuren. Il y entraîne d'abord les jeunes, avant de s'occuper des seniors puis de se remettre en retrait comme directeur sportif, jusqu'à sa mise à la porte quatre ans plus tard.

Marc Branchu

 

 

Statistiques

                                             Saison régulière               Play-offs
                                          MJ    B   A  Pts    Pén     MJ    B   A  Pts    Pén
1979/80 ESV Kaufbeuren    2.Bundesliga    42   60  64  124    51'
1979/80 Allemagne          Euro 18 ans     5    6   4   10    10'
1980/81 ESV Kaufbeuren    1.Bundesliga    43   54  35   89    34'
1980/81 Allemagne        Mondial 20 ans    5    8   1    9    12'
1981/82 ESV Kaufbeuren    1.Bundesliga    44   42  36   78    44'      3    3   0    3     7'
1981/82 Allemagne        Mondial 20 ans    7    7   2    9    12'
1981/82 Allemagne        Internationaux    8    2   1    3     5'
1982    Allemagne          Mondiaux A      7    1   0    1     0'
1982/83 ESV Kaufbeuren    1.Bundesliga    36   38  15   53    60'      7    8   7   15    18'
1982/83 Allemagne        Internationaux   12    8   2   10     4'
1983    Allemagne          Mondiaux A     10    3   1    4     2'
1983/84 ESV Kaufbeuren    1.Bundesliga    41   39  23   62    59'      6    7   4   11    17'
1983/84 Allemagne        Internationaux    8    5   2    7     0'
1984    Allemagne        Jeux Olympiques   6    4   1    5     2'
1984    Allemagne         Coupe Canada     4    0   0    0     0'
1984/85 ESV Kaufbeuren    1.Bundesliga    33   31  23   54    40'      9    7   4   11    25'
1984/85 Allemagne        Internationaux   11    3   3    6     2'
1985    Allemagne          Mondiaux A     10    5   5   10     4'
1985/86 ESV Kaufbeuren    1.Bundesliga    26   21  25   46    43'      4    2   4    6     2'
1985/86 Allemagne        Internationaux    6    2   1    3     0'
1986    Allemagne          Mondiaux A      9    1   1    2     8'
1986/87 Cologne EC        1.Bundesliga    25   11  12   23    10'      8    3   7   10     8'
1986/87 Allemagne        Internationaux    6    1   2    3     8'
1987    Allemagne          Mondiaux A      8    5   2    7     8'
1987/88 Cologne EC        1.Bundesliga    35   26  35   61    34'     11    4   5    9    12'
1987/88 Allemagne        Internationaux    8    5   3    8    10'
1988    Allemagne        Jeux Olympiques   8    5   2    7     4'
1988/89 Cologne EC        1.Bundesliga    36   35  31   66    27'      9    3   5    8    12'
1988/89 Cologne EC       Coupe d'Europe    3    1   2    3
1988/89 Allemagne        Internationaux   12    3   2    5    12'
1989    Allemagne          Mondiaux A     10    2   3    5    16'
1989/90 Düsseldorfer EG   1.Bundesliga    36   34  15   49    36'     11   13  12   25    20'
1989/90 Allemagne        Internationaux   12    4   3    7     6'
1990    Allemagne          Mondiaux A     10    1   1    2    10'
1990/91 Düsseldorfer EG   1.Bundesliga    32   29  14   43    35'     13   13   6   19     8'
1990/91 Allemagne        Internationaux    5    2   1    3     4'
1991    Allemagne          Mondiaux A     10    3   2    5     0'
1991/92 Düsseldorfer EG   1.Bundesliga    44   41  42   83    26'      9    8  13   21     6'
1991/92 Düsseldorfer EG  Coupe d'Europe    3    2   2    4
1991/92 Allemagne        Internationaux    4    3   2    5     0'
1992    Allemagne        Jeux Olympiques   8    4   3    7     6'
1992    Allemagne          Mondiaux A      6    7   2    9    10'
1992/93 Hedos Munich      1.Bundesliga    44   23  18   41    48'      4    2   3    5     0'
1992/93 Allemagne        Internationaux    9    7   1    8     2'
1993    Allemagne          Mondiaux A      6    6   2    8    10'
1993/94 Hedos Munich      1.Bundesliga    44   21  26   47    39'      9   10  11   21     6'
1993/94 Allemagne        Internationaux    4    2   2    4     0'
1994    Allemagne        Jeux Olympiques   8    2   1    3     4'
1994/95 Mad Dogs Munich        DEL        15   13  12   25    28'
        Düsseldorfer EG        DEL        25   17  21   38    16'      5    1   3    4     2'
1994/95 Allemagne        Internationaux    6    0   2    2     0'
1995/96 Düsseldorfer EG        DEL        48   24  31   55    38'     13    3   7   10    10'
1995/96 Allemagne        Internationaux   13    7   3   10     6'
1996    Allemagne          Mondiaux A      6    2   1    3     2'
1996    Allemagne         Coupe du Monde   4    0   1    1     6'
1996/97 Düsseldorfer EG        DEL        41   17  22   39    24'      4    2   4    6     6'
1996/97 Allemagne        Internationaux   15    5   8   13    12'
1997    Allemagne          Qualifs JO      3    0   1    1     2'
1997    Allemagne          Mondiaux A      8    0   0    0     6'
1997/98 Düsseldorfer EG        DEL        45   22  23   45    57'      3    0   1    1     0'
1997/98 Allemagne        Internationaux    9    2   2    4     8'
1998    Allemagne        Jeux Olympiques   3    1   0    1     0'
1998    Allemagne          Mondiaux A      6    3   1    4     0'
1998/99 Allemagne       Qualif Mondiaux    2    0   0    0     2'
1998/99 SB Rosenheim           DEL        48   22  24   46    57'
1999/00 SB Rosenheim           DEL        33    4  14   18    20'
2000/01 ESV Kaufbeuren      Oberliga      45   34  24   58    85'
2001/02 ESV Kaufbeuren      Oberliga      28    8  15   23    42'
Totaux 1. Bundesliga / DEL               806  574 497 1071   775'    127   89  96  195   159'
Totaux en équipe d'Allemagne             287  116  70  186   181'

 

Palmarès

- Champion d'Allemagne 1987, 1988, 1990, 1991, 1992, 1994 et 1996

Honneurs individuels

- Joueur allemand de l'année 1992

- Meilleur marqueur des championnats du monde juniors 1981

- Meilleur débutant en Bundesliga 1981 (trophée Alois Schloder)

- Meilleur buteur de Bundesliga 1981, 1989 et 1992 (trophée Fritz Poitsch)

- Élu dans l'équipe-type de Bundesliga 1980/81, 1983/84, 1984/85, 1988/89, 1989/90, 1990/91 et 1991/92

 

 

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